1 jour 1 jeu, Dandara

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Bon vous avez compris que je suis en arrêt et que pour me reposer, j’ai choisi de relever un challenge débile, tous les jours je fais un jeu du PS+ pour voir si l’offre catalogue vaut le coup quand on pioche dedans au hasard.

Dernière ligne droite, dernière semaine, je commence à fatiguer alors osef du hasard aujourd’hui je prends Dandara. Ça devrait être que du bonheur.

Dandara est un métroidvania qui a pour originalité de ne pas pouvoir se déplacer librement. Ce qui est assez handicapant et perturbant au début. Heureusement elle sait tout de même bouger via un système de rebond. Tous nos déplacements se feront donc de la sorte. Ancré au sol, on oriente notre stick et on vise une plateforme (blanche car vous ne pouvez pas rebondir partout) et en cliquant on se propulse vers cette dernière. On est une sorte de boule de billard qu’on va déplacer en bande. J’insiste sur ce point car c’est LE gros point différent de n’importe Métroid. Sinon c’est en gros la même chose. On va se perdre, on va acquérir des pouvoirs qui vous débloquer des nouvelles zones d’exploration et on va pas comprendre grand chose mais on va tout faire pour tout explorer.

Ça se voit pas comme ça, mais c’est un style que j’aime beaucoup. Sauf le côté aller-retours sans savoir où aller. C’est d’ailleurs pour ça que Prince of Persia, qui vient de gagner 4 pégases au passage, est devenu la référence du genre moderne. Ok, il détrône pas les tous meilleurs, mais il modernise parfaitement le concept. Mais aujourd’hui je joue à Dandara alors assez parler des autres.

Certains plans sont jolis mais c’est dommage que la majorité du jeu soit un peu trop minimaliste

Dans un style en Pixel assez joli, même si la suite de l’aventure devient plus monotone, le jeu s’en sort très bien niveau ambiance. L’histoire qui est assez flou tourne autour du sel et d’un méchant qui a corrompu le monde, pour faire simple. Dans l’édition Trials of fear le « plaisir » est prolongé avec quelques mondes en plus. Forcément n’ayant pas joué à l’édition originale, je regrette un peu de ne pas pouvoir finir l’histoire de base sans aller me perdre des heures dans ces nouvelles zones. D’autant plus en n’ayant qu’un jour pour faire le jeu.

Ce qui m’emmène sur mon paragraphes de reproches faits au jeu. Déjà, le repop des ennemis. C’est le genre de jeu, où on se perd facilement mais alors si les ennemis réapparaissent, il devient vraiment pénible de faire des va-et-vient. Ensuite, le concept s’essouffle un peu avec la progression. Peu de nouveautés qui viennent nous tenir accroché à notre pad. D’ailleurs même graphiquement le jeu ne semble pas chercher à nous surprendre contrairement au lancement de l’aventure avec de beaux plans. Enfin, je vous ai déjà parlé du fait que ça m’énerve de me perdre dans ce genre de jeu. Plus on avance et moins on sait où on va. On peut sauvegarder notre progression en passant dans des feux de camps, et aussi level-up au passage. Sauf qu’on manque drastiquement de ces campements. Au bout de 6h de jeu je dois avouer que j’ai commencé à regretter mon choix du jour. Déjà que je ne savais plus bien si j’étais justement dans les nouvelles zones ou dans la trame principale mais alors de repartir 12 salles en arrière parce que j’ai pas croisé un feu de camp sur ma progression, ça, ça m’a rendu dingue.

Au final, alors que j’approchais de la fin du jeu (youtube est ton ami pour vérifier cette info), impossible de trouver un campement dans la zone des rêves. La troisième mort me renvoyant loin en arrière à été celle de trop et j’ai supprimé l’application de rage en hurlant des insultes à ma télé (qui je vous rassure n’a pas eu l’air touchée par ma méchanceté).

Oui Dandara a une histoire mystérieuse… comme beaucoup d’autre

Alors oui je valide Dandara, bien sûr, qui est un très bon metroidvania mais bordel, va bien te faire voir avec tes campements de merde et ta zone des rêves toute pourrie !

 

 

 

 

 

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