Nos 15 jeux du Pas-E3 2024

L’idée ici n’est pas de définir un classement de la hype, mais de vous parler succinctement, trailer et/ou vidéo de gameplay à l’appui, des 15 jeux qui m’ont le plus marqués durant les différentes conférences ayant eu lieu en ce début juin, dans l’ordre alphabétique… De plus, Sony et Nintendo ayant brillés par leur absence, vous ne trouverez pas grand chose qui les concerne exclusivement.

Assassin’s Creed Shadows

Annoncé le 15 mai dernier et présenté rapidement lors de la conférence Xbox du 9 juin, Assassin’s Creed Shadow s’est un peu plus dévoilé à l’occasion du Ubisoft Forward, avec une grosse séquence de gameplay montrant les différences entre les deux protagonistes. Bon, outre leur sexe et leur couleur de peau (on ne va pas revenir sur la polémique débile), la différence n’a rien de subtile : Le gros samouraï c’est pour bourriner, la jeune ninja c’est pour s’infiltrer. Et si j’ai été plutôt convaincu par le gameplay action, c’est malheureusement tout autre chose avec le gameplay infiltration, et notamment la séquence à 09:58 où l’héroïne bute un gars à travers une porte sans aucune réaction du garde posté à 2 mètres, ni aucune réaction du second garde qui entre dans le bâtiment ensuite (10:25), censé tomber sur le corps de son collègue. Et puis l’infiltration avec les gardes affichés en surbrillance, à un moment faut arrêter… C’est quand même désolant que les créateurs de la série Splinter Cell (dont on est toujours sans nouvelle d’ailleurs) soient désormais incapables de pondre un gameplay discrétion digne de ce nom. Sinon c’est plutôt joli, Ubisoft semble toujours aussi doué pour pondre des open world, il restera juste à s’assurer qu’ils aient enfin compris comment les remplir. On le saura très vite, puisque c’est prévu pour cet automne, sur PC, PS5 et Xbox Series.

Clair Obscure: Expedition 33

S’il y a bien un jeu qui a créé la surprise selon moi, c’est ce Clair Obscur: Expedition 33, des français de Sandfall Interactive. Baigné dans un univers à mi-chemin entre la fantasy et la France de la Belle Epoque, ce premier jeu se veut être un RPG au tour par tour, avec des interactions en temps réel permettant de contrer, esquiver ou même frapper les points faibles des boss, le tout sous l’impressionnant moteur Unreal Engine 5. L’histoire quant à elle, serait celle d’une civilisation où, une fois par an, un être mystérieux baptisé la Peintre, dessine un nombre sur étrange monolithe causant la mort de toutes les personnes de cet âge ; en l’occurrence ici : 33 ! Un rapport avec l’âge du Christ ? Aucune idée. Est-ce qu’on partira en quête d’une bombe de peinture magique pour ajouter un 1 devant et sauver ainsi l’humanité (enfin sauf ceux âgés de 133 ans) ? On n’en sait rien non plus. En vrai, on ne sait pas grand chose de plus pour le moment, mais on a le temps de voir venir vu que c’est prévu pour 2025, sur PC, PS5 et Xbox Series, avec une sortie prévue Day One dans le Gamepass.

