Petit tour chez les pirates pour l’Assassin’s Creed annuel qui arrive une fois de plus à ne pas faire déborder le vase. En soi c’est déjà une prouesse.
La nalyse n’est pas systématiquement raccord avec l’actu, elle n’est pas objective, ce n’est pas une fiche technique, elle ne fait pas de détails ou en donne tout plein selon l’humeur, elle n’est pas faites pour influencer tes achats de consommateur fou parce qu’elle n’en tirerait aucun intérêt, elle est juste écrite pour te faire partager mes goûts à moi, ton K.mi qui t’aime (un peu comme un gosse qui fait popo et qui est fier et émerveillé de le montrer à tout le monde.)
Je vous l’introduis tout entier
Finalement j’attends autant les Assassin’s Creed par plaisir d’aficionados pour jouir de la nouvelle période historique dans laquelle on va être plongé, que par curiosité malsaine tel un vautour prêt à plonger sur une proie morte et puante. A nous servir un épisode par an, Ubisoft finira par ne plus réussir à se renouveler et à nous refourguer sans cesse du Revelations (pire épisode de la série, inutile et chiant). On le sait, ils le savent. Pour essorer une licence on ne s’y prend pas autrement. Heureusement, le fait de pouvoir visiter différentes périodes historiques, souvent inédites en jeu vidéo, offre quelque chose de plus. Ce qui n’empêche pas les poncifs en matière de scénario et de gameplay…
Le pitch dans ta potch
Début XVIIIème siècle, mer des Caraïbes, vous êtes le jeune Edward Kenway (grand père du héros d’AC III), en plein âge d’or de la piraterie. Après une bataille navale vous échouez sur une île avec un type, appelons-le Michel, qui a rencard avec des gens qui ne l’ont jamais vu pour empocher une récompense. En bon pirate vous le tuez et vous vous emparez de ses vêtements pour vous rendre à sa place au lieu de rendez-vous. Il se trouve que Michel était un assassin, vous voilà embarqué dans une drôle d’aventure.
Attardons-nous là-dessus (enfin, moi, surtout…)
Un jeu de pirates AAA en monde ouvert, c’était un fantasme de longue date pour moi. Et c’est toujours difficile de juger un fantasme. Ca m’est arrivé trois fois avec GTA III, Red Dead Redemption et outre mesure L.A. Noire (après on s’étonne que je kiffe Rockstar). C’est encore plus difficile lorsque je sais que ce Black Flag n’est pas qu’un jeu de pirates, mais aussi un jeu d’assassin. Il était évident que j’allais être un peu frustré de ne pas réellement jouer les aventuriers marins qui chassent la baleine et les trésors à 100% au cours de l’histoire.
Après la clôture de la quintologie sur Desmond, ce n’est pas une mauvaise idée dans le présent d’incarner son propre rôle. En tant qu’employé de la branche divertissement d’Abstergo, vous êtes un développeur de jeux vidéo qui grâce à l’animus cherche à s’inspirer de l’univers d’Edward Kenway pour le prochain jeu de la firme (grâce aux gênes de Desmond récupérés après sa mort etc). Ce qui permet qui plus est de faire un pont avec le mode multijoueurs. Bref, supprimer presque tout élément de narration du présent, qui était sempiternellement la période ratée des précédents jeux, est donc une bonne piste bien que toujours entachée par le conspirationnisme nanard Templiers habituel. Finalement la principale erreur du jeu, c’est justement d’avoir gardé l’intrigue de fond Assassins contre Templiers, période Kenway comprise. Les uns veulent la paix en faisant tout pour garder le libre arbitre, les autres veulent la paix en faisant tout pour supprimer le libre arbitre. Ils se disputent des artefacts au pouvoir immense construits par la race des êtres qui étaient là avant les hommes, blablablabla, on connait ça par coeur. S’acharner à mettre ce conflit en toile de fond provoquera inévitablement une sensation de déjà vu à chaque fois. Il faudrait réellement s’en libérer, quitte à ce que le titre de la licence ne soit plus qu’une image de marque. Quitte à s’éloigner un peu de l’univers d’origine. A vrai dire, des templiers et des assassins, on a la sensation d’en avoir fait le tour et que tout ce qui pourra être raconté là-dessus nous fera inévitablement chier. Et c’est grâce à l’ambiance de la période historique visitée, ici celle des pirates, que l’on va prendre le plus de plaisir à jouer. A ce titre, la bande annonce finale du vrai faux jeu d’Abstergo – bien que volontairement, j’espère du moins, caricaturale – est plus enthousiasmante que celle de ce Black Flag d’Ubisoft…
