Les développeurs du très moyen A New Begining nous gratifient d’un Point & Click humoristique plongé au cœur d’un univers Steampunk, qui n’est pas sans rappeler les perles de l’ère LucasArts.
Salut, moi c’est Rufus ! Je vis à Deponia, une cité dépotoir située tout en bas de l’échelle sociale. Enfin j’y vis, plus pour très longtemps car j’ai échafaudé le plan parfait pour me rendre en Elysium, la cité paradisiaque des nobles, perchée dans les nuages. Enfin, mon plan aurait pu être parfait, si mon fournisseur n’avait pas omis de m’envoyer les quelques rivets nécessaires pour fixer les parois de la cabine supposée m’y emmener. Les autres vont encore se foutre de moi. Déjà qu’ils me considèrent tous comme un boulet social et un dangereux psychopathe responsable de tous les maux de la terre. En plus c’est totalement faux : Seulement 90% d’entre eux découlent de mon fait. Enfin bref, malgré quelques anicroches, on peut dire que j’ai réussi mon coup. Le problème, c’est que personne ne va me croire. Car une fois en haut, j’ai dû sauver une demoiselle en détresse. Mais comme pour ça, j’ai dû la faire tomber de l’aéronef, je me suis un peu senti obligé de redescendre sur Deponia pour m’enquérir de sa santé. Humm… Bon ok, c’est surtout parce que la milice m’a attrapé et jeté par-dessus bord. Mais j’allais sauter par moi-même, je vous jure. Ils m’ont juste quelque peu devancé.
Mon seul et unique but maintenant, c’est de la ramener chez elle, en Elysium. Et peut-être sera-t-elle suffisamment généreuse pour m’y faire rester. Le problème, c’est que la milice rencontrée sur l’aéronef est encore à sa poursuite. Bref, ça ne va pas être facile, je me dois d’être rusé. Bon, ce n’est pas comme si je partais à la chasse au pixel, mais il va vraiment falloir que j’ai l’œil pour trouver tout ce dont je pourrai avoir besoin. D’autant plus que certaines des énigmes que je vais rencontrer, pourraient bien s’avérer complètement tordues ; surtout avec cette batterie de personnages excentriques qui m’entoure. Y en n’a pas un pour rattraper l’autre. Au moins, on devrait se marrer et rencontrer bon nombre de situations cocasses. D’ailleurs, on m’a toujours dit que j’avais un certain humour et un sens de la répartie inné. On m’a même comparé à un certain Guybrush, un gars paumé sur une île au nom de singe. Parait-il que ce serait un compliment. Enfin bon, ce n’est pas tout ça, mais j’ai du boulot moi ! Surtout qu’à priori, je risque d’être là pour un petit moment. Car, une fois que j’en aurai fini avec cette mission, je reviendrais (comme dirait l’autre) pour de nouvelles aventures… et plus vite que vous le pensez même : Le 6 novembre prochain !
2 Commentaires
Deponia, les chroniques d’un boulet
J’ai bien aimé l’ambiance par contre y a vraiment des énigmes super tordues à l’ancienne, genre impossible à deviner sans s’arracher la totalité de ses cheveux 😀 On était deux à réfléchir dessus, voire même trois par moments, et ça n’a pas suffit à aller plus vite. J’ai fini par l’arrêter (vu que j’y jouais chez un pote qui lui l’a fini depuis d’ailleurs).
Deponia, les chroniques d’un boulet
Ouais, le coup du perroquet, c’était franchement hallucinant de difficulté… Je suis resté bloqué presque un après-midi complet dessus, à tourner en rond comme un con.