Sur les traces de Darwin, Nature & Découverte

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On part à la rencontre des espèces animales de la planète, à l’époque où il existait encore des animaux ailleurs que dans des zoo…

Photo non contractuelle : Le (gros) chat n’est ni inclus dans le jeu de base, ni un bonus Kickstarter

Après Wingspan de chez Matagot, c’est au tour de Sorry We Are French de faire dans le Familial-Plus ludo-éducatif façon fiche WWF de notre enfance (enfin la mienne). En effet, avec Sur les Traces de Darwin, l’éditeur français nous propose d’incarner de 2 à 5 jeunes naturalistes triés sur le volet afin d’assister Charles Darwin dans la rédaction de son Origine des espèces. Vous allez donc parcourir les 5 continents afin d’observer les différentes races de mammifères, volatiles, reptiles et insectes et ainsi compléter votre carnet de naturaliste avec les petites tuiles qui vont bien, illustrant chacune de ces espèces. Pour ce faire, vous aller devoir voyager en bateau autour du globe, représenté par un carré de 3 tuiles x 3 ; de quoi alimenter l’argumentaire complotiste des platistes d’ailleurs. A chaque escale du HMS Beagle, le célèbre navire de la Royale Navy, vous pourrez étudier l’une des trois espèces dévoilées (les trois tuiles de la colonne ou de la ligne qui face face au navire) en l’ajoutant à votre carnet. Si vous récupérez la première tuile qui vous fait face, vous avancez alors le bateau d’une case (dans le sens des aiguilles d’une montre), avant de passer la main à votre voisin de table. Si vous récupérez la deuxième ou troisième tuile de la ligne/colonne, vous avancez alors de deux ou trois cases. Cette action est plus ou moins la seule règle qui définit le jeu de SWAF ; avouez qu’on fait difficilement plus simple, non ?

Darwin et son navire, le HMS Beagle
Le carnet de naturaliste se remplit petit à petit, jusqu’à ce qu’il contienne 12 tuiles

Bon, j’avoue j’exagère un peu ; déjà parce que prendre une tuile n’est pas la seule action possible. En effet, au départ chaque naturaliste est accompagné d’un guide local et peut, au fil de la partie, en engager jusqu’à deux. Ces guides vont vous faciliter la vie, en vous permettant d’avancer ou de reculer le bateau d’une case avant de choisir votre tuile. Ou, plus radicalement, de remettre les trois tuiles qui vous font face dans la pioche et de les remplacer par trois nouvelles. En sus de cette action facultative, mais néanmoins supplémentaire, il faut également connaître les différentes manières de scorer pour remplir son carnet de manière efficace. Celles-ci sont au nombre de 4 (voire 5). La plus simple, c’est d’additionner les points de victoires figurant sur chacune des tuiles visibles de votre carnet. La deuxième, c’est de multiplier les boussoles obtenues en cours de partie (lorsqu’une tuile est surmontée du symbole en question) par le nombre de tuiles visibles surmontées d’un parchemin. La troisième, c’est d’additionner le nombre de publications (5 points par publication), obtenues en complétant une ligne (les classes Volatile, Mammifère, Reptile ou Insecte) ou une colonne (le continent Amérique, Europe, Asie ou Océanie). La quatrième, c’est d’additionner les théories effectuées au cours de la partie, offrant divers multiplicateurs (1 point/mammifère, 2 points / publication, 1 point par tuile d’un même continent, etc.), et obtenus lorsqu’on superpose deux tuiles d’une même classe et d’un même continent. Enfin, la cinquième façon de scorer, c’est d’être en possession du marqueur Darwin en fin de partie (les tuiles surmontées d’une couronne), rapportant deux points à son détenteur. Et cette fois j’en ai fini avec les règles… C’est simple, non ?

Empiler des tuiles permet de récupérer une théorie dans la pioche
Ça fait toujours plaisir de voir du matériel de qualité… tuiles épaisses, sac en toile, plateaux cartonnés. Du joli boulot.

Enfin fini, pas tout à fait. En vrai, j’ai oublié de vous parler de la fin de partie, qui se déclenche au moment où la pioche s’épuise (en gros, quand chaque joueur totalise 12 tuiles sur son carnet). J’ai aussi oublié de vous parler des figures historiques, sorte d’influenceurs tik-tokeurs du 19ème siècle qui traîneront parfois leurs guêtres sur la carte principale, et vous attribueront quelques bonus divers et variés lorsque vous les recruterez. Mais cette fois, c’est terminé. Promis, juré, craché !  Non seulement les règles sont simples et s’apprennent en 2 minutes, et à tout âge (même Smy peut y jouer donc), mais en plus, les tours de jeu sont fluides et très rapides. De plus, à l’instar d’un Aventuriers du Rail où votre femme vous quitte si vous jouez blocage, vous pouvez très bien la jouer seul dans votre coin, à la cool en famille, ou choisir de la jouer petite-pute-blocage© entre potes, tant un seul coup d’œil sur le plateau du voisin vous permet d’identifier aisément les coups qui le feront chier. Rapide, fun, convivial et suffisamment riche pour multiplier les parties sans trop se lasser, Sur les traces de Darwin est pour moi le jeu de l’été, parfait pour enchaîner les parties bien au sec, pendant les longues soirées pluvieuses de vos vacances…

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