1 jour 1 jeu, Contra : Rogue Corps

0

En Mars je ne travaille pas alors j’ai eu une idée débile, tous les jours je vais faire un jeu du PSN+ extra et dire si ça valait le coup ou non.

Présent dans la catégorie « jouez de suite ! » ou « post-apocalyptique » du catalogue on va aujourd’hui s’atteler au meilleur jeu que j’aurai testé ce mois-ci.

Contra : Rogue Corps fait renaître une vieille licence du run & gun, grand classique des bornes d’arcade comme Métal Slug. Contra a connu a connu plus de formes et d’épisodes que la plupart des licences du jeux vidéo. Bien que je sois loin de les avoir tous essayé (l’inverse se rapproche plus de la réalité) je pense que j’ai le plaisir de jouer à un des tout meilleur (ironie).

Déjà, on abandonne le style de jeu pour un twin stick shooter à la façon d’un Alienation, Nex Machina ou encore The Ascent. Perso, ça me va car je préfère ces trois jeux aux run & gun depuis que je n’ai plus 10 ans. Sauf que rien ne va.

Histoire de merde

Aller, j’entre dans le vif du sujet. Passons l’intro moisie pour passer directement au cœur du jeu. Vous aurez le choix entre 4 personnages plus grotesques et caricaturaux les uns que les autres pour réaliser des missions bien fades où il faudra tirer sur tout ce qui bouge. Le fait que ça ne soit pas fin ne me dérange pas, j’ai par exemple, beaucoup aimé Broforce. Mais là, il n’y a ni le plaisir du shoot, ni le plaisir old-school, ni le plaisir comique d’une caricature, ni aucun plaisir pour faire simple. Niveau graphisme, la licence avait déjà fait son retour sur PS2 et apparemment elle y est restée. C’est moche, les textures bavent, c’est vide, les environnements sont d’un banal affligeant et en plus c’est du copié collé très très souvent. Niveau bestiaire ce n’est guère mieux, l’inspiration est dramatique et on retrouve une pauvreté dans la variété d’ennemis qui réussira à égaler les décors. Les missions sont courtes (finalement heureusement) et peu difficiles. Un système de notation vient vous récompenser et il ne sera pas trop dur d’obtenir du A ou du S.

DA de merde

Et tant mieux, car le jeu nous offre le plaisir d’avoir un camp de base où on pourra dépenser notre loot pour améliorer nos armes et même nos personnages. Même ça, c’est tellement mal fait que franchement j’ai eu la flemme de m’y intéresser sérieusement. En tout cas, on peut se faire opérer pour changer de cerveau (véridique) afin de devenir plus fort. Ou développer des plans d’amélioration pour refroidir plus vite vos armes, par exemple.

Dans tous les cas c’est nul et la seule chose qui importe c’est combien de missions on va devoir se taper. J’ai fini le monde 1 (5 missions) en pensant qu’il n’y en avait que 2 mais j’ai eu le plaisir de découvrir que j’en avais débloqué d’autres grâce à ma progression. Du coup, j’ai considéré que si je finissais le monde 2 mon Contra d’origine serait rempli et je pourrai abandonner la tête haute. Cela m’a pris 3h mais mon dieu ce que ça m’a paru long.

pour un jeu de merde

Là vous n’êtes pas prêts… En soit je valide sa présence dans le catalogue. Petit jeu arcade, vieille licence classique « remise au goût du jour », facile à prendre en main, tout aussi facile à abandonner, c’est la meilleure formule possible pour le jeu. Parce que 40€ pour cette merde, là c’est chaud. C’est nul, c’est moche, c’est mou, c’est même pas fun, la direction artistique et l’intérêt de l’histoire se livrent une lutte acharnée pour savoir qui finira le plus proche du néant, non vraiment, sans une offre catalogue, ce jeu est une belle arnaque.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *