Codemasters continue sur sa lancée, moins de Rallye pur, plus de fun, de tout terrain et de courses façon sport extrême. Le Rallye se spéctacularise, dommage pour les puristes, tant mieux pour les beaufs autres…
Pas vraiment Rallye
En même temps on imaginait mal l’éditeur revenir à l’ancienne formule après la mutation déjà opérée avec Dirt premier du nom. Mais si le premier épisode était assez moyen, cette seconde mouture se révèle bien plus aboutie et propose certaines nouveautés intéressantes. Graphiquement déjà c’est nettement plus beau et le jeu a maintenant un petit goût de « RPG ». En fait chaque course gagnée, en plus de rapporter de l’argent pour acheter du matos et des caisses, fera grimper la cote de popularité du pilote accédant ainsi à de nouvelles épreuves et de nouveaux tournois, certains pilotes adverses iront même jusqu’à proposer des affrontements en tête à tête. Plus la difficulté choisie pour une course sera élevée plus les points d’XP monteront vite. Un ajout qui permet de faire évoluer plus ou moins rapidement la carrière de notre pilote selon notre niveau de jeu (médiocre pour ma part). Ensuite l’aspect immersion est assez bien rendu. Par exemple lors de certains chargements (trop longs) on peut voir sur un magazine qu’une personne figurant dans notre liste d’amis a pulvérisé notre record sur tel ou tel circuit. Régulièrement on sera interpellé durant la course par un adversaire que l’on vient de bousculer, certains coureurs devenus amis nous appelleront même par notre prénom (pour peu qu’il soit dans la liste) ou pseudo. On n’a jamais cette désagréable sensation d’être seul, on sent une certaine vie hors circuit.
Pas vraiment arcade; Pas vraiment simulation
Mais qu’est ce donc que cela ? Et bien tout simplement une bonne grosse fonction de grugeur ! Imaginons un instant que je me plante lamentablement dans un arbre (oui ça arrive même aux meilleurs), hop petite pression sur le bouton qui va bien et me voila contrôlant le temps, rembobinant l’action pour relancer la course quelques secondes avant l’erreur fatale. Plutôt pratique non ? Ne rêvez pas, vous ne pourrez pas utiliser cette fonction indéfiniment durant une course mais il faut avouer que cela réduit grandement la difficulté du jeu. Évidemment si l’on décide de jouer en difficulté difficile (oui ça aussi c’est con comme phrase) la fonction sera beaucoup moins disponible. Pour conclure, parlons un peu du multi… En fait non je n’ai pas tellement envie d’en parler car c’est du très classique pour un jeu de ce type avec sa dose de boulet qui vous foutent dans le décor au bout de vingt secondes de course. A noter qu’il est impossible de jouer en écran splitté et ça c’est vraiment dommage.
Pas vraiment un jeu de rallye, pas vraiment arcade et encore moins simulation mais bien plus abouti et plaisant que son prédécesseur, ce Dirt 2 décevra néanmoins ceux qui attendaient un Colin MacRae à l’ancienne. A quand un Rallye Sport Challenge sur PS360 ?