Les Aventuriers du Rail Royaume Uni – Collection de plateau N°5, enfin du neuf

Voici les 12eme et 13eme plateaux pour les aventuriers du rail. J’aurai aussi pu commencer en annonçant la 17eme extension de la série mais ce qui est marquant c’est que j’attende encore avec impatience chaque extension. Et je ne sais pas si c’est cet amour pour la série ou pour Days of Wonder qui a poussé ces derniers à prendre en compte mes remarques… car oui j’ai découvert qu’ils lisent bien mes tests et qu’ils écoutent même mes recommandations. Normal je suis un homme sage.

C’est quoi ?

Après deux collections de plateaux décevantes, l’Afrique et les Pays-Bas testés ici (surtout décevant que les deux n’aient pas été regroupés dans la même extension), les aventuriers du rail reviennent pour nous offrir non pas un mais bien à nouveau deux plateaux, Grande-Bretagne et Pennsylvanie.

Si vous ne connaissez pas la série du tout, un bon aperçu traine toujours sur le site. Je vous en parlais ici.

L’extension Grande-Bretagne apporte comme nouveauté des cartes développements et concessions qui permettent de construire au fur et à mesure des trains plus grands pour les routes plus longues, des ferries ou encore de relier les différents pays.

Le plateau Pennsylvanie, lui, est un espèce de mix entre Les aventuriers du rail et Europe Airlines également de Alan R. Moon. On y retrouve des compagnies ferroviaires dont on va devoir prendre des actions pour recevoir des bonus en fin de partie.

Dans la boîte

Étant une extension et non un « stand-alone », la collection de plateau présente assez peu de matériel puisqu’il faut se servir d’une boite de base pour pouvoir y jouer. La boite contient donc :
Un plateau du Royaume-Uni (2 à 4 joueurs) et au verso un plateau de la Pennsylvanie (2 à 5 joueurs). De nouvelles cartes « Wagons » et « Technologie » (Royaume-Uni) et de nouvelles cartes « Action » (Pennsylvanie) ainsi que les cartes « Destination » et les règles de chaque plateau

Comment on joue ?

Comme aux Aventuriers du Rail avec les nouveautés en plus.

• Le plateau Grande-Bretagne se joue avec des restrictions de base. Vous ne pouvez construire de trains que sur les routes de un à deux espaces et seulement en Angleterre. Pour changer de pays, il vous faudra acheter (en joker) une concession pour le pays désiré. Pour les routes de trois espaces, il vous faudra une nouvelle technologie à acheter dans les cartes de développement. Pareil pour les routes de 4 et 5 espaces ou pour les ferries. D’autres cartes vous feront bénéficier de bonus, du type +2 points par ferry ou +1 par route.
  
• Le plateau Pennsylvanie ajoute des compagnies ferroviaires et un système de bourse. Toutes les compagnies ont un nombre d’actions limité. Quand vous vous emparez d’une route, vous pouvez piocher une carte « Action » d’une compagnie présente le long de cette route. A la fin de la partie, le joueur majoritaire sur une compagnie prend le maximum de points (de 7 à 30 selon l’importance de la compagnie) puis le second prend un peu moins de points puis le troisième encore moins et ainsi de suite. Les plus petites compagnies n’auront des points que pour deux ou trois actionnaires. Ainsi en plus de ses cartes objectifs habituels, une certaines course aux actions s’instaure.

Pour conclure

Days Of Wonder nous livre un excellent opus avec deux façons assez neuves de jouer aux aventuriers du rail. J’ai vraiment eu le coup de cœur pour le plateau Pennsylvanie qui renouvelle complètement le jeu avec le système d’actions. La diversité proposée pour faire des points apporte vraiment de nouvelles tactiques. Perso ça rend fou ma copine quand en fin de partie plutôt que de reprendre des objectifs, j’utilise mes derniers trains aléatoirement sur la carte afin de compléter mon stock d’actions. N’aimant pas les jeux stratégiques elle trouve que je fais de l’anti-jeux. Moi j’apprécie vraiment (plus que de la voir rager) l’alternative qui s’offre à nous pour compléter notre score.

Le plateau Grande-Bretagne est également assez novateur mais pour ma part je pense qu’il ne s’imposera pas chez moi même si c’est toujours agréable de pouvoir varier les plaisirs.