Dragon Age: The Veilguard

Parmis les licences RPG occidentales, Dragon Age tient une place chère à mon cœur et sa dernière itération, Dragon Age Inquisition fait partie de mes jeux préférés, c’est dire comme j’attendais ce nouvel épisode dans la saga. Déjà, le trailer diffusé durant le Summer Game Fest m’a rendu sceptique, avec son look propre sur lui et son ton humoristique aux allures d’adaptation du récent film Donjons & Dragons. Non pas que je n’ai pas aimé ce film, bien au contraire, mais pour moi ce n’est pas l’essence de la série de Bioware. Bref, déçu mais je lui accorde le bénéfice du doute, jusqu’au mardi 11 juin où Electronic Arts a publié une longue vidéo de gameplay d’une vingtaine de minutes. Et là, c’est la douche froide. Plutôt que de retrouver face au RPG épique qu’on attendait tous (enfin moi, en tout cas), on découvre une sorte de skin D&D pour un Jedi Survivor ou tout autre TPS générique comme on en voit sans arrêt. C’est lamentable et j’espère vraiment que Bioware ne fera pas subir le même traitement au prochain Mass Effect. Bref, vous l’aurez compris, la présence de Dragon Age: The Veilguard dans cette liste ne tient pas à ses qualités, mais plutôt à l’insulte qu’il représente vis-à-vis des fans de la saga. En tout cas, ça sort cet automne sur PC, PS5 et Xbox Series, et j’espère qu’il se vautrera dans les grandes largeurs…

Retrouvez également le trailer ici.

Eriksholm: The Stolen Dream

Sorti de nulle part et présenté à l’occasion du Future Games Show, Eriksholm: The Stolen Dream est un jeu narratif absolument sublime, proposant de l’infiltration en 3D isométrique dans la ville scandinave fictive d’Eriksholm. Le jeu nous conte l’histoire d’Hanna, une orpheline en quête de vérité sur la disparition de son frère Herman. Toutefois, si Hanna est bel et bien l’héroïne de cette histoire, ce n’est pas moins de trois personnages qui seront jouables pour venir à bout de ce mystère. On n’en sait pas beaucoup plus pour le moment, mais il faut avouer que pour une petite production indé réalisée par une équipe de 17 personnes, c’est assez impressionnant techniquement. Le jeu est prévu à une date indéfinie, sur PC, PS5 et Xbox Series.

Fable

Annoncé il y a un bout de temps déjà (2019), Fable s’est montré davantage avec quelques (très) courtes séquences de gameplay et une date de sortie vaguement fixée à 2025. Passé de l’extravagance de Peter Molyneux au mains des spécialistes du jeu de bagnoles, Playground Games (épaulé par Eidos Montréal), le titre semble garder l’humour So British de la licence mais perd un peu son look cartoonesque. Toujours est-il que le rendu est plutôt propre et si les fondamentaux de la licence sont préservés, notamment le système de conséquences et l’alignement bénéfique-maléfique du héros, ce titre devrait sans nul doute marquer l’année 2025. Prévu (pour le moment) sur PC et Xbox Series.

Gears of War E-Day

C’était en rumeur depuis plusieurs semaines (et très logique en même temps), c’est désormais officiel : The Coalition bosse sur un nouveau Gears of War. En tant que fan inconditionnel de la licence, j’en suis ravi, même si je ne peux qu’être déçu de ne pas voir la fin de la trilogie entamée avec le fils de Marcus, surtout vu le choix draconien qu’on a dû faire à la fin du 5. Sans doute que la série paye le manque d’engouement du public pour cette nouvelle trilogie, selon moi injustifiée (le 4 était très bof ok, mais le 5 est dingue). Bref, Gears of War: E-Day puisque c’est son nom (E-Day pour Emergence Day, pour les profanes) relatera les débuts de la guerre avec l’émergence des Locustes dans le monde de Sera, mais aussi les prémices de l’amitié qui lie Marcus à Dom. On nous promet un jeu très sombre, où le locuste sera considéré comme un véritable cauchemar pour l’être humain, et on devrait également assister à la naissance du mythique Lanzor tronçonneuse. Je reste dubitatif sur comment The Coalition va gérer la réduction du bestiaire (Pas de Lambent, oubliez aussi toutes les créatures issues de la Vermine…), mais je leur accorde le bénéfice du doute quant à leur faculté à nous offrir plus, avec moins. Bref, je suis un peu déçu mais j’ai putain de hâte quand même !! C’est prévu pour un jour, quelque part entre maintenant et 2214 (j’imagine 2026), sur PC et Xbox Series.

