Comme indiqué par son nom, le test express est un aperçu rapide d’un jeu. L’occasion de vous faire découvrir un petit jeu trouvé complètement au hasard
Vite joué, bien joué
Il était une fois, un joueur compulsif, qui aimait jouer à tout… sauf quand il tombait amoureux d’un jeu. Alors il devenait obsessionnel et ne pensait plus qu’à ça. Petit problème, quand le jeu en question devient injouable à cause d’un bug, un sentiment de vide l’emplit et il aire dans le store à la recherche de la nouvelle perle rare. Hésitant ainsi à faire confiance à Fylo (et toute la communauté), il recherche Kingdom Come 2 en sachant qu’il ne cliquera sur acheter que si une bonne promotion est là. Le moteur de recherche lui propose alors Kingdom New Lands.
Tout de suite intrigué par la jaquette Pixel art et par le petit logo lui indiquant que le jeu est disponible dans le catalogue, il clique pour s’y intéresser un peu plus. Première coïncidence, ce petit jeu est édité par Raw Fury, le studio qui lui a fourni sa petite obsession du moment, Blue Prince. Alors il se laisse tenter et il y va.
Il découvre alors un nouvel univers mystérieux, le studio Noio (tout comme Dogubomb pour Blue Prince) est donc obsédé par ce plaisir de découverte un peu à l’aveugle qui rend les jeux aussi intriguant et mystérieux que difficiles d’accès et obscurs. En tout cas, la mayonnaise prend une nouvelle fois et il découvre alors au fur et à mesure ce nouveau royaume. D’abord guidé par une entité volante, il pose les fondations de son royaume. Incarnant un roi (ou une reine) à cheval, il défile de droite à gauche sur des terres inquiétantes. Il trouve alors le bon spot pour établir une base qui ressemble au mieux à un feu de camp. Des fortifications de chaque côté, pour faire face à ses assaillants et voici le début d’une grande histoire.
Enfin, c’est ce qu’il croyait. Le jour il chevauche pour découvrir et donner des ordres. La nuit il fait fasse à des vagues d’ennemis sortis d’il ne sait où. Et, dès la cinquième nuit, il comprend vite que l’optimisation va être de mise. Chaque aménagement coute des pièces d’or et elles se font vite rares. On recommence donc avec la connaissance en poche du déroulement d’une partie. Cette fois, tout se passe mieux et le royaume grandit vite. Peut-être trop vite… ou en tout cas, pas de manière optimum. Les pièces dépensées en trop dans des objectifs non prioritaires auront été fatales au vingtième jour.
Nouvelle partie. Ils aiment aussi le côté rogue à toutes les sauces apparemment chez Raw Fury. Cette fois c’est la bonne et l’apprentissage à la dure paie. Le royaume se développe, le bateau est réparé et il est temps de découvrir une nouvelle destination. Ici, rebelote, nouvelle base, nouveau royaume, nouvelle expansion, nouveaux combats mais aussi nouvelles technologies. La seule chose qui ne change pas c’est l’apprentissage à la dure. Nouvel échec et nouveau départ.
L’envie est forte de continuer mais le jeu est très punitif. Son développement est lent et tout recommencé est un peu dur. Aussi obsessionnel soit-il, le joueur a un peu la flemme de repartir encore. Pourtant il aimerait en découvrir plus et défendre ses bases correctement. Peut-être plus tard même si on sait que quand on met de côté un jeu, on y revient rarement.
En conclusion
Kingdom est une chouette expérience entre le jeu de survie, de gestion et le tower defense. Le tout dans un univers pixel art très joli et mystérieux. Par contre, il vous faudra vraiment optimiser vos parties pour réussir et le côté un peu long de chaque run est un peu décourageant quand vous perdez et qu’il faut tout recommencer.
Test réalisé souverainement sur ma PS5 via mon abo perso PS+ Extra.