Potentiellement, aujourd’hui, absolument toutes les périodes de l’Histoire peuvent être approchées par Abstergo/Ubisoft, il faut profiter de cette liberté en racontant de nouvelles histoires. Sinon les poncifs narratifs de la saga finiront par la pourrir. Black Flag prend son envol précisément lors des passages où l’on incarne un pirate qui fait des trucs de pirates. Ca aurait même pu être grandiose si ces passages, bien que nombreux, n’étaient pas tous aussi courts. Par exemple, par l’intermédiaire d’Adéwalé, quartier-maître de Kenway, on touche un peu à l’esclavage (à ce titre, le DLC à venir le mettant en vedette où il doit libérer des Haïtiens du joug français est prometteur. Riche idée que de traverser une période historique non pas comme un touriste mais justement pour participer à l’Histoire), ça aurait pu être hyper intéressant d’appuyer un peu le fil scénaristique là-dessus. J’ai souvent eu le sentiment que des moments pourtant super trippant (le passage en navire dans le marais, les visites à Nassau qui devient de moins en moins fréquentable, le passage en tant que naufragé, celui en tant que prisonnier etc) ont été sacrifié dans le temps de jeu pour mettre en place l’intrigue Assassine – qui si elle ne prend de l’ampleur que vers la fin, est tout de même le fil rouge dès le départ -. Et dès que ce côté Assassin intervient, c’est chiant et déjà vu. Voire même foiré, de Kidd que l’on devine femme dès son apparition à l’intérêt même de Kenway de jouer les sauveurs pour une confrérie, dont il se tape à la base, tout ça parce qu’il a soudainement compris qu’être un pirate bouh c’est pas bien… On nous ressert même un délire hallucinatoire/remise en question d’un cliché monstrueux et on ne peut plus soporifique… Dommage.
Le bac à sable de Black Flag est essentiel et c’est grâce à lui que la durée de vie, déjà honorable, s’allonge de manière intéressante. Quoi de plus naturel pour quelqu’un comme moi, qui attendait tant un jeu de Pirates, que de passer des heures à améliorer son navire – en pillant les autres – pour devenir une terreur des mers ? Ou de chercher des trésors, de chasser requins et baleines, d’arpenter les mers pour découvrir des îles ou des navires légendaires etc. En dehors de ça il faut bien avouer que les mécaniques de jeu habituelles commencent sérieusement à accuser le coup. Sur terre, on nous encourage toujours à jouer l’infiltration alors qu’on ne nous offre pas pleinement les moyens de le faire. A quand la possibilité de se baisser manuellement en plus de pouvoir se plaquer contre les murs ? Ca éviterait de nombreuses situations inconfortables et ça améliorerait tellement le trip. Se baisser contextuellement dans les hautes herbes s’avère frustrant à la longue. A quand la possibilité de se déguiser quand on veut et comme on veut pour approcher nos cibles plutôt que de nous forcer à le faire arbitrairement pour une pauvre mission ? A quand un côté audio plus poussé ? Les gardes ne réagissent quasiment pas au son. D’ailleurs la partie audio sur mer est assez médiocre en dehors des chants pirates. Il est temps pour Assassin’s Creed de se réinventer et à ce titre, la nouvelle génération de consoles tombe, on l’espère, à pic.
Surtout que techniquement, sur les consoles actuelles, le jeu est buggué, victime de ralentissements, de clipping, d’incohérences (les phases de transition entre cinématiques et jeu mettent encore en avant des aberrations type tenue différente etc), de nombreux temps de chargement, et en VF la syncro labiale est exécrable (préférez inévitablement la V.O.S.T.). De plus même si les villes sont vivantes et bien animées, la claque n’a plus lieu après un AC III similaire. Ainsi, si Blackflag se démarque grâce à son univers, agréable, on se demande tout de même jusqu’à quand Ubisoft va tirer sur la corde de cette manière sur quasi tous les niveaux. Il est primordial de mettre un grand coup de latte dans le gameplay, dans la narration et dans le scénario, bref, dans toutes les mécaniques de la saga, pour continuer à être ambitieux et mériter à nouveau un vrai succès critique. Et contrairement à ce que la mode le laisse penser, ce n’est pas en ajoutant des features au multijoueurs que les choses vont changer, ça permet tout au plus de garder un standard de qualité à peu près correct par rapport à la concurrence.
