Vous avez envie d’oublier la crise ? Vous voulez claquer le plus d’argent en le moins de temps possible ? Last Will est fait pour vous !
C’est quoi ?
Last Will est un jeu de Vladimir Suchý et édité chez nous par IELLO. Les joueurs (de 2 à 5) y incarnent les neveux d’un tonton fortuné fraîchement décédé. Dans son testament le tonton déclare que celui qui aura dépensé en premier la somme qu’il a fixé sera l’héritier du reste de sa fortune. Et quoi de mieux que de grands repas, de belles croisières ou de simples ballades en calèche pour dépenser l’argent du défunt ? Voilà un pitch qui fait rêver en ces temps de crise…
Dans la boite
Le jeu est composé principalement de cartes. Car oui, même s’il y a plusieurs plateaux de jeu, Last Will est un jeu de cartes. Celles-ci sont d’ailleurs fort bien illustrées. Personnellement j’aime bien ce style cartoon époque Victorienne, ça colle bien au thème qui se veut malgré tout un peu décalé. Histoire de coller au thème jusqu’au bout, les pions coursiers sont en forme de chapeau Haut De Forme. Le tout est encore et toujours de bonne qualité avec des plateaux bien épais et toute une tripotée de pions et de billets. D’ailleurs petite déception tout de même au niveau des billets, ils sont trop petits. J’aurai aimé de vrais faux billets pour me la péter façon flambeur. Rien de grave hein, c’est juste histoire de pinailler un peu.
Comment on joue ?
A tour de rôle les joueurs vont placer un pion sur la piste de planification. L’emplacement choisi déterminera le nombre de cartes que le joueur va immédiatement pouvoir piocher, le nombre de coursiers qu’il aura à sa disposition pour ce tour (une partie sera composée de 7 tours maximum) et le nombre d’actions qu’il pourra effectuer. L’emplacement choisi déterminera également l’ordre du tour de jeu. Les emplacements offrants le plus de « possibilités » se trouvant évidemment en fin de piste. Alors, jouer en premier pour ne pas se faire piquer la carte désirée ou s’assurer un plus grand nombre d’actions ?
Une fois la phase de planification terminée les joueurs placent à tour de rôle leur(s) coursier(s) pour piocher des cartes face cachée (au hasard), prendre une carte face visible (pas au hasard donc), prendre une extension pour son plateau individuel, influer sur le marché de l’immobilier, etc.
Vient ensuite la phase d’action qui offre la possibilité de placer des cartes sur le plateau individuel, de dépenser l’argent de tonton en jouant des cartes à effet immédiat ou en activant celles déjà placées sur le plateau du joueur. Le nombre de cartes que vous pourrez jouer dépendra du nombre d’actions que vous accordera l’emplacement choisi lors de la phase de planification. Certaines cartes donnent des actions supplémentaires. A vous de gérer vos cartes au mieux et de réaliser des combinaisons onéreuses. Par exemple pour dépenser plus d’argent il serait peut-être bien de ne pas aller au restaurant seul. Tenez, emmenez-y votre chien, ça vous coûtera plus cher et vous rapprochera de la victoire. A moins que vous ne préféreriez investir dans l’immobilier et dépenser votre argent pour entretenir vos propriétés puis les revendre le moins cher possible en faisant dégringoler le cours de l’immobilier.
Pour conclure
Quelque peu sorti dans l’anonymat, Last Will est un très bon jeu. Jeu relativement simple qu’on pourrait presque classer dans la catégorie « jeu familial ». L’iconographie présente sur les cartes demandera une ou deux parties pour être assimilée. Rien de trop gênant de se coté là. Et même si le hasard dû au tirage des cartes et le manque d’interaction directe avec les autres joueurs (en dehors de la phase de planification) pourra en gêner certains, Last Will mérite qu’on s’y attarde. Et pour ne rien gâcher, il tourne très bien de 2 à 5 même si les configurations 3/4 joueurs sont selon moi les meilleures.
1 Commentaire
Last Will, c’est quoi la crise ?
Le jeu est plutôt sympa. C’est un peu perturbant de devoir perdre de l’argent, mais au moins ça change.
Par contre je trouve la règle très mal foutue. Y a plein de petites zones d’ombre.