Indiana Jones & The Great Circle

Assez mal considéré par pas mal de joueurs (et notamment quelques énergumènes de la rédac… mais peut-on les considérer comme des joueurs ?), j’avoue être assez impatient de tester cet Indiana Jones de mon côté. Certes, le jeu semble être très orienté grand public, mais ça ne me dérange pas plus que ça venant d’une licence comme celle-ci. Le jeu est plutôt joli (sans fracturer la rétine non plus), l’ambiance a l’air particulièrement fidèle et les séquences de gameplay, certes un peu molles du genou (assez curieux de la part des développeurs de Wolfenstein), me paraissent tout à fait acceptables. J’espère juste qu’on aura droit à pas mal d’exploration/puzzle car on en a assez peu vu jusqu’à maintenant, contrairement aux gunfight et aux bastons à mains nues ou au lasso. Par contre, on est d’accord que c’est assez incompréhensible de proposer une démo en conférence qui n’est qu’une énorme séquence cinématique sans aucune interactivité ? Le jeu est prévu pour cette année, sur PC et Xbox Series (et ma main à couper qu’il sortira également sur PS5).

Neva

Réalisé par Nomada, le studio derrière Gris (en même temps, ça se reconnait tout de suite aux nuances pastel), Neva semble être toujours aussi contemplatif (qui à dit chiant ?) avec cette fois, un gameplay action un peu plus prononcé, a contrario de Gris qui se contentait d’un peu de plateforme pour agrémenter son gameplay walking sim. Bon, je n’ai pas l’impression qu’on va atteindre une fois encore des sommets d’interactivité, mais en terme de poésie et de majesté des environnements, c’est plutôt bien parti. Pas de date prévue pour le moment, contrairement à la plateforme qui va viser large : PC, PS5, Xbox Series et Switch (et probablement mobile un jour, j’imagine).

Nobody Wants To Die

Après, Expedition 33 et Eriksholm, Nobody Wants to Die est l’une de ces grandes surprises de ce Pas-E3. On se retrouve ici face à un jeu plutôt pas dégueu graphiquement, au croisement entre un Cyberpunk et un L.A. Noire, avec un soupçon de Remember Me (les séquences de reconstitution de rêves). En effet, on y incarne un inspecteur dans un monde futuriste cyberpunk, jouant avec le temps pour reconstituer des scènes de meurtres. Le jeu reste assez flou pour le moment et si l’ambiance et les graphismes sont plutôt classes, je reste assez dubitatif sur la profondeur de gameplay dont les promesses sont séduisantes, mais dont on ne sait finalement pas grand chose à l’heure actuelle. En tout cas, on va vite savoir ce qu’il a dans le ventre, car il est prévu pour le 17 juillet prochain, sur PC, PS5 et Xbox Series.

Perfect Dark

Annoncé en 2020 puis donné pour mort, Perfect Dark revient en 2024 pour donner signe de vie au travers d’une vidéo de gameplay. Entre temps, il y a eu tout un bordel au sein du studio de Microsoft, The Initiative, avec des départs, des arrivées, un reboot du développement et surtout, le soutien de Crystal Dynamics pour arriver à tirer quelque chose de cette licence. Le résultat semble être un FPS futuriste d’infiltration-action qui n’est pas sans rappeler le récent Deus Ex Mankind Divided. Comme à peu près tous les jeux qui tournent sous Unreal Engine, le titre de The Initiative est plutôt joli, même s’il y a quelque chose qui me dérange dans l’ambiance générale qui se dégage du jeu. Je ne saurais trop dire quoi… c’est peut-être un peu trop propre et synthétique. Enfin bref, la licence est de retour, Joanna Dark a changé de look (j’aimais bien le mode rouquine, mais why not) et s’il penche plus vers l’immersive sim que le FPS d’infiltration, ça peut vraiment être sympa. J’attends d’en voir plus. Le jeu est prévu sur PC et Xbox Series et n’a pas encore de date de sortie prévisionnelle. En tout cas, il ne devrait vraisemblablement pas sortir avant fin 2025, grand minimum. En espérant que le développement soit un peu moins houleux qu’il ne l’a été jusqu’à maintenant…

