J’aimerai buter les gens qui disent sans cesse « j’avoue », ceux qui parlent du nombre de fps en guise de défauts dans les jeux vidéo comme s’ils les avaient calculé à l’oeil nu, ceux qui bousculent sans s’excuser, ceux qui tapent dans mon dossier de siège au cinéma, les gens qui ne répondent pas quand on les contacte etc…
La nalyse n’est pas systématiquement raccord avec l’actu, elle n’est pas objective, ce n’est pas une fiche technique, elle ne fait pas de détails ou en donne tout plein selon l’humeur, elle n’est pas faites pour influencer tes achats de consommateur fou parce qu’elle n’en tirerait aucun intérêt, elle est juste écrite pour te faire partager mes goûts à moi, ton K.mi qui t’aime (un peu comme un gosse qui fait popo et qui est fier et émerveillé de le montrer à tout le monde.)
Je vous l’introduis tout entier
Le pitch dans ta potch
Frank habite une maison où les murs sont très fins, ses voisins sont insupportables, gueulards, idiots et prétentieux, son ex femme ne la soutient pas dans son désir de pouvoir revoir un peu leur fille (capricieuse au possible), il se fait virer sans pitié de son taff pour harcèlement après 11 ans de boite alors qu’il voulait simplement être sympa avec la standardiste, et par dessus le marché il apprend qu’il a une tumeur au cerveau… Plutôt que de s’abattre, chose qu’il avait commencé par envisager, il va abattre toutes les personnes énervantes de notre société (ou plus particulièrement l’américaine, même si elles sont assez similaires), en se faisant rejoindre par une lycéenne toute aussi volontaire.
Attardons-nous là-dessus (enfin, moi, surtout…)
Il lui fallait un déclic pour se lâcher et partir dans une folie meurtrière, ce fut sa tumeur. Sa première victime est la lycéenne bourgeoise pourrie gâtée dont l’anniversaire est passé à la TV qu’il déglingue au révolver sous les yeux de Roxy, camarade de classe émerveillée par la scène. Alors que Frank se retrouve dans une chambre d’hôtel pour mettre fin à ses jours, Roxy le retrouve et le motive à ne pas s’arrêter là, sinon on le prendrait juste pour un pervers qui a regardé la TV et qui voulait se la faire sans avoir réussi. Par la même occasion, elle le convainc de rester avec lui et de participer à ses activités.
https://youtube.com/watch?v=41wE7FMH2tM%3Fversion%3D3%26hl%3Dfr_FR%26rel%3D0
Je passerais aussi sur le désir des deux personnages principaux – joués par Joel Murray et Tara Lynne Barr, très bons – de rejoindre la France, « pays qui déteste les américains » pour être tranquilles. Preuve qu’ils connaissent mal notre pays, vu qu’à la TV la plupart de nos programmes sont repris sur les leurs. Certes God Bless America ne pointe pas que les dérives abruties du petit écran, mais tout de même. Et puis visiblement le coup du « les français ne se lavent pas » est toujours une vanne efficace depuis Louis XVI de l’autre côté de l’Atlantique.
En résumé God Bless America, film de Bobcat Goldthwait, est une suffisamment belle surprise pour que j’ai eu envie d’en faire une nalyse mais il aurait pu être mieux en évitant de retomber comme un soufflet à la fin. En tout cas, ça vaut un milliard de fois tous les Transformers du monde.
Les trucs à ressortir en société pour susciter de nombreux fantasmes chez les personnes de ton choix
– Darko Entertainment, avec la fameuse tête de lapin, orne le générique de début du film. Si vous vous demandez de quoi il s’agit, c’est une société qui vient financièrement en aide à certains films indépendants, en marge, co-fondée par… Richard Kelly, réalisateur de Donnie Darko.
1 Commentaire
God Bless America, la nalyse
J’avais trop envie de le voir celui la. J’attendrai le DVD mais ça confirme ce que j’en pensais.