Après Golf Club Wasteland, Demagog Studio nous renvoie dans le même univers mais cette fois pour un jeu de plateforme typique des années 90.
Acheté un peu au hasard des soldes, The Cub trainait depuis un moment dans ma liste de souhaits. Son apparence graphique et son côté petit jeu de plateforme à la Planet of Lana m’ayant séduit sur les quelques screens proposés. Mais quelle ne fut pas ma surprise en lançant le jeu de découvrir dès le début que l’histoire était liée à un autre jeu que j’ai beaucoup aimé, Golf club Wasteland Nostalgia.
Quand SEGA était au top
Alors non, il ne s’agit pas d’un jeu de la firme au hérisson bleu et pourtant, notre héros est tout droit sorti des jeux de plateformes de l’époque. C’est d’ailleurs clairement argumenté par les développeurs, Demagog Studio. Si vous aussi, vous êtes assez vieux pour avoir connu Le Roi Lion, Aladdin ou le Livre de la Jungle, vous ne serez pas dépaysés. The Cub partage un petit quelque chose en plus avec ce dernier. Vivant sur une Terre désolée et abandonnée par les humains partis vivre sur Mars après avoir foutu en l’air notre planète, les moins fortunés d’entre eux sont restés coincés, voués à mourir. Sauf qu’il ne sont pas tous disparus et l’on incarne l’un d’eux. Un enfant, à moitié élevé par les loups, vivant dans une nature nouvelle et ayant repris ses droits.
On est donc dans un plateformer 2d à défilement latéral. Le dessin et l’ambiance sont très sympa. Le gameplay est simple, efficace et précis. Et l’histoire se laisse découvrir avec grand plaisir entre petits collectibles narratifs et l’aventure principale.
Radio Nostalgie Nostalgia
Petit point d’orgue pour la musique qui reste au top, comme dans Golf Club. Les morceaux choisis et certains passages du jeu sont vraiment excellents.
(Ndlr : Petite ellipse temporelle, puisqu’on est trois mois plus tard. Je viens de retomber sur ce brouillon que j’ai décidé de « sauver » plutôt que de l’abandonner avec les nombreux articles commencés et qui végètent dans notre admin. Du coup ça va être court mais bon, un peu comme le jeu.)
En conclusion
Au final je n’ai pas grand chose à dire de plus sur The Cub, mais le but était plus de le mettre en avant en en parlant que de vous pondre un test de 600 lignes. Plateformer efficace, à l’ambiance géniale et à la B.O. très soignée il saura séduire aisément une cible assez large. Si vous avez aimé Golf Club alors je vous invite à foncer les yeux fermés pour retrouver l’ambiance si particulière du titre. Sinon, allez-y aussi car si l’univers est le même, il n’y a aucunement besoin d’avoir fait l’un pour faire l’autre. Et vu son prix, je ne vais pas se retenir de le conseiller.