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Phantom Blade Zero

Sans doute la seule exclusivité Playstation dévoilée ces derniers jours, compte tenu de l’absence inquiétante de Sony à l’événement, Phantom Blade Zero a tenu à rassurer avec son gameplay tant ses apparitions en vidéo paraissaient fake. Et si on s’aperçoit effectivement que les animations du premier trailer c’était un peu du flan, il faut reconnaître que le jeu bouge plutôt bien. On est ici devant un clone de Wo Long: Fallen Dynasty, et même si ça reste très en-deçà de Sekiro, le jeu semble plutôt prometteur. On n’en sait pas beaucoup plus pour le moment, si ce n’est qu’il devrait de nouveau être présent pour la GamesCom cet été, en espérant que ce sera l’occasion d’en apprendre davantage sur les autres aspect du jeu. Car si le gameplay semble nerveux et efficace, il va falloir que Phantom Blade s’applique sur les aspects scénaristiques, univers et progression s’il veut s’imposer sur ce segment ultra concurrentiel (Wo Long, Black Myth, Wuchang…).

Retrouvez également le trailer ici.

S.T.A.L.K.E.R. 2

Quand on évoque S.T.A.L.K.E.R., je ne peux m’empêcher d’avoir le sourire aux lèvres et l’esprit qui vagabonde dans mes souvenirs, tant le premier épisode m’avait mis une claque monumentale, comme peu de jeux ont su le faire. C’était en 2007 et je me souviens encore de mes balades dans un Chernobyl aussi dangereux que bucolique, de mes premières rencontres avec les gens du coin, un peu bourru mais néanmoins sympathiques. Et je me souviens surtout de l’exigence de son gameplay, de la claque visuelle que c’était à l’époque. Bref, pour moi on n’est pas très loin des Doom, Half-Life et Modern Warfare (l’original, pas le reboot) dans la hiérarchie des FPS. C’est dire comme j’attends cette suite avec impatience ; j’avoue avoir un peu peur de trop l’attendre justement et d’être déçu à l’arrivée. En tout car le jeu est plutôt joli, son ambiance si particulière est toujours aussi efficace, si l’histoire et le feeling des armes suivent, il n’y a pas de raison qu’il floppe. En tout cas ça sort sur PC et Xbox Series le 5 septembre prochain, pile pendant mes vacances ! Il va falloir que j’explique à ma femme pourquoi je ne l’accompagne pas à la plage et que fait mon PC dans ma valise…

Star Wars Outlaws

Je pense qu’on ne peut pas faire plus emblématique de ce qu’est un jeu Ubisoft qu’avec ce Star Wars Outlaws. En effet, l’idée de nous faire incarner un chasseur de prime, une sorte de Han Solo au féminin, avec tout un système de réputation auprès des gangs qui dominent la galaxie est particulièrement chouette. L’ambiance mafieuse futuriste qui règne dans ce jeu, où on peut se balader dans des lieux phares de la saga de George Lucas, passer du temps dans les cantinas mal famées et rencontrer toutes sortes de bougs patibulaires est assez exceptionnelle. Mais quand on croque ce bonbon d’apparence savoureuse, on se heurte à l’amertume d’un gameplay daté, mal ficelé qui se tape tous les poncifs pénibles du genre. J’ai l’impression de voir du mauvais Uncharted, qui n’est déjà pas un modèle de réussite quand on parle de gameplay action. T’aurais presque envie que le jeu soit un walking sim plutôt qu’un TPS, pour en profiter pleinement. Ça ne m’empêchera sans doute pas de me laisser tenter, le 30 août prochain date de sa sortie prévue sur PC, PS5 et Xbox Series.

