Bad Company 2, adjudant chef Poireau au rapport

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L’adjudant chef Poireau nous fait l’honneur de nous attribuer son rapport sur la Bad Company, en exclusivité non pas mondiale, mais UNIVERSELLE !

Adj. chef Poireau ; rapport

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Si vous vous demandez où se trouve l’adjudant chef Poireau, observez bien l’un des écrans… camouflage optique.
Salut bande de culs ! Ici l’adjudant chef Poireau au rapport. Grâce à ma formation de G.I. anti-fiotte, caché dans les coins les moins destructibles, tapis à des kilomètres dans les broussailles jumelles sur le pif, ou sous l’eau en respirant juste à l’aide d’un bambou coupé, perché dans un arbre comme un enfoiré d’écureuil ou en me pelant le jonc chez les ours polaires, j’ai observé. « Observé qui ? » je vous entends déjà dire, incapables d’avoir une once de perspicacité comme tous péquenots de civils que vous êtes. La Bad Company bordel de putes ! Ces enculés de suceurs de queues de sous soldats bons à rien dont j’avais déjà entendu parler il y a quelques temps, plus intéressés par leur proche retraite ou les lingots d’or des torchonnés que par servir leur patrie, ils me dégoûtent ces connards ! Je les ai suivis comme leur ombre, sans jamais être vu, comme une mouche fouine la merde j’étais à leurs basques du début à la fin, sans un mot, sans un geste, imperceptible mais présent. Tout, j’ai tout vu et voici mon rapport.

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Perché dans un arbre, l’adjudant observe discrétement.
Ils ont un peu moins fait les rigolos que la fois dernière, si leurs grandes gueules sont restées ouvertes, leurs pitreries signes d’un antimilitarisme que je ne peux tolérer fut absent, affirmatif. Ils ont gagnés en sérieux, sont rentrés dans le rang, même s’ils persistent à se balancer des vannes comme des peignes culs d’écoliers. C’est presque si je leur décernerai la médaille du patriotisme. Même s’ils ont agis de leur propre chef sans avoir trop souvent la superbe armée américaine avec eux, leurs nouveaux déboires suicidaires de chair à canon (amplement mérités pour des sous troufions comme eux incapables de voir leurs propres pieds lorsqu’ils penchent leur tête) les ont tout de même transformés en bons petits soldats. Ils sont peut-être ancrés dans leur histoire à eux, mais l’armée aura réussi à les recadrer ces petits merdeux de marginaux ! Ils auront sauvé le monde, comme chaque G.I. américain qui se respecte.

Adj. chef Poireau ; rapport (suite)

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Message de l’adjudant chef Poireau : ‘Les basanés là-bas ils ont tous de la colle sur la tête pour faire tenir leur chapeau.’
Ca me fait mal de le dire mais ces petites tantouzes de la Bad Company ont quand même vogués à travers des eaux bien troubles en s’en sortant pas trop mal. C’est vrai qu’ils ont juste trainés dans des espèces de terrains balisés, des couloirs géants à droite à gauche du monde entier, mais les champs de batailles qu’ils ont laissés étaient encore plus ravagés que ma femme lorsque je pars en perm’ ! Ca défouraillait de partout, les couvertures s’éclataient une à une que ça soit de la brique ou du bois, de la maison, du pylône ou c’que vous voulez, les véhicules et les gonzes d’en face tombaient pire que des mouches quand j’passe une semaine en planque sans m’brosser les chicots. Dans le ciel, sur terre, sur l’eau, la neige, la jungle ou le désert, là où ils passent y a pas grand-chose qui repousse. J’ai entendu parler de certains conflits surnommés Modern Warfare, j’peux vous dire qu’à côté d’ici, chez eux c’est de la baston de Playmobil. Ceci dit chez la Bad Company ils sont moins spectaculaires, font moins de trucs complètement dingues, ça restera pas dans les annales même s’ils leurs mettent profond quand même (t’as compris le jeu de mots ? Dire qu’il y a des fumiers de branleurs qui disent qu’on n’a pas d’humour chez les militaires).

957916_20100303_790screen02.jpgM’enfin, ils ont quand même très peu de mérite avec des types en face qu’ont un Q.I. de moule atrophiée et des barils explosifs rouges à la pelle à côté d’eux. J’en ai même vu qu’apparaissaient, comme ça, soudainement, comme dans un putain de film de science fiction, et qui partaient en courant sans même les avoir vus avant de faire demi tour et d’artiller… J’ai repéré beaucoup d’incohérences en tout genre, ça m’a presque fait flipper tellement c’était pas normal… Comme la Bad Company m’a vite démoralisé, je suis parti sur les champs de bataille mondiaux. Autant dire que ça relève le niveau, surtout quand c’est des membres d’une unité appelé « Polygamer » qui botte le cul des fils de zouaves du monde entier.

Pour une bande de troufions j’ai déjà vu mieux, ils ont sauvés l’Amérique et alors ? On l’a déjà tous fait au moins 5 fois chacun sans même pouvoir faire tomber des bâtiments sur la gueule des gens.

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