Qui qui n’a pas eu de nouveau jeu depuis 1 an ?? C’est moi ! Et quoi de mieux pour reprendre en douceur que de retourner vers son premier amour, Days of Wonder avec une petite boite pour ne pas se faire pourrir à la maison. C’est parti pour effectuer des livraisons de marchandises le plus rapidement possible !
C’est quoi ce jeu ?
Corinth est un petit jeu de dés (mais pas que) pour 2 à 4 joueurs, de Sébastien Pauchon et donc édité chez Days of Wonder. Une partie dure moins d’une demie-heure et son but est simple, être plus rapide que vos adversaires pour expédier tout un tas de marchandises. Et parce qu’il y a, bien sûr, une belle histoire derrière vos lancés de dés, je laisse la présentation intacte :
CORINTHE, IVe siècle avant Jésus-Christ. Sous un soleil de plomb, des marchands viennent des 4 coins de la mer Méditerranée pour vendre leurs marchandises : tapis de Perse, huile d’olive de Crête, raisin de Rome ou épices d’Égypte, autant de produits dont le luxe peut assurer la richesse des plus ambitieux…
Vous jouez l’un de ces marchands. Envoyez votre fidèle intendant au marché, livrez vos marchandises aux meilleures boutiques du port, faites construire les bâtiments qui vous aideront à vous développer et devenez le plus célèbre de vos pairs… Dans quelques semaines, on saura lequel d’entre vous restera dans les annales comme le meilleur marchand de Corinthe.
Dans la boite ?
Corinth bénéficie d’une boite réduite qui correspond tout à fait à ce qu’elle contient. On retrouve en effet 1 plateau port, un bloc de 150 feuilles de jeu, 9 dés blancs, 3 dés jaunes et 1 livret de règles. Du coup vous pouvez même jouer au bureau il suffit d’imprimer une feuille de jeu sur le site de Days, de venir avec ses dés et hop c’est parti pour une petite partie en douce.
Comment on joue ?
Je vais commencer par faire des comparaisons de jeux qui n’ont rien à voir. Du coup comme dans un aventurier du rail ou dans Deep Blue (dont la critique arrive prochainement), on joue à Corinth en faisant juste une action par tour. Ça va donc super vite. Personne ne s’ennuie pendant 20 minutes en attendant son tour pendant que Fylo triche pour faire 36 combos d’actions improbables (et surtout inexpliquées).
Donc pour faire simple :
Le premier joueur lance les dés. Tous les dés de la valeur la plus haute vont sur l’or. Tous les dés de la valeur la plus basse vont sur les chèvres. Puis on classe les dés restants en montant sur le plateau d’abord l’huile d’olive, puis le vin puis les tapis et, s’il reste encore des dés, sur les épices.
Ensuite et chacun son tour en partant du premier joueur, on choisit un groupe de dés et on l’ajoute à sa fiche de jeu. Pour les chèvres et l’or, il suffit d’entourer le nombre correspondant sur sa fiche. Pour les 4 autres, on choisit un magasin que l’on souhaite expédier et on essaie de le remplir afin de récolter les points correspondants.
Si aucune action par groupe de dés n’est intéressante, vous pouvez aussi choisir un dé pour sa valeur et faire autant de déplacement avec l’intendant. Ce dernier permet d’obtenir des bonus pouvant être des dés jaunes, des points ou des marchandises supplémentaires.
Enfin après avoir fait votre action et si vos finances vous le permettent, vous pouvez acheter un bâtiment parmi les 4 disponibles afin de bénéficier d’un bonus permanent.
C’est comment du coup ?
C’est rapide. C’est efficace. C’est simple sans être simpliste. En gros c’est tout ce qu’on demande à ce genre de jeu. Petit bémol toute fois à deux joueurs, si le jeu fonctionne, le manque d’imprévu rend les parties un peu trop simplistes. A plusieurs, il est rare de pouvoir piocher ce que l’on voudrait et c’est là que ça devient intéressant et que l’intendant prend plus d’importance. J’ai attendu d’enchainer quelques parties en soirée ou au taf avec différentes personnes pour avoir un bon aperçu et il fonctionne toujours bien en plaisant à tout le monde.
Conclusion
Corinth est un jeu très rapide (20 minutes, une fois la première partie passée) auquel vous pouvez jouer facilement n’importe où et avec n’importe qui. Rien que pour ça j’ai plutôt été conquis. Pour le reste il faut savoir que j’ai toujours été un maudit du lancé de dés. Et avec juste ce qu’il faut de tactique pour lisser le hasard lié aux lancers, Corinth a su me séduire.
Si vous désirez en faire l’acquisition, je vous conseille toujours Ludifolie : Corinth