La passion, ça ne s’explique pas…
Catherine,
Depuis la toute première fois où je t’ai vu, j’ai su que nous étions faits l’un pour l’autre.
Est-ce parce que tu es outrageusement sexy et jolie, ou parce que tu es terriblement singulière, à mille lieux de toutes ces pimbêches stéréotypées qu’on croise à tous les carrefours, que je me suis senti irrémédiablement attiré par toi ?
Sans doute ; mais j’aime à penser que c’est un peu plus que ça : Une sorte d’alchimie que la science ne pourrait expliquer.
Mon unique but fut alors de te voir, de te toucher. Et dès lors j’ai commencé à piaffer d’impatience, en comptant les jours qui nous séparaient de notre inévitable tête-à-tête.
Alors quand tu débarquas enfin dans le coin, et que tous ceux qui t’avaient croisé jusqu’alors chantaient tes louanges, je n’avais plus d’autres alternatives possibles que de te rencontrer à mon tour.
Et je dois dire que dès le premier contact, je ne fus pas déçu. Ce fut comme je me l’étais toujours imaginé : Magique.
Car tu es de celles qui marquent un homme. Celles que l’on n’oublie pas et dont on parle encore et encore, bien des années après.
Je n’étais pourtant pas seul alors, et je ne le suis d’ailleurs toujours pas.
Mais comme galvanisé par ton insouciance et ta philosophie de vie, je me sentais d’humeur volage. Je me sentais d’humeur à badiner, au mépris de tous ces code de la bienséance qu’on veut bien nous imposer.
Je l’ai payé, au prix de nombreux cauchemars récurrents et de ton caractère difficile, mais je ne le regrette pas. Je te savais dure et capricieuse, ça ne m’a pas arrêté pour autant, bien au contraire.
Les hommes ne sont-ils pas irrémédiablement attirés par les castratrices qui leur en font baver, plutôt que par ces midinettes qui n’ont rien en tête, qu’on se contente de fréquenter pour leur plastique de rêve le temps d’une brève et insipide aventure ?
Tu es bien loin de tout cela, toi.
Tu es belle et tu as du caractère, c’est indéniable, mais tu es aussi bien plus mature que toutes ces minaudières bêtes à manger du foin.
Pas simplement parce que tu prônes une sexualité impertinente ou une liberté d’expression prompte à choquer ces bien-pensants moyenâgeux coincés. Non, ta maturité tient surtout des thèmes qui te sont chers et dans cette désinvolture dont tu fais preuve quand tu les abordes.
On est bien loin de cette pensée unique qu’on nous assène, de cette fausse rébellion vomitive qu’on veut nous vendre, à grand renfort de t-shirts du Ché et autres symboles détournés.
Tout ça te glisse dessus. Tu te contentes de jouer ta partition, seule dans ton coin, sans te préoccuper des autres. Et grand bien lui fasse, au mélomane qui te prêtera l’oreille dans cette cacophonie ambiante qui règne ici.
J’espère alors qu’il t’aimera comme je t’ai aimé.
Car oui je t’ai aimé. De cet amour passionnel qui te fait grimper au septième ciel, encore et encore, même si pour cela tu dois bâtir ta propre ziggourat et la gravir sans jamais faiblir.
3 Commentaires
Catherine, ma déclaration d’amour
Désolé de casser ton trip avec ma question terre à terre mais ça fait longtemps que je me pose la question de la rejouabilité du titre. Est-ce qu’il y a un réel intérêt à le refaire ou un seul passage te suffit pour faire le tour du jeu(malgré le choix de la compagne finale j’imagine ^^)?
Catherine, ma déclaration d’amour
Il y a huit fins différentes je crois… ou plutôt trois/quatre, avec des variantes (bad/good/true, avec Catherine, Katherine ou aucune des deux… moi j’ai fini tout seul comme un con par exemple :D).
Et à priori, y a des trucs qui changent dans les détails de l’histoire, notamment au niveau des sms que t’envoie et reçois (Catherine t’envoie des photos coquines, mais très soft, par téléphone)… mais ça reste des détails.
T’as des mecs à sauver aussi (une demie douzaine de gus), en leur parlant durant la journée et durant les cauchemars. Perso je les ai tous sauvés sauf un. Donc après libre à toi de recommencer pour essayer de sauver ceux qui te manquent.
Après, je n’en sais pas vraiment plus sur la replay value car je n’ai pas refait le jeu encore… donc je ne sais pas s’il y a des scènes importantes qui changent dans l’histoire.
En tout cas ça n’a pas l’air d’être comme 999 sur DS (dont je parlerai très prochainement), où là c’est juste primordial de refaire le jeu trois ou quatre fois si tu veux comprendre quelque chose.
Par contre, avoir terminé un puzzle ne te garantie pas de retrouver forcément la solution tout de suite, d’autant plus que la résolution est très aléatoire et qu’il existe une multitude de cheminements possibles. Donc t’as pas ce syndrome de la résolution du puzzle super facilement (sauf peut-être les premiers, quand t’as pas encore les blocs spéciaux).
Enfin, t’as le mode arcade, coop’ et versus où tu dois grimper aux tours, sans t’encombrer de l’histoire. Et le jeu d’arcade (une borne dans le bar), qui reprend les règles des tours mais version 8-bits style (64 niveaux… je n’en ai fait que deux).
Catherine, ma déclaration d’amour
Ok ya de quoi faire alors. Je guetterai la baisse de prix 🙂