Le virus du professeur Zoltan – Happy Hour Escape Game

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Quoi de mieux que de retourner faire une room de 2014 pour se rappeler l’évolution des escape games depuis leur apparition.

Nous avons profité de notre semaine Escape Game pour aller rendre visite à une des premières enseignes que nous n’avions jamais eu l’occasion de tester.

Le pitch est simple : Le Professeur Zoltan a développé un virus qui va éradiquer la planète. Vous avez une heure pour récupérer la souche de ce virus, vous enfuir et ainsi sauver l’humanité.

Le Professeur Zoltan

zoltan_1.jpgCela correspond assez bien à ce que l’on peut vivre à l’intérieur. Une expérience assez simple, qui rappelle le début des escapes et qui manque sûrement d’évolution aujourd’hui. Tout d’abord le principe énigme -> code -> cadenas reprend ici tout son sens. Au moins on comprend vite la logique de la salle et la folie de notre cher Zoltan semble d’un coup très linéaire.

Pour l’expérience disons qu’on oscille entre du bon, même très bon selon les gouts, au plus délicat. Je m’explique : Notre première énigme dont la logique nous apparait hasardeuse va nous prendre un certains temps avant de tester plusieurs possibilités. Sans succès, cela ne sera finalement pas très important puisque l’objet à ouvrir va finalement s’ouvrir seul, en le manipulant. Certes cela arrive mais ce n’est jamais du meilleur effet. L’impression sera confirmée quand dans la deuxième salle, un des mécanismes ne sera tout simplement pas verrouillé. Le cadenas étant posé sur le mécanisme plutôt que de le fermer. D’un autre côté, cette même seconde salle nous offre quatre mécanismes plus sympas les uns que les autres. La logique de leur présence peut surement être contestée mais à partir du moment où le professeur est fou, on peut vite tout expliquer à mes yeux. Surtout quand les mécanismes en question sont fun et qu’on s’amuse dessus. Pour aller plus loin, je dirai même qu’aujourd’hui les salles, toujours plus logiques et mieux finies manquent un peu de ce genre de simplicité.

zoltan_2.jpg

Autre petit étonnement, nous remarquons des petits capteurs, que nous n’avions pas croisés depuis notre expérience chez l’Antichambre. Je ne sais pas s’ils servent à alerter le GM de notre avancement où s’ils sont uniquement là pour faire avancer notre jauge de progression mais je trouve toujours ça étonnant quand les choses sont automatisées.

En conclusion, nous avons passé un moment agréable chez Happy Hour. Petit coup de coeur pour certains mécanismes qui, malheureusement, ne suffisent pas à faire oublier l’âge de la salle.

L’avis de Smy

zoltan_3.jpgAprès quatre ans à entendre tout et son contraire sur Happy Hour Escape Game, nous avons fini par décider d’aller voir ce que donnait cette enseigne historique parisienne. Nous voulions y aller pour plusieurs raisons, la principale étant que nous aimons juger par nous-même et qu’il nous est parfois arrivé d’être à contre-courant de nos confrères, d’être les rares à aimer une salle ou à l’inverse de franchement critiquer un Escape Game bien noté ailleurs. Mais c’est aussi par curiosité, et par plaisir du jeu, notre éternel leitmotiv…

Et notre aventure a été surprenante, un mélange de bon et de moins bon comme l’indique Toma. Je suis totalement passé à côté des décors réalisés par des artistes contemporains. S’ils représentent bien la folie de Zoltan, ils ne m’ont pas emporté, limite gênés même, je n’ai pas ressenti l’immersion tant recherchée. A l’inverse, j’ai retrouvé le plaisir de manipuler des mécanismes old school et ludiques, d’être un enfant. Les salles modernes ont quasiment fait disparaitre ce type de mécanismes, ces immenses parcours de billes, ces labyrinthes, ces trucs que l’on touche et que l’on regarde s’animer. Et c’est dommage.

Au final, Zoltan est une salle amusante. Elle accuse son âge et ne peut être comparée aux meilleurs Escape Games parisiens, mais elle recèle quelques énigmes qui font tout de même plaisir.

L’avis de Fylo

zoltan_4.jpgPas grand chose de dire en plus de ce qui a déjà été évoqué ci-dessus.
Une salle sympathique, mais qui ne casse pas non plus trois pattes à un canard. Les décors ne sont pas emballant, les énigmes pas bien passionnantes et le tout est peut-être un peu trop old school pour moi.
Je peux comprendre que la salle ne soit pas toute jeune et ne puisse donc pas rivaliser avec les nouvelles enseigne qui mettent un billet de 100k sur la table. Mais ça ne coûte pas grand chose d’y faire une ou deux mise à jour de temps en temps, histoire de rester dans l’air du temps.

C’est vrai que les mécanismes dont parles Toma et Smy sont rigolos. On a toujours aimé ce genre de trucs, et on en voit malheureusement de moins en moins dans les salles modernes (pour ne pas dire hi-tech). Mais ils n’ont rien d’extraordinaires non plus : Assez simples, voire simplistes. Disons qu’ils ont le mérite d’exister.
A l’arrivée on s’est plutôt amusé dans cette salle, mais je me demande dans quelle mesure c’est dû à la salle ou dû au fait qu’on aime faire les cons.

Bref, c’est sympa à faire si vous avez déjà écumé la plupart des grosses salles parisiennes, mais difficile de vous la recommander aujourd’hui.

Le site de Happy Hour

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