Ce n’est pas souvent que l’on fait la critique d’une extension sur Polygamer. Là on s’est dit qu’on pourrait faire une exception et, coup de bol, Gearbox ne s’est pas foutu de notre gueule.
Cerveauuuuuuuuuuuux…
S’il y a bien un truc qui me gonfle depuis pas mal de temps dans le jeu vidéo c’est cette course aux DLCs, aux nouvelles cartes, aux contenus exclusifs qui ne servent à rien… Les éditeurs arrivent même à nous annoncer des extensions avant même que le jeu ne soit disponible en boutique. Sont balèzes quand même ! Le plus énervant c’est qu’il y a des glands pour les acheter, pourtant, sauf en de rares exceptions, on ne peut pas dire que la qualité soit au rendez-vous. De mon coté j’ai décidé de ne plus me faire avoir suite à la déception (le mot est faible) L’avenir dévoilé, un DLC tout moisi pour Fable 2. Pourtant j’ai craqué sur celui-ci. Pourquoi ? D’une part car j’ai beaucoup aimé Borderlands et d’autre part parce que je ne l’ai pas payé (c’est vrai que ça aide). Bon là je vous entend déjà dire : « Mais on s’en tape de sa vie, il aime pas les DLCs, c’est un rebelle, s’il est pas content il passe son chemin, tout ça tout ça… Nous ce qu’on veut c’est en savoir plus sur cette extension ! ». Qu’il en soit ainsi…
Si cette extension n’apporte techniquement absolument rien, c’est du coté de l’ambiance que le plus gros travail a été fait. Là où certains fainéants se seraient contentés de nous pondre deux ou trois quêtes dans des lieux déjà existants, les développeurs ont opté pour la solution « ON SE SORT LES DOIGTS DU CUL POUR FAIRE UN TRUC QUI CHANGE ». Oubliez donc les plaines désertiques et arides et faites place aux vielles masures sinistres, aux arbres inquiétants, aux cimetières, aux savants fous et, comme son titre l’indique, aux zombies. On retrouve tous les « clichés » des vieux films d’horreur, en particulier ceux de la Hammer. Pas très original et déjà vu maintes fois mais ce thème a tout de même le mérite de proposer un dépaysement total à tous ceux qui ont déjà exploré Pandore dans tous les sens. C’est donc avec plaisir que ceux-ci essaieront d’élucider le mystère de cette infection en dézinguant du macchabée ambulant par paquet de douze. Ne rêvez pas, ce n’est pas plus subtil que Borderlands, c’est même limite plus bourrin car les ennemis attaquent en masse (attaques qui donnent par moment lieu à de méchants ralentissements) histoire de respecter l’esprit zombie movies. Au final rien de bien neuf, juste la possibilité de prolonger (pas bien longtemps certes) l’aventure Borderlands et une forte sensation (bien trop rare) de ne pas avoir été pris pour un con… C’est déjà pas mal.
Voilà un DLC qui fait plaisir ; voilà un DLC pas fait à la va vite ; voilà un DLC pas subtil ni original ; voilà un DLC qu’il est bon et que tous ceux qui ont aimé Borderlands se doivent de posséder.
5 Commentaires
Borderlands : The Zombie Island of Dr. Ned
Je t’en veux de ne pas avoir cité les deux extensions de GTA IV, qui sont absolument énormes et parfaitement géniales (au point qu’elles sont sortis en stand-alone boîte par la suite, c’est dire). Du coup avec celle-ci ça fait 3 extensions qui valent vraiment le coup sur une centaine (on doit bien être à une centaine) de sorties ? A retenir 😀
Borderlands : The Zombie Island of Dr. Ned
Ouai, c’est pour ça que j’ai précisé « en de rares exceptions ». Parce que 3 sur bien plus de 100 ça fait pas beaucoup.
Borderlands : The Zombie Island of Dr. Ned
J’ai pour l’instant jamais acheté de DLC. D’abord comme tu le dis dans le test les extensions sont en général pourraves et en plus j’ai pas du tout envie d’encourager un système de consommation proche de l’arnaque vu le prix qu’on les paye (8€ pour jouer Darth Vader dans Soul Calibur IV, mais bien sûr!) alors que la plupart auraient pû être intégrées dès le début dans la galette de base. Mention spéciale tout de même pour Rocksteady et l’équipe de développement de Burnout Paradise pour leurs DLC gratos.
Borderlands : The Zombie Island of Dr. Ned
Ouais d’ailleurs ça me fait un peu marrer quand Valve dit que le DLC pour Left et Left2 est payant sur le live par rapport au PC à cause de Microsoft… Pourtant Criterion n’a jamais fait payer leur DLC pour Burnout et Microsoft n’a jamais trouvé à redire. Comme quoi, s’ils le voulaient vraiment, ils pourraient très bien imposer du DLC gratuit (surtout vu les ventes de Left et son coté exclusif… t’avais juste à menacer Microsoft de porter le jeu sur PS3 ou faire une suite exclusive PC).
Borderlands : The Zombie Island of Dr. Ned
Terminé à l’instant et putain !
Il m’aura occupé trois jours en jouant raisonnablement c’aurait été encore mieux un peu plus.
Et puis merde je kiffmarace les zombis et là qu’est ce que c’est bon en esperant qu’ils reviennent pour Borderlands 2 !
(Seul bemol comme tous le reste du jeu … bien trop facile en parcours 1)