Parce qu’il a végété dans la console de Tsokoa pendant six mois, j’ai décidé de tester FFXIII à sa place ! Sauf qu’au bout de cinq heures de jeu, j’ai voulu mourir. Pour mon salut, je n’irai donc pas plus loin.
Mascarade
Souvenez-vous ! Souvenez-vous de tout ce battage médiatique autour de Final Fantasy XIII. Souvenez-vous de la petite tape de Yoichi Wada sur l’épaule de Mattrick à l’E3 2008. L’une des mises en scènes les plus ridicules de l’histoire du salon, qui annonçait toutefois la fin d’un partenariat privilégié, voire quasi exclusif, entre la licence de Square et la Playstation. Derrière, on avait eu droit à toutes sortes de noms d’oiseaux et les forums s’emplirent de trolls entre des fanboys Playstation dégouttés et des fanboys Xbox satisfaits et un brin moqueurs. On avait même eu droit à quelques perles sur Youtube . Bref on s’était bien marré ! Tout ça pour ça ai-je envie de dire aujourd’hui. Alors bien sûr, les plus acharnés m’invectiveront pour ne pas être allé au bout des vingt heures de tuto pour découvrir le vrai jeu caché. Mais franchement, faut être sacrément maso pour tenir jusque là sans perdre le peu de santé mentale qui illuminent péniblement la caboche de tout joueur normalement constitué.
Caca design
Passe encore le coté « Mon premier J-RPG » ou « Le J-RPG pour les nuls » qui se dégage de cette aventure téléguidée. Après tout il faut bien commencer par quelque chose quand on débute. Mais encore aurait-il fallu que Final Fantasy XIII ressemble à un J-RPG. Bon, je suis mauvaise langue, car il existe bien un point sur lequel FFXIII ne peut renier son appartenance au genre, c’est le chara design : Fillette exaspérante aux cheveux rouges, surfer rebelle et impétueux à la mèche Vivel-Dop tombant négligemment sur son front, qui ne bouge pas d’un iota, même par vents violents et toute la batterie de clichés manga kawaï inhérente au genre. Certains cosplayer fantasmeront sur la gamine de douze ans avec ses couettes et sa peau de bête, d’autres (la plupart) auront des envies de meurtre à chacune de ses répliques. Ajoutez la blonde agressive et expéditive, le black et son chocobo pour les quotas, le petit garçon qui a perdu sa mère et quelques personnages encore moins originaux et vous obtenez l’un des pires castings de l’histoire du J-RPG.
Avec des cie, on met FF en bouteilles
Ce sentiment de haine est d’autant plus décuplé qu’à moins d’être ché-per aux acides, il est absolument impossible pour un être humain à jeun d’entraver quoi que ce soit à ce que baragouinent les différents protagonistes. C’est bien simple, une phrase sur trois parle de Fal’cie, L’Cie et autres termes incompréhensibles qui ne manqueront pas de vous perdre dans les dédales d’un scénario aussi complexe qu’absurde et barbant. Pourtant, suivre le scénario est bien la seule chose qu’on vous demandera ici. Nul besoin en effet d’avoir le sens de l’orientation puisque les couloirs étriqués et linéaires ne vous laisseront guère la liberté d’aller trainer vos guêtres ailleurs. Pas besoin non plus de profondes réflexions afin de fomenter une stratégie qui ferait passer Sun Tzu pour un noob du RTS, puisqu’à l’instar d’un button masher bien bourrin, vous n’aurez guère d’autres possibilités que d’appuyer sur le bouton A (ou croix) de manière répétée. C’est comme mettre le jeu en pilote automatique ou, pour un joueur de Fifa, passer des soirées entières à mater des matchs opposant l’I.A. contre elle-même. Passionnant !
Fake
N’espérez donc pas trouver la moindre trace des classiques qui définissent le genre. Pas de village abritant auberges et échoppes, pas de quêtes annexes et même pas de coéquipiers à gérer puisque vous ne dirigerez que le leader du groupe et ne pourrez pas le choisir avant d’avoir achevé les vingt premières heures du jeu. Même le système de progression des personnages laisse à désirer, en proposant à peine plus de possibilités d’évolution qu’un TPS du type Lost Planet² par exemple. Du coup, on aurait presque l’impression de regarder un film d’animation terriblement long et ennuyeux, ce qui est quand même paradoxal tant les J-RPG sont plutôt connus pour leur grande richesse. Alors oui, le jeu est plutôt beau même s’il manque de créativité et que les environnements sont tout de même bien vides, mais c’est bien la seule chose qu’il ait pour lui.
L’histoire est nulle, les personnages sont ridicules, le système de jeu est réduit à un simple button masher et n’offre absolument aucune profondeur. En un mot comme en cent : Une merde !
11 Commentaires
Critique express de Final Fantasy XIII
Énorme cette critique… ^^ Enfin un qui ose.
Critique express de Final Fantasy XIII
LE jeu qui regroupe tout ce qui me fait détester les J-RPG…
Critique express de Final Fantasy XIII
Le problème c’est surtout qu’il en a aucune des qualités ou parait-il d’après ceux qui ont eu le courage seulement à la fin du jeu.
Critique express de Final Fantasy XIII
Mouais, un des rares rpg qui ne passera pas par moi…
Critique express de Final Fantasy XIII
personnellement j’ai bien aimé ce jeu, même si je suis d’accord sur la critique faite, ce jeux a beaucoup de défaut pour un rpg, je l’ai plus pris comme un jeu d’action que comme un rpg car il manque tout ce qui fait un rpg quête annexe pnj…, mais j’ai surtout apprécié les cinématiques (qui font tout le jeu) qui sont d’une grande beauté
Critique express de Final Fantasy XIII
J’avais jamais vu la crise du fanboy sony 😀
Critique express de Final Fantasy XIII
Même pour un jeu d’action ça passe pas je trouve vu que la plupart du temps tu as juste à appuyer sur A, c’est limite moins interactif que Heavy Rain et même que FFXII ou pourtant les persos jouaient souvent tout seuls.
Critique express de Final Fantasy XIII
C’est clair, à coté de FFXIII, Heavy Rain pourrait presque passer pour un vrai jeu.
Critique express de Final Fantasy XIII
fanboy sony? de qui tu parles, oublie pas que ce jeu est sorti sur ps360 donc c’est plutot fanboy square enix ds ce cas
Critique express de Final Fantasy XIII
Nan, il parle de la vidéo que j’ai linké dans le test. C’est un fanboy sony qui pique sa crise parce que Square a annoncé FFXIII sur 360 à l’E3.
Critique express de Final Fantasy XIII
ha ok dsl j’ai rien dit mais bon d’un autre coté c’est pas faux l’histoire du fanboy square enix (ouais j’ai pas honte de le dire :))