Les trucs à ressortir en société pour susciter de nombreux fantasmes chez les personnes de ton choix
– Dans un mail intercepté en piratant les ordinateurs d’Abstergo, on peut découvrir un échange entre les créatifs nommé « Lieux possibles ? » exploitant les gênes de Desmond. Tout en précisant bien qu’au final, ils se gardent la liberté d’approcher n’importe quelle époque grâce à l’exploitation de gênes provenant d’autres personnes (employés compris), il est intéressant de les prendre en compte :
Lignée paternelle :
15ème siècle – Renaissance Italienne
16ème siècle – Empire Ottoman
18ème siècle – Colonies Américaines / Guerre d’indépendance
19ème siècle – Nouvelle Angleterre et Middle West Américain
Lignée maternelle :
12ème siècle – Terre Sainte / Croisades
13ème siècle – Egypte et Afrique du Nord
14ème siècle – Shogunat d’Ashikaga (Japon)
18ème siècle – Révolution Française
19ème siècle – Guerres Napoléoniennes, Taïwan
20ème siècle – « Summer of Love », côte ouest américaine
Il est aussi intéressant de savoir que dans cet échange les « développeurs » trouvent intéressante la période du Far West. En résumé, tout est possible pour l’avenir de la série…
– Toujours en piratant les ordinateurs d’Abstergo, on peut découvrir une allusion à la fausse entreprise responsable du CtOS de Watch_Dogs. Sachant que l’autre titre d’Ubisoft se déroule dans un futur proche, l’easter egg est amusant.
19 Commentaires
Assassin’s Creed IV : Black Flag, la Nalyse
J’ai pas finit le jeu,je reviendrai donc en parler plus en détail après.
Chose amusante,ou pas,j’ai aimer tout les assassins,même Révélation(moins que les autres tout de même),et celui la,je le lance,et au bout de 10 min je me faisait chier.
Je me disait que finalement,ça y était,j’en avait ma claque des assassins.Dés la poursuite sur l’ile pour buter l’assassin au début,j’avais retrouvé tout les défauts du gameplay de la série.
J’ai insisté un peu,et finalement je l’aime bien aussi,le délire pirate aidant beaucoup.
Mais comme le dit K.mizol (tain t’aurais du garder l’ancien,je doit toujours vérifier si c’est un s ou un z ),y’a intérêt qu’ubi change la recette,l’indigestion guette.
Assassin’s Creed IV : Black Flag, la Nalyse
(Tu peux toujours écrire juste « K.mi » ça marche aussi :D)
J’espère qu’avec Xbox One et PS4 Ubisoft va mettre les bouchées double pour le prochain épisode.
Assassin’s Creed IV : Black Flag, la Nalyse
(Tu peux toujours écrire « connard », ça marche pas mal également :D)
Assassin’s Creed IV : Black Flag, la Nalyse
J’ai pas mal joué à celui-ci qui se trimbale le défaut majeur du 3 à savoir: la nouvelle maniabilité du moteur anvil! Je préférais vraiment les déplacements d’ac2 et ses spin offs. Je trouve les déplacements moins fluides même si je sais que les possibilités sont plus nombreuses(arbres, etc). A coté de ça et comme tu le dis K.mi l’ambiance est impec’ et le jeu est bien mieux réussi que le jeu auquel je m’attendais jouer. Coup de gueule pour tous les mecs qui jouent hors-lignes à ce jeu et qui peuvent pas accéder à des features comme la flotte de Kenway, les convois royaux à 10000 Reales, les baleines blanches, les coffres sociaux, etc(c’est arrivé à un pote à moi). Parait que le on-line est sympa(on gagnerait 10% de la fortune des joueurs qu’on aborde).
