Moi… en arrêt… challenge… 1 jeu par jour… voilà
Hier, j’ai triché en choisissant Dandara volontairement car il me faisait de l’œil depuis longtemps. Résultat des courses c’est le seul jeu du mois que j’ai rage quit. Pas abandonné mais rage quit, en désinstallant le jeu tout en insultant ma TV. Pour aujourd’hui, le médecin m’a prescrit du repos, du calme et un peu de golf pour me détendre.
C’est donc serein et reposé que je débarque sur le green. La foule est là pour m’acclamer, je suis le meilleur joueur du monde (apparemment) et je m’apprête à finaliser le parcours qui le prouvera quand tout à coup… je me fais foudroyer et je meurs.
Ok je m’attendais pas à une intro comme ça. Ça m’a bien fait sourire.

Une fois dans le purgatoire des golfeurs, je découvre la vraie nature du jeu. Un rogue-lite. Oui oui, un rogue de golf. L’idée est donc que je ne suis pas tout à fait mort et que je peux encore retourner à la surface. Pour se faire, il me faudra réussir à enchaîner un 18 trous. Vous vous imaginez bien que ce n’est pas si facile et que la partie est un peu pipée.
On retrouve vraiment les codes du genre. Une map à embranchement, vous permettant de choisir votre meilleur parcours entre « trous classiques », des bonus ou des « trous maudits ». Des boss qui viendront vous remettre à votre place. Une progression permanente entre les runs. Et une génération procédurale des niveaux.
Une fois dans un level, le principe est simple, il faut mettre la balle dans le trou en restant sous le par. Pas de par 3 ou par 4 pour autant. Non, dans Cursed to golf, on a un par d’un certains nombre de coups, assez élevé, et il faut enchaîner les parcours en restant sous le total. C’est donc un peu vous, qui fixez le par de chaque trou. Et vous pouvez faire remonter le nombre de coups restants en brisant des statuettes durant les niveaux.
Question gameplay c’est ultra simple, un driver pour les longs coups, un fer intermédiaire et un wedge pour sortir des bunkers. En gros c’est tout. On appuie pour la force et on choisit la courbe et c’est parti. L’essentiel repose donc sur la génération des niveaux. Et c’est là que j’ai beaucoup moins été séduit. On peut se douter qu’on trouve une construction un peu loufoque mais je n’ai pas spécialement accroché. Entre les tnt, les teleportations et autres ventilateurs, tout ça coincé dans un niveau à étages assez étroit tout en s’étalant sur la longueur… bof.
Sans être totalement séduit, je valide mon jour de repos à faire du golf. Pas de rage quit aujourd’hui, c’est déjà pas mal. Je suis prêt à repartir au front.