Starbuck, la nalyse

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Ca fait toujours un choc d’aller voir un film québécois.

La nalyse n’est pas systématiquement raccord avec l’actu, elle n’est pas objective, ce n’est pas une fiche technique, elle ne fait pas de détails ou en donne tout plein selon l’humeur, elle n’est pas faites pour influencer tes achats de consommateur fou parce qu’elle n’en tirerait aucun intérêt, elle est juste écrite pour te faire partager mes goûts à moi, ton K.mi qui t’aime (un peu comme un gosse qui fait popo et qui est fier et émerveillé de le montrer à tout le monde.)

Je vous l’introduis tout entier

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David se trimbale des tee-shirts de geek tout le long du film.
Une comédie québécoise vient mettre à l’amende les comédies françaises qui sortent à la pelle en se permettant en plus d’être réellement drôle et bien pensée.

Le pitch dans ta potch

Attention, pitch de l’année : David Wosniak, 42 ans, en galère, faignant, un peu loser, immature, découvre que sa copine est en cloque et qu’elle veut le quitter et en même temps les vestiges de son propre passé en apprenant qu’il est le géniteur anonyme de 533 enfants dont 142 veulent le retrouver. En effet, lorsqu’il était ado, il a passé énormément de temps à faire des dons de sperme pour arrondir ses fins de mois…

Attardons-nous là-dessus (enfin, moi, surtout…)

L’accent québécois est atroce, oui, c’est vrai. Et leur patois est plus incompréhensible que celui de n’importe quelle région française. Du coup, le film est sous-titré, qu’on se le dise. Passé les 10 premières minutes, vous finirez par vous concentrer sur ce qu’ils disent et vous allez rire réellement pour le texte et les situations, pas juste pour leur accent.

https://youtube.com/watch?v=qZbDQH5aZMo%3Fversion%3D3%26hl%3Dfr_FR%26rel%3D0

Au début je voulais traduire entièrement mon article en québécois pour la gaudriole, mais finalement j’ai été frappé de flemme. Tout ce que je voulais dire c’est qu’il faut que vous alliez voir Starbuck, le film est intelligent, drôle, ne sombre jamais totalement dans le crétin ni dans le mélo sirupeux tout en gardant pourtant un fond de message, les acteurs jouent incroyablement bien, Julie Le Breton (la meuf de l’anti-héros) est magnifique – mais elle a un accent à couper au couteau – et puis c’est drôle. Et c’est marrant. Et rigolo également. Et on se marre.

Putain vous faites quoi à être encore là ? Allez voir ce film je vous dis !

Les trucs à ressortir en société pour susciter de nombreux fantasmes chez les personnes de ton choix

– Ken Scott, réalisateur du film, est aussi son co-scénariste avec Martin Petit qui lui est un humoriste Québécois reconnu dans son pays.
– Spielberg a racheté les droits du film pour en faire un remake…
– Le surnom « Starbuck », vient d’un taureau canadien « Hanoverhill Starbuck » à la génétique quasi-parfaite qui a alimenté de façon très prolifique le centre d’insémination artificielle du Québec.

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