Incarnez un jeune architecte belge et développez votre influence sur le Bruxelles du XIXème siècle, afin de marquer la ville de votre empreinte indélébile. Le jeu idéal pour redonner la frite à vos soirées J2S !
C’est quoi ?
Bruxelles 1893 est un jeu de Etienne Espreman édité par Pearl Games, à qui l’ont doit Troyes et Ginkopolis. Comme son nom pourrait l’indiquer aux plus observateurs d’entre vous, il se déroule dans la capitale belge, à la fin du XIXème siècle, où quelques rebelles excentriques bousculèrent les codes de l’architecture et transformèrent la cité en temple de l’Art Nouveau. C’est à cette aventure qu’on vous demande de prendre part ici, afin de devenir l’un des architectes les plus influents de ce qui allait devenir le centre névralgique de l’Europe.
Dans la boite
A gros paquet, gros matos. C’est ce que m’ont toujours répété les ex qui ont ponctué ma vie, et ce Bruxelles 1893 ne déroge pas à la règle. La boite est donc pleine à craquer de cartes, de tuiles et autres petits cubes en bois qui vont bien, afin d’illustrer les différents éléments dont vous aurez besoin pour accroitre votre renommée. Bien vu également, les plateaux individuels avec chacun leur petite particularité visuelle, autant de témoins du soin apporté par l’éditeur à leur jeu.
Comment on joue ?
Les règles, assez complexes à appréhender du fait du grand nombre de possibilités offertes durant la phase d’action, s’avèrent finalement assez simples une fois assimilées. Il s’agit purement et simplement de pose d’ouvriers (ici appelés Assistants), afin d’accomplir diverses tâches comme Créer ou Vendre une œuvre d’art, se procurer des ressources, construire un bâtiment ou encore activer son réseau de connaissances parmi les notables belges. La singularité, c’est que le plateau de jeu est scindé en deux : Une partie Art Nouveau, où le quartier bruxellois y est représenté et où chaque joueur à loisir d’organiser ses activités comme bon lui semble. Puis une partie politique, représentant la face cachée de Bruxelles, où les affaires surfent dangereusement avec la légalité. Cette partie du plateau vous permettra essentiellement de contourner les restrictions du quartier Art Nouveau, mais en contrepartie, peut envoyer l’un de vos assistants au Palais de Justice, où il sera entendu par la brigade financière ; bien trop embourbé dans les affaires donc, pour vous être utile les tours suivants. Là où ça se complique, c’est que pour réaliser les différentes tâches proposées sur le plateau Art Nouveau, vous allez devoir investir de l’argent, beaucoup d’argent. Car le joueur ayant le plus dépensé, sur une colonne du quartier quadrillé, remporte la carte qui lui correspond en fin de tour. Ces cartes, lui permettront alors de faire sortir l’un de ses assistants du Palais de Justice, de pouvoir activer d’avantage de relations ou encore d’accroitre son niveau d’architecte. En outre, ces cartes peuvent également être détournées de leur utilisation première, afin de servir de coefficient multiplicateur de Points de Victoire en fin de partie. Vous l’aurez donc compris, ces cartes ont une importance primordiale, et pour en faire l’acquisition, beaucoup d’argent et de stratégies seront nécessaires.
Pour Conclure
Si la principale source de Points de Victoire reste la construction de votre édifice principal (représenté par six tuiles sur votre plateau individuel), il existe à côté toutes sortes de stratégies différentes pour en engranger d’avantage. Amasser de l’argent, axer votre développement sur la création d’œuvres d’arts, la production de matériaux ou sur vos relations avec les notables, sont autant de stratégies qui, jouées intelligemment, peuvent rapporter gros. En bref, un bon gros jeu, finalement pas si « gros » qu’il n’y parait, qui marche vraiment bien, à quatre comme à deux joueurs.