Curse of The Sea Rats, maudira bien qui maudira le dernier

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Et c’est parti pour un petit metroidvania dessiné à la main dans lequel vous incarnez un équipage maudit transformé en rats.

Ça fait environ mille ans qu’aucun jeu n’est sorti et donc en voyant passer un communiqué de presse sur la sortie d’un metroidvania sur lequel j’avais déjà louché une fois ou deux, je me dis aller… laissons nous tenter.

Des débuts difficiles

Je vais passer sur l’intro qui m’a plus fait penser à un dessin animé pour enfants qu’à une intro d’un jeu trépident que l’on aurait absolument envie de faire.

Les débuts ont surtout été difficiles à cause du gameplay du jeu. Forcement, au début de notre aventure, notre personnage ne bénéficie pas encore de beaucoup de pouvoirs, a une jauge de vie assez faible et des attaques tout aussi minables. Du coup la prise en main, si elle s’effectue simplement, n’est pas foncièrement agréable.

Les combats, par exemple, se révèlent un poil frustrant puisqu’il s’agit surtout de trouver la bonne distance (selon le personnage que vous choisissez, l’allonge change pas mal) et ensuite de taper sur votre bouton sans trop réfléchir. vu qu’une collision avec un ennemi fait des dégâts, le plus gros apprentissage sera de ne pas se faire toucher ainsi. Le premier boss m’a rendu assez dingue, je me suis même demandé si j’allais continuer.

Enfin, si l’ambiance est soignée et que j’adore le côté dessin à la main, le niveau des graphismes est quand même limite pour une PlayStation 5.

Les boss sont bien plus nombreux que je ne l’aurais imaginé et c’est une bonne surprise.

Mais une aventure sympathique

Passé ce premier cap du premier boss, je ne sais pas si c’est moi qui ai eu un déclic ou si l’équilibrage du jeu change assez vite mais le plaisir est venu petit à petit et de plus en plus.

D’ailleurs le patch Day One (que je n’ai pas testé puisque j’ai gentiment eu le jeu avant sa sortie) est censé retoucher l’équilibrage du jeu. J’espère en bien car si le début est un peu trop dur, le jeu devient un peu trop facile une fois toutes les compétences débloquées.

En tout cas à partir de là, notre équipage va pouvoir aller et venir (et se perdre) dans les niveaux labyrinthiques de ce metroidvania. Et comme dans tout jeu du genre je peux vous dire que vous allez en faire des allers et venues. Pour trouver le bon chemin mais aussi quand vous débloquerez un nouveau pouvoir pour venir compléter les zones non explorées.

Alors attends, je prends à droite puis en bas puis gauche gauche bas gauche bas et droite et normalement je tombe sur le point de save

Et le point positif c’est que les environnements sont franchement jolis et variés. On prendra donc un réel plaisir à aller et venir. Découvrir les nouveaux lieux et les nouvelles musiques qui les accompagnent. D’ailleurs on salut au passage la bande son du jeu qui est plutôt réussie dans l’ambiance pirate mais pas que.

L’histoire, elle, ne restera pas dans les annales mais elle se suit de manière plaisante. Quelques cinématique viennent l’accompagner avec une ambiance très dessin animé (ce qui se tient vu que c’est littéralement des dessins animés). Perso même si c’est un peu enfantin, je la valide quand même et voir un mioche dans les pattes des méchants rats m’a bien fait sourire.

Dans les derniers points positifs, mais pas des moindres il ne faut pas oublier de parler du fait qu’il n’y a pas un mais quatre héros. Déjà vous pourrez incarner celui que vous voulez. Et ce n’est pas juste un choix esthétique ou de rôle-play à savoir si vous préférez être un héros américain ou une espionne japonaise. Non chaque personnage à son style et le jeu est largement différent en le jouant avec la brute, la Cheyenne habile, la japonaise et son bâton de combat ou l’épéiste.

Le gameplay en est assez largement changé et ça offre vraiment des sensations différentes. Bonne nouvelle, en une aventure, on amasse assez d’expérience pour déverrouiller les arbres des 4 personnages et on peut donc changer à notre guise de personnage afin de profiter des différents styles.

Mais la meilleure nouvelle, et la plus sympa dans les faits aussi, c’est le côté coop du jeu. Car oui on peut jouer plusieurs personnages en même temps en ayant simplement plusieurs manettes de dispo. Et ça ça fait quand même bien plaisir de pouvoir profiter du jeu à 2 (ou 4 mais j’ai pas eu l’occasion).

Jouer à deux (ou 3 ou 4) à un metroidvania, ça change et ça fait surtout plaisir

En Conclusion

On va pas se mentir, je ne vais pas décerner le titre du meilleur metroidvania à Curse of the sea rats mais sans être au sommet, le jeu de Petoons Studio s’en sort avec les honneurs. Le studio qui met en avant le plaisir de jouer ensemble et en famille nous livre un ratoidvania pour toute la famille et jouable en coop. Il n’en reste pas moins un jeu très complet (même bien plus que je ne l’imaginais) pour les « vrais » joueurs. En plus, son style assez unique et entièrement fait à la main ne peut que vous accrocher. D’ailleurs c’est toute l’ambiance du jeu qui est soignée.

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