Il y a une semaine et demie je me faisais chier… J’ai donc décidé d’aller me balader à Cannes. Et plus précisément au FIDJ.
Cannes
Les 25, 26 et 27 février de cette année (étant toujours à la bourre sur mes articles je préfère préciser l’année) s’est tenue la 25ème édition du Festival international des jeux de Cannes… à Cannes… Alors ici point de Georges Clooney, point de Brad Pitt et encore moins de superbes représentes du sexe féminin montant les marches du Palais des Festivals. Non non, là c’est plutôt Geeks aux cheveux gras, lunettes et boutons plein la gueule. Quoi ? Comment ça c’est cliché ? Jeux ne rime pas avec Geek ? On m’aurait menti ? Quoi de mieux et de plus efficace que d’aller vérifier par soi-même ?! Et puis c’est que j’ai besoin de vacances moi. Allez en route pour Cannes. Enfin en vol pour Cannes devrais-je dire (oui je suis pété de thunes et alors ?!).
C’est donc la tête pleine de clichés foireux que je me suis rendu sur place. Et là premier constat : Mais ça caille sa maman à Cannes ! Deuxième constat : Mais ils sont où les Geeks ? Et les babes ?!!! Y A PAS DE BABES ???!!!! Quoi mais c’est du jeu de société et pas du jeu vidéo ?! Bon c’est pas bien grave, je dirais même que ça tombe plutôt bien car je suis un grand joueur… petit par mes « prestations » mais grand par la passion… C’est beau ce que je viens d’écrire mais je ne suis pas certain que ça veuille dire grand-chose… Alors au milieu des nombreuses parties et des divers rencontres avec les auteurs et dessineux de jeux de société, j’ai pu mettre mes sales pattes sur quelques jeux vidéo et notamment celui qui nous intéresse aujourd’hui : Dungeon Twister.
Dungeon quoi ?
Dungeon Twister est à la base un jeu de société pour 2 joueurs créé par Christophe Boelinger. Le but du jeu est simple : marquer un certain nombre de points en tuant les membres de l’équipe adverse ou en faisant sortir plusieurs de ses propres personnages ou mieux encore, en faisant un mix des deux. Tout ceci dans un joyeux bordel de salles labyrinthiques, de fosses et de herses infranchissables. De plus les salles sont mobiles. C’est à dire qu’il est possible de les faire pivoter pour bloquer un ennemi par exemple. Ajouter à ça des objets spéciaux placés secrètement par les joueurs à des endroits stratégiques ainsi que des personnages aux capacités diverses et variées et vous comprenez qu’on est face à un bon gros jeu casse-tête avec très très peu de hasard. Les cerveaux chauffent pour réaliser les meilleurs coups. En gros c’est un peu la rencontre entre les Échecs et Donjons et Dragons.
Eh bien oh joie ! Les sympathiques petits gars de chez Hydravision (les voilà mes têtes de geek – oh c’est bon c’est une blague !) portent le bazar sur Xbox live arcade et PS store (et un jour sur PC). Et de fort belle manière qui plus est. Déjà, pour les gens ne connaissant pas le jeu, ils ont pensé à un tutoriel en 20 missions. Pas cons les mecs hein ? Les pros qui maîtrisent déjà le jeu ne sont pas laissés pour compte. Pour eux il y a un sympathique mode challenge à difficulté croissante. Contrairement à ce que l’on aurait pu penser il n’est pas question d’une IA meilleure de partie en partie mais plutôt de handicaps qui mettront des bâtons dans les roues du joueur. Une fois tous ces modes retournés il ne restera plus qu’à affronter l’IA. De l’aveu des développeurs, l’IA est assez facilement battable par des joueurs habitués. En gros va falloir se tourner rapidement vers le multi en ligne… Et uniquement en ligne. En même temps je m’imagine mal jouer sur le même écran que mon adversaire sachant que certains éléments (comme les cartes combats) doivent être joués secrètement.
Ça va twister chérie
Je viens de me rendre compte que j’entamais ma troisième page. Trois pages ! Vous vous rendez-compte ? Même pour une critique d’un jeu déjà sorti je n’en rédige que deux. Là le jeu ne sort pas avant juin et j’en suis à ma troisième page (et dernière hein, faut pas déconner non plus). Je suis d’ailleurs en train de me dire que je ne vais pas avoir grand chose à écrire pour la critique du jeu. Après cette soudaine prise de conscience inutile et dont tout le monde se fout, retournons à nos donjons (roh la vache je me suis surpassé sur ce coup là !).
Le multi donc proposera des parties paramétrables selon le niveau des joueurs. Du genre créer une partie avec les éléments déjà en place. Il sera par exemple aussi possible de régler le chrono pour ne pas que les joueurs ayant le cerveau un peu lent fassent s’éterniser les parties. Ah et chose importante, les débutants ne seront pas dégoutés du jeu en tombant face aux pros. Non, parce qu’il y a réellement des fous furieux. Y a même un championnat du monde et tout. Donc normalement si les développeurs ont bien bossé, on rencontrera des gens de notre niveau. C’est mieux… Dans l’ensemble les petits gars ont bien bossé quand même. Tout est fluide, ergonomique, on a accès à toutes les infos rapidement et pour ne rien gâcher le rendu graphique est plutôt pas mal. Et puis finies les erreurs de règles. Bon bah maintenant faut attendre la sortie du jeu… Il est fini… Faut juste être patient…
2 Commentaires
Nos sales pattes sur Dungeon Twister
Juste pour l’anecdote, il y a quelques années j’ai fait du gonzo journalisme en bossant au salon du jeu en question en tenant le stand Xbox (oui, y avait un stand Xbox) et en faisant un reportage en vivant en immersion pendant une semaine à l’hôtel avec plus d’une dizaine de joueurs qui participaient au championnat de France de Dead or Alive, Guilty Gear, SoulCalibur, Halo etc. Un souvenir impérissable qui m’a bien fait prendre conscience de ma médiocrité aberrante en jeux de baston et que j’étais bien loin d’être un taré du jeu vidéo (les mecs, tu te couchais à 2 heures du mat’, t’entendais qu’ils bastonnaient leur stick arcade depuis 19 heures, tu te réveillais à 7 heures pour aller bosser, t’entendais les mecs qui bastonnaient leur stick arcade… à croire qu’ils ne dormaient jamais) 😀 Et y avait de bien belles anglaises et ukrainiennes à l’hôtel aussi (Cannes ça vaut le coup). Sinon, rien à voir, mais j’suis même monté dans les coulisses de l’auditorium (là où est tourné la remise de prix du Festival de Cannes, celui du film) pour filmer les nerds en action.
Ah et pour finir sur cette parenthèse dont tout le monde se fout, la BAC de Cannes a quand même réussi à venir me faire chier (fouille et compagnie) alors que je remontais à l’hôtel un soir après le boulot, tranquillement, avec mon appareil photo, en nous prenant pour des gangsters moi et le pote avec qui j’étais(à 4, en civil bien sûr, avec le brassard orange, à me demander la facture de mon APN, si j’ai une arme blanche, de la dope et si j’suis pas un trafiquant, voleur, violeur etc, sacré souvenir aussi). Bref, ça a l’air sympa Dungeon Twister.
Nos sales pattes sur Dungeon Twister
Les flics auraient jamais du te laisser partir :p