Fini le temps de la souris à boule qui déconnait sans arrêt, désormais les joueurs n’ont plus d’excuses pour justifier leur pauvre ratio aux FPS en ligne.
Ma souris et moi
Que vous le sachiez : Ma souris est toute moisie !
Par respect pour le constructeur dont le patron riche à milliards à pris sa retraite pour gérer une œuvre pseudo-caritative, je ne la citerai pas. Mais c’est un fait : J’ai une souris de merde.
Toutefois, ça ne m’empêche pas pour autant de jouer sur PC, même si je passe d’avantage de temps sur consoles. Ça doit être mon goût prononcé pour le challenge et ma propension à m’attribuer des handicaps tout seul.
Bon, je vous arrête tout de suite, je ne fais pas de compétition en ligne sur PC. Loin de moi les tournois de StarCraft ou les joutes virtuels sur Counter Strike. Et, très honnêtement, ce n’est pas ma souris moisie qui poserait le plus de problème si je me lançais dans l’e-sport… c’est plus mon degré de quichitude lorsque je dois jongler avec le combo souris/clavier.
Bref, lorsqu’on m’a proposé de faire le test de souris Steel Series conçues spécialement pour les gamers, je me suis dit que, d’une part, c’était l’occasion de vous parler un peu matos. Et que d’autre part, c’était aussi une chance pour moi de voir enfin à quoi peut ressembler un FPS quand on ne doit pas faire des grands gestes dans tous les sens pour aligner le réticule de visée sur les ennemis.
Pareilles mais pas que
Les souris en question, sont les modèles Kana et Kinzu dont vous pouvez lire les fiches techniques en cliquant sur le lien derrière leur nom. C’est que j’ai la flemme de tout recopier et que, de toute façon, les histoires de CPI, c’est un peu imbitable pour moi… Non, moi ce qui m’intéresse, ce sont les sensations, pas les nombres à huit chiffres et les abréviations barbares !
Et en termes de sensations, je dois bien avouer que j’ai été plutôt séduit par ces deux souris, à la fois très similaires et en même temps très opposées. Je m’explique…
Similaires car elles regroupent des caractéristiques principales assez équivalentes, pour ne pas dire identiques : Des patins en téflon qui glissent nickel, sans frottements (Note à moi-même : Ne dérive pas vers les allusions sexuelles, ne dérive pas vers les allusions sexuelles, ne dérive pas…), une prise en main agréable que vous soyez gaucher ou droitier (en même temps je dis ça, mais étant droitier, je n’ai pas pu vérifier ce que ça donne pour les gauchers) ou encore la possibilité de régler la sensibilité de la souris via un simple petit bouton bien pratique, sur le haut de son crâne (oui, ma souris a un crâne, et alors ?!).
Ajoutez à cela un panneau de configuration logiciel, pour régler plus en finesse les détails, et notamment la molette qui, et c’est sans doute là le seul défaut notable selon moi, avait un peu trop d’amplitude pour naviguer sur le net par exemple.
Voilà pour les similitudes. Quant aux différences, elles se font surtout sur la philosophie je pense… Bon, et aussi sur le fait que la Kana possède six boutons, contre quatre pour la Kinzu.
Personnellement, n’étant pas un joueur acharné, ma préférence allait à la Kinzu (la moins chère en plus), car avec mes gros doigts, j’avais un peu trop tendance à tapoter sur les boutons latéraux de la Kana.
C’est là selon moi que réside la différence de philosophie. D’un côté, le joueur qui veut avoir tout à portée sur sa souris, et configurer son expérience de jeu à l’extrême, se tournera d’avantage vers la Kana. Quand l’autre joueur, comme moi, qui veut juste pouvoir tirer, viser et changer d’armes avec sa souris, laissant le soin au clavier de gérer le reste, sera plus attiré par la Kinzu.
En clair, les performances étant semblables, seule la façon dont le joueur veut vivre son expérience virtuelle influencera son choix.
Tiens-la bien
Après, question prise en main, là encore les deux souris se rejoignent.
D’abord par leur taille, relativement petite et qu’on tient bien en main donc, même si la surface un peu lisse de la souris peut s’avérer glissante si vous avez les mains moites (pas pratique lors des sessions de chatroulette donc).
Les boutons semblent de très bonne qualité également, même si ce n’est pas en deux semaines de tests que je pourrais l’affirmer. En tout cas, ils donnaient une impression de solidité et, du coup, je ne doute pas qu’ils le soient.
Notez également que les souris sont filaires, donc inutiles si vous voulez vous en servir comme télécommande pour naviguer dans vos divx DVD, sur votre laptop branché à la télé.
Vous l’avez compris, c’était mon cas. Mais pour mon PC de bureau, beaucoup moins facile à transporter lui, le fil s’avérait beaucoup moins dérangeant.
Et puis de toute façon, si vous souhaitez une réactivité au poil durant vos parties, le wireless c’est un peu à proscrire. Et comme en plus le fil est ici tressé, aucun risque de se retrouver avec un vieux faux contact au bout de deux mois d’utilisation intensive.
Non, là vous pouvez limite descendre de votre appartement en rappel avec, pour peu que votre prise usb supporte votre poids.
Bon, le cordon faisant grosso modo 1,50 mètre, vaut mieux habiter au rez-de-chaussée, mais vous aurez compris l’esprit…
En clair et pour conclure, j’ai trouvé en ces deux souris deux excellents produits, pratiques, précises, solides, ergonomiques, même si pour les raisons évoquées plus haut, ma préférence va d’avantage à la Kinzu.
Mon enthousiasme est même tel, que je pense sérieusement à investir dans un proche avenir. Car depuis que j’ai renvoyé les bébés au RP et suis retourné sur ma souris moisie Microso (oups, j’ai failli le dire !), je pleure quand je dois m’y reprendre à douze fois pour toucher un ennemi au shotgun dans un couloir exigu…
2 Commentaires
Souris SteelSeries, les gamers n’ont plus d’excuses
Les souris Steelseries sont vraiment excellentes. J’ai la Ikari, et quel confort, quelle perfection dans la main…
Souris SteelSeries, les gamers n’ont plus d’excuses
Leur casque gaming sont top aussi d’ailleurs, et c’est clair qu’une souris de qualiter n’est pas de trop sur quake 3.