Mundus Novus, petit commerce entre amis

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Étant en plein dans les jeux de cartes en ce moment, je vous propose cette fois-ci de se pencher sur Mundus Novus, un jeu de carte sur fond de commerce et d’explorateurs espagnols du 16ème siècle.

C’est quoi ?

Un jeu de cartes de Bruno Cathala et Serge Laget (également auteur des chevaliers de la table ronde) qui se fait donc sur fond de commerce et d’explorateurs du 16ème siècle. Et contrairement à ce que peut raconter Nach’ sur les forums de Polygamer, rien de gênant sur ce jeu. Il faut juste savoir dans quoi on met les pieds. On n’est pas sur un gros jeu de civilisation ni de développement mais bien sur un petit jeu de commerce et d’échanges. Le but va être de collectionner des cartes ressources un peu à la façon d’un jeu des sept familles mais en fait ça n’a rien à voir – heureusement. Le thème est surtout présent dans les cartes développements où certains explorateurs ou bâtiments vont vous permettre d’augmenter votre nombre de cartes en main à chaque manche ou d’échanger certaines cartes.

Dans la boite.

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Pour une fois pas besoin d’une table spéciale gamers. Le jeu est rapide et prend peu de place.

Comme dans la plupart des jeux de cartes, on ne trouve pas masse de matos mais il est vraiment de bonne qualité. Je vais pas m’emmerder voici le contenu de la boîte tel qu’il est décrit par Asmodee : La boîte de jeu contient 1 jeton Maître du commerce ; des jetons Doublons : 30 jetons de valeur 10, 30 jetons de valeur 5 et 30 jetons de valeur 1 ; 120 cartes Ressources composées de : 16 cacao, 16 maïs, 16 tabac, 12 café, 12 coton, 12 canne à sucre, 8 pomme de terre, 8 indigo, 8 vanille, 12 reliques incas ; 44 cartes Développement procurant des avantages spécifiques ; 6 jetons Événement ; 1 règle/aide de jeu.
Comme je le disais au début, le matos fourni est de bonne qualité, le carton est bien épais, les illustrations et la qualité des cartes sont très bonnes et le format des cartes est standard. Ça parait inutile comme info mais si vous aimez le jeu vous serez bien content de trouver facilement des protège-cartes.

Comment on joue ?

Le jeu est construit autour de 9 cartes ressources différentes comme le cacao ou l’indigo par exemple. A chaque carte correspond une valeur entre 1 et 9.
A chaque tour, une main est distribuée a chaque joueurs (5 cartes au début). Le maître du commerce (déterminé a chaque tour) choisi combien les joueurs vont échanger de cartes avec les autres, chacun pose devant lui le nombre de cartes désigné (entre 2 et 4). Le joueur qui a posé la combinaison avec la plus haute valeur devient maître du commerce pour ce tour. Ensuite les joueurs procèdent à une étape d’échange sous forme de pioche. Chacun piochant chez un voisin au choix qui a son tour va piocher et ainsi de suite. Le but est de former des combinaisons de cartes identiques pour se payer des développements, qui vont aideront pour la suite (comme avoir des cartes en plus ou pouvoirs changer leur valeur par exemple) ou des combinaisons de cartes toutes différentes qui vous seront payées contre des doublons (les points de victoire). Le premier a en avoir accumulé 75 gagne la partie.
Enfin, a chaque tour, sauf le premier, intervient un évènement qui perturbe la mécanique (entrepôts inutilisables, changement de valeur des combinaisons…).
Le jeu est donc très fluide et rapide selon les parties. Les stratégies sont assez variées en fonction de la pioche de cartes développements. Mundus Novus est un jeu simple dont le seul défaut est peut être sa durée par rapport à sa simplicité. Un simple jeu d’échange qui dure parfois plus de 30 minutes selon la concentration des joueurs ça peut paraître long pour certains.

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Un truc qui m’énerve c’est qu’on se rend jamais compte sur les images des news de jeux. En fait la boite est petite

Pour conclure

Bruno Cathala, Serge Laget et Asmodee nous propose un petit jeu de carte très facile à prendre en main, rapide et avec une dimension tactique assez intéressante. Seul point noir, vu la forte actualité ludique aujourd’hui, ce jeu a peut-être du mal à tenir la distance face à l’attrait constant de la nouveauté.

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