1 jour 1 jeu c’est trop simple alors aujourd’hui j’en fait deux pour un article qui n’a ni queue ni tête avec un double test sans aucun lien.
On approche de la fin de mon challenge débile et je ne sais pas, pris de panique, je ne savais plus quoi tester. Je me suis rendu compte que j’ai téléchargé trop de jeux au hasard. J’avais pioché dans les nouveautés avec Lost records, dans les jeux japonais avec No more Heroes 3 et earth defense force 5, j’ai Fade to silence sur lequel je voulais (enfin non pas vraiment) revenir, j’ai Firefighting Simulator car je ne pouvais pas faire un mois de tests sans un simulator à la con, ou encore Mystic Pillars dans les casse-têtes. Même pas un shoot ‘em up au programme. Pour la blague j’aurai même pu aller chercher un Control dans les derniers ajouts pour enfin en proposer le test sur Polygamer. Test qui n’a jamais été publié pour éviter que notre engueulade à son sujet ne dégénère en fermeture de site, ça vous rappelle Alan Wake 2, ici on parle du syndrome Remedy.
Mais non, rien de tout ça. Je choisis de rester dans l’ambiance d’hier avec un petit jeu, facile à prendre en main et rapide. J’ai nommé Embr. En plus je sens qu’on va bien se marrer.
1 jour 1 jeu, Embr
Rejoignez Embr, The Emergency Services Révolution (ouai j’ai essayé j’ai jamais trouvé l’acronyme).
Dans cette simulation de pompier mais qui n’est pas une simulation mais plutôt un bon arcade un peu délire, on va pouvoir s’inscrire pour être bénévole dans une équipe de choc de sauvetage. Munis d’une lance à incendie, d’une hache et d’une échelle (pour commencer) vous allez être envoyé au front, enfin plutôt au feu pour sauver les habitants de maisons qui brûlent. D’ailleurs je dis maison mais on vous envoie dans des trucs qui ressemblent assez vite à rien du tout. 5 missions plus tard j’ai la chance de découvrir que ce n’est pas le seul type de mission et qu’il y a aussi des objectifs de fuite. Coincé dans un bâtiment en feu, vous devez trouver un moyen de vous échapper.
Dans les deux cas le principe reste le même, défoncer les portes à la hache, vider l’eau sur les flammes et jouer avec l’électricité en fonction de ce dont on a besoin. Rien de bien passionnant. J’enchaîne les missions avec une monotonie et aucun plaisir en me demandant si un truc va être sympa.
Visiblement non, c’est de la merde. Je ne valide pas. J’ai juste perdu 2h. Le sort en aurait peut-être été tout autre en coop mais là non merci. Du coup je change et je recommence.
– Bruit de rembobinage –
Finalement, rien de tout ça, mon jeu du jour sera une des trop nombreuses licences Warhammer. J’aurai pu tomber sur n’importe quoi et c’est d’ailleurs un peu le cas avec un diablo-like nommé Chaosbane
1 jour 1 jeu, Warhammer Chaosbane
Donc dans la famille Warhammer, je demande le 34e jeu de la licence. (Pas la peine de vérifier y’a trop de jeux j’ai dit au pif j’avoue).
On part donc pour une aventure que je ne vous raconterai pas ni même ne résumerai. J’avoue que j’ai pas suivi grand chose et c’est surtout le gameplay qui m’intéresse. Avec cette connerie de premier test j’ai pas que ça à faire d’écouter des elfes, des nains et des mecs qui se font appeler Magnus ou Teclis et qui portent des armures plus bling-bling que les rappeurs.
La première remarque que je me fais en essayant le jeu et qui persiste avec les heures qui passent c’est que niveau difficulté, en normal vous devriez rouler sur le jeu ou alors je suis un génie. Enfin, je me rends bien compte que je ne fais qu’appuyer sur X sans même level-up mon perso, sans faire attention à mes compétences, mon arbre, mes bénédiction… Je pense que si le stick gauche de déplacement était automatique j’aurai pu finir le jeu en scotchant le bouton X. Bon, je vois que vous pensez que j’exagère alors voici une petite vidéo de mon gameplay où je n’appuie que sur X :
Vu que j’étais venu pour son gameplay c’est un peu dommage. Surtout que les graphismes et l’univers sont assez sympa. Il a l’air très riche justement entre les compétences, les bénédictions, l’arbre des dieux et compagnie. Avec 5 persos jouables, ça offrait pas mal de possibilité et de rejouabilité. Sauf que si le jeu ne commence qu’après l’avoir fini sans même s’amuser pendant 9h de campagne, c’est un peu limité.
Un autre truc appréciable mais critiquable c’est le nombre d’ennemi. Dans ce genre de jeu on aime voir notre héros dézinguer des milliers de mobs. Là c’est parfait. C’est ça tout le temps. L’écran est bien souvent blindé d’ennemis et, avec l’archer au moins, il suffit de tirer dans le tas pour s’en débarrasser. Aussi jouissif que lassant.
Au moins un truc que je ne reprocherai pas à ce jeu c’est son level design. S’il n’a pas trop de sens, comme avec ces 13 portes qui donnent vers les égouts dans la ville, on ne peut pas râler là dessus. Car, peu importe où vous emmène votre mission, il y a quasiment toujours un portail juste derrière votre objectif pour revenir. C’est à se demander pourquoi on n’est pas venu par là à l’aller. Mais au moins on se fait pas suer à tout refaire en arrière.
Il m’a fallu 9h pour le finir ou plutôt pour arriver à 2 missions de la fin et que le jeu plante ma save avec un écran tout blanc quand je joue. Bon, en gros c’est quand même pas dingue. Un peu mieux que Viking ce qui fait que j’hésite à le valider. Mais le gameplay est quand même tristement sans saveur alors non, aujourd’hui je dégage les deux jeux. J’aurai mieux fait de tester les dernières nouveautés, l’inclassable Arcade Paradise, le nostalgique Captain Tsubasa ou le marrant You suck at parking. Qui sait… si je suis prolongé.
