F.I.S.T. : Forged In Shadow Torch, dans ton…

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Ne cherchez jamais « fist boss abusé » sur Google. Venez plutôt lire mon avis sur ce metroidvania qui est en effet très exigeant.

Je vous l’introduis tout entier (hommage obligatoire)

F.I.S.T. est un metroidvania développé par Ti Games et édité par Bilibili dans le cadre de l’initiative PlayStation China Hero Project, qui rassemble des développeurs de jeux indépendants chinois. Vous y incarnez Rayton, un lapin qui manie un poing mécanique à travers un monde diesel punk des plus réussis.

Il y a quelques années de cela, la légion a envahi Toch City. Et vous, un ancien héros lapin, vous vous la coulez douce incognito. Jusqu’ici tout va bien. Sauf que pendant que vous mangez vos nouilles tranquillement, votre meilleur ami est arrêté. Et là, il est temps de reprendre du service contre cette bonne vieille légion.

Un environnement magnifique

Commençons par rendre hommage à Torch City qui est une réussite exemplaire. Le style Diesel punk d’abord est au top. Et la ville (ainsi que tous les autres mondes disponibles) regorgent de chemins, de secrets et de passages cachés parmi les détails des décors. L’ambiance est très bonne et rappelle un mix surprenant entre architecture orientale, années 50 et science fiction. Comme les nombreuses boutiques disponibles dans chacune des villes. Petite mention spéciale à certain éclairages qui rajoutent encore à cette ambiance générale.

Au total vous aurez 12 niveaux, tous interconnectés, qu’il vous faudra visiter et revisiter, à la façon d’un métroidvania, en fonction des pouvoirs que vous avez appris. Le reste des environnements n’a rien à envier à Torch City et que ce soit le camp de l’Ouest, les mines, le lac abandonné, le temple ancien ou encore la prison chacun arrive à rester fidèle à l’ambiance générale tout en imposant sa propre patte graphique.

Un gameplay tout en doigté

Côté gameplay tout découle des armes en notre possession. On commence l’aventure lorsque Rayton accepte de récupérer son poing géant, que vous allez coller dans la gueule d’un paquet d’ennemis avant de débloquer la foreuse (mon arme préférée voilà c’est dit) puis enfin le fouet.

Chaque arme possède son propre gameplay et ils sont tous très éloignés les uns de autres. La puissance est privilégiée avec le poing alors que la foreuse vous permet de plus facilement briser la garde de vos ennemis tandis que le fouet vous permettra, lui, de tenir vos ennemis à moyenne distance.

Le gameplay demande une bonne dose de maitrise et par exemple une manette qui aurait un stick défectueux sera un vrai handicap pour votre aventure (oui mon stick n’arrêtait pas de me faire me retrouver un enfer pendant les combats). Il vous faudra donc, pour avoir une chance d’avancer, maitriser non seulement la panoplie d’attaques proposées mais surtout trouver le bon timing. Si le bestiaire est assez limité, on arrive vite sur des unités assez difficiles à gérer. En fait ça se divise un peu entre ennemis inutilement faibles et ceux qui vont vite vous poser problèmes. Les esquives et surtout savoir quelle attaque utiliser devient primordial et c’est là que F.I.S.T. va vous le mettre bien profond. On n’est pas sur un petit jeu indépendant qui ne fait que passer. Non il est riche, complet et demande un certain niveau pour avancer. Déjà pas mal de sous-boss vont poser problème mais c’est bien la fin du jeu qui marquera vos esprits et vous demandera une maitrise parfaite.

Un sans faute ?

Dans les petits moins on note tout de même la musique. Pas en général puisqu’elle est assez bonne mais celle de la vieille ville qui est tout bonnement insupportable. Non pas par sa qualité mais parce qu’il s’agit d’une boucle largement trop courte (et mal bouclée) qui rend complètement fou quand on cherche à finir la zone à 100%.

Autre point négatif, sinon ça faisait vraiment pas beaucoup, le boss final. Le principe des boss que l’on bat et qui reviennent déjà ça me gonfle (Kena si tu m’entends) mais quand en plus ils reviennent en version je vais te faire pleurer des larmes de douleur tellement je suis imbattable (Kena si tu m’entends toujours) je ne comprends pas. Si vous vouliez que le jeu soit plus dur, augmentez un peu la difficulté générale. Ne concentrez pas tout sur le boss de fin.

En conclusion

F.I.S.T. est un peu sorti de nul part, sans trop de pub et c’est exactement le genre de jeu que j’aime me procurer sur le PS Store. Quand en plus il s’avère joli, profond, prenant et avec un gameplay aussi précis qu’exigeant, on ne peut que saluer la performance. Sans arriver dans mon coeur au niveau d’un Ori ou d’un Sundered, F.I.S.T. est un excellent représentant de sa catégorie.

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