State of Decay 3

Le jeu de zombies n’est sans doute pas le genre le moins représenté dans l’univers du jeu vidéo et nombreux sont ceux qui ont marqué l’histoire (Left 4 Dead, Walking Dead, Resident Evil ou Dead Rising pour ne citer qu’eux). Mais la série State of Decay n’a jamais eu l’aura de ces illustres références, malgré une approche particulièrement originale. En effet, dans State of Decay vous n’incarnez pas spécialement un héros, mais un groupe de réfugiés que vous allez incarner tour à tour et faire vivre (et mourir) au sein d’une communauté qu’il va falloir construire de toutes pièces. La série mélange donc le jeu de survie, le TPS action et la gestion humaine à merveille, mais il faut reconnaître qu’il a pas mal entaché sa réputation à cause d’une finition parfois aux fraises (surtout le 1er épisode). Mais ce troisième opus pourrait tout changer, car avec le rachat d’Undead Labs par Microsoft, le budget grimpe, le titre bascule sur Unreal Engine 5 et les soutiens afflux, notamment celui de The Coalition qui ont prouvé avec Gears 4 et 5 qu’ils n’étaient pas trop manchots avec le moteur Unreal. Par contre, depuis le temps qu’il est annoncé (2020), ne toujours pas voir de séquence de gameplay, ni de proposer une date de sortie plus ou moins précise, n’est pas pour nous rassurer. Bref, ça sortira un jour (probablement l’année prochaine), sur PC et Xbox Series.

Wanderstop

Une héroïne de fantasy qui se range pour ouvrir un salon de thé dans un jeu de gestion/culture à la Harvest Moon mignonnet tout plein, dans l’absolu ça n’aurait rien à faire dans cet article et n’aurait peut-être même pas été évoqué au Summer Game Fest (même si Geoff Keighley avait un peu l’air désespéré que son format ne rencontre pas de succès auprès des développeurs cette année). Mais voilà, ce jeu de gestion de salon de thé dans un univers de fantasy n’est pas développé par n’importe qui, mais par Davey Werden (entre autres) aka le créateur de Stanley Parable. Et surtout, Alta l’héroïne de ce jeu est une guerrière. Elle n’a pas envie d’être là et on le comprend aisément à la toute fin du trailer. On imagine donc qu’il y a un twist quelque part, une couille dans le potage, et c’est ce qui fait que les attentes autour de ce jeu sont anormalement hautes. Après, si ça se trouve ce sera juste un jeu de gestion de salon de thé tout à fait basique et on aura espéré pour rien… On le saura sans doute un jour, mais pour l’heure le jeu n’a pas de date de sortie programmée et est prévu sur PC et PS5.

Voilà, c’est terminé pour ma spotlist d’une quinzaine de titres. J’aurai également pu parler d’Avowed qui peine toujours autant à me convaincre, Doom the Dark Ages qui semble toujours aussi efficace, Life is Strange: Double Exposure qui signe le retour de Max Caufield, Starfield: Shattered Space le 1er DLC du jeu de Bethesda, South of Midnight et son animation stop motion originale, Eternal Strands et son approche très Shadow of the Colossus, Deer & Boy et son côté Playdead kawaï, Kingdom Come: Delivrance II qui nous fera revivre les joyeux moments de la chevalerie au Moyen-âge, Metaphor: Re-Fantazio qui ressemble quand même beaucoup (trop) à Persona, le très chelou mais intriguant Kunitsu-Gami: Path of the Goddess de Capcom, ou encore Monster Hunter Wilds qui semble particulièrement prometteur pour les amateurs de chasse aux grosses bébêtes.

Y a plus qu’à espérer maintenant que ces titres ne mettent pas trop longtemps à sortir, et surtout qu’ils répondent positivement à nos (enfin mes) attentes… même Dragon Age (je m’en remets toujours pas) !