Assassin’s Creed IV : Black Flag, la Nalyse
J’ai eu le jeu une bonne semaine avant sa sortie, les serveurs n’étaient pas encore ouverts, ben du coup j’avais un milliard de fenêtres pop-up dans le jeu pour me dire que ça se connectait pas, c’était horrible. Heureusement c’est désactivable dans les options (j’ai mis un quart d’heure à trouver comment ceci dit). Le online obligatoire dans les jeux offline c’est une plaie terrible, l’enfer. Ca me fait penser à Toma021 et ses expériences sur FIFA déconnecté, t’as la moitié du jeu en moins en gros…
Sinon pour la maniabilité je préfère celle-ci que je trouve plus fluide moi, au contraire. Même si ça provoque tout de même toujours des moments relou où tu te mets à grimper sur un mur alors que tu voulais courir à côté par exemple. J’ai pesté 50 fois à ce sujet dans ma partie. Mais bon c’est un peu un revers de médaille obligatoire, le fait de tout faire en un bouton c’est quand même pratique.
Assassin’s Creed IV : Black Flag, la Nalyse
C’est un mal nécessaire on est d’accords.
Assassin’s Creed IV : Black Flag, la Nalyse
Comme je le disais en interne, par mails… je me suis pris Black Flag sur One.
Comme souvent avec les AC, il me laisse sur ma faim. Toutefois, celui-ci est sans doute celui que je préfère de la série (y a pas de mal), grâce à l’ambiance piraterie.
Mais je suis déçu qu’ils ne soient pas allés à fond dans le délire, qu’ils soient restés lisses comme des culs de bébés, au lieu de retranscrire l’esprit cradingue et brutal des pirates comme on les connait.
Les Templiers et l’Animus, ça me gonfle toujours autant… J’arrive vraiment pas à comprendre pourquoi Ubi s’obstine à saboter ses jeux avec cette histoire débile d’Animus, qui ne sert à rien, si ce n’est à niquer l’immersion.
J’ai acheté un jeu de pirates, pas un jeu où t’incarnes un hipster à la con qui joue à un jeu vidéo en réalité virtuel comme un connard !! Surtout que ces séquences sont à vomir, tant techniquement qu’au niveau du gameplay et du scénario.
Bref, Ubisoft foutez-moi à la poubelle cette licence à la con, et commencez à nous pondre des vrais jeux pour hommes, bordel à cul !!
Assassin’s Creed IV : Black Flag, la Nalyse
Je n’ais pas le jeu mais j’adore tout ce qui touche au pirates vous me le conseillez ou pas ? sachant qu’il n’y a que très peu de jeu avec pour thème la piraterie. J’ai arrêté la série AC au 2
Assassin’s Creed IV : Black Flag, la Nalyse
Moi qui kiffe l’univers des pirates, je l’ai pris exprès pour ça… Et très honnêtement, en l’absence de concurrence, il remplit parfaitement son office.
Maintenant, ce n’est pas le jeu de pirates dont je rêvais.
Assassin’s Creed IV : Black Flag, la Nalyse
Fylodindon connard de Français , assassin’s creed as toujours été avec lanimus alors si sa tte convien pas comme sa joue y pas c tout pas obligier de critiqué le meilleurs jeux ki soit … BORDEL A CUL !!!!!!!! Cannard
Assassin’s Creed IV : Black Flag, la Nalyse
Un seul mot me vient à l’esprit : Analphabète !
Assassin’s Creed IV : Black Flag, la Nalyse
Moi c’est « raclette », mais je commence à avoir faim aussi…
En même temps, se faire traiter de canard, c’est plutôt sympa.
Assassin’s Creed IV : Black Flag, la Nalyse
Moi ça me rassure sur l’avenir de mes filles : Elle sont en 5 et 6ème et font dix fois moins de fautes…
Assassin’s Creed IV : Black Flag, la Nalyse
Moi je suis assez d’accord avec Edward pour dire que Fylo est un connard de français, quoique français j’ai jamais vu ses papiers, ça vaudrait le coup de vérifier.
Assassin’s Creed IV : Black Flag, la Nalyse
Moi je serai d’accord avec celui qui dira que Fylo est vieux.
Bon sang, tes enfants sont en 5ème et 6ème ?!?
Assassin’s Creed IV : Black Flag, la Nalyse
Fylo est vieux !!!
Assassin’s Creed IV : Black Flag, la Nalyse
Je suis peut-être vieux, mais moi je n’emploie pas des expressions surannées tel que « Bon sang »…
J’dis ça, j’dis rien.
Assassin’s Creed IV : Black Flag, la Nalyse
Je suis d’accord avec toi Nachcar.
Et le mot suranné en lui-même est suranné.
Assassin’s Creed IV : Black Flag, la Nalyse
Moi je trouve que vous salopez les pages commentaires de ma belle nalyse de AC IV.