L’Asile – Le Donjon

0

On dit jamais deux sans trois, mais est-ce qu’on dit aussi jamais trois sans quatre ? Car c’est notre 4ème salle du Donjon et jusqu’ici on a plutôt été séduit…

De passage sur Paris, Nachcar voulait faire un Escape Game… et si possible un qui fait peur, histoire de se rassurer sur ton taux de testostérone. Seulement Smy n’étant pas disponible ce soir là, c’est moi qui ai dû me farcir la réservation, avec quelques restrictions de taille : Interdiction de réserver l’une des salles qu’il veut absolument faire ! Quelle bande de relou cette rédac’ !!

L’asile

L’Asile pour moi, a une connotation un peu spéciale. Certes c’est un thème qui est plutôt récurrent dans le petit monde des Escape Game, mais c’est aussi et surtout le thème de l’une de mes salles favorites, et une de celles qui m’a le plus fait flipper, Lost Asylum. Mais qu’à cela ne tienne, Le Donjon ne nous a jamais déçu jusqu’ici et l’horreur dans notre précédente expérience chez eux, La Crypte, était plutôt gérable pour une flipette comme moi. Ça me semblait donc être un bon compromis…

Comme toujours avec cette enseigne, nous avons donc retrouvé notre GM, ou du moins notre hôtesse, dans la rue. Elle nous a alors conduit dans un lieu semblant hors du temps, dans lequel on trouve ce fameux asile que nous avons été invités à visiter. Nous sommes en effet venus ici pour assister à une première dans l’histoire de la médecine : La suppression de toute forme d’agressivité chez un patient jugé dangereux, un serial killer tristement célèbre, en envoyant de puissantes décharges électriques dans son cortex cérébral. Ça peut sembler barbare dit comme ça, mais en réalité c’est un progrès phénoménal et une avancée scientifique historique à laquelle nous avons pu prendre part, et c’est d’ailleurs nous qui avons eu l’immense honneur d’électrocuter le patient.

Bien évidemment, tout ne s’est pas totalement passé comme c’était prévu, et c’est ainsi que nous nous sommes retrouvés enfermés dans cet asile, avec un serial killer en liberté, plein de ressentiment à l’égard de celles et ceux qui avaient tenté de l’électrocuter quelques minutes plus tôt. Bref, j’avoue qu’on s’est déjà retrouvé dans des situations plus avantageuses…

Comme toujours avec le Donjon, les décors sont vraiment chouettes, agencés avec goût et maîtrisés jusque dans les détails. Le jeu sur les lumières, ou plutôt sur l’obscurité ai-je envie de dire, est également très soigné et contribue à nous mettre dans l’ambiance. Mention spéciale également à notre GM qui fut vraiment convaincante dans les différents rôles qu’elle a endossé et ne s’est jamais montrée trop intrusive dans les indices distillés pour nous aider. D’ailleurs les énigmes en soi n’ont rien d’insurmontables et s’adaptent bien au thème, ce qui fait qu’elles ne viennent jamais casser le rythme ou nous sortir de l’histoire et de l’ambiance. De plus, elles sont suffisamment nombreuses pour nous tenir à peu près tous occupés, malgré le fait que nous étions cinq à jouer (ce qui est toujours un peu compliqué pour trouver sa place et ne pas se marcher sur les pieds).

En définitive, j’ai beaucoup aimé cette expérience, entre les puzzles plutôt sympa, l’aire de jeu relativement grande, les dialogues et interactions avec le GM très appréciables et l’ambiance horrifique assez pesante, même si je n’ai pas crié (au grand dam de mes coéquipiers). Cet Asile est donc pour moi une excellente salle, sans doute même la meilleure de l’enseigne à ce jour…

L’avis de Tsokoa

L’Asile est déjà le 4ème escape que je fais chez Le Donjon, j’étais donc déjà un peu en territoire connu.

Comme à son habitude, l’enseigne nous accueille avec une prise de contact qui nous met déjà dans l’ambiance dès les premières secondes; une ambiance un peu étrange avec une histoire de démonstration dans un asile psychiatrique pas tout à fait rassurante.

Comme toujours chez Le Donjon, les décors sont particulièrement soignés avec une zone de jeu d’assez grande taille qui fourmille de détails parfaitement dans le thème.

On est ici dans un escape game a tendance horrifique qui se situe un cran en dessous de La Crypte de la même enseigne à ce niveau. Malgré cela, la salle réserve quelques pics d’adrénaline avec une mise en scène travaillée et un vrai sens du storytelling. En plus de cette atmosphère angoissante à souhait, le jeu n’est pas en reste avec des énigmes assez présentes et variées avec de la réflexion, de la manipulation et de la coopération.

Au final, si je pense avoir préféré La Crypte, L’Asile n’est pas loin derrière avec une approche un peu moins « expérientielle » et un peu plus « classique » avec plus d’énigmes et moins de frissons. Cela fait en tout cas encore un escape game de haut niveau chez Le Donjon qui arrive à garder leur ligne directrice tout offrant des expériences assez complémentaires.

L’avis de Nachcar

Pour ma venue dans la capitale, j’ai demandé à la flipette du groupe de nous réserver une salle qui fait peur. Il a donc opté pour l’Asile. Bon j’en avais une autre en tête mais elle semblait être trop horrifique pour lui… Je ne lui en veut malgré tout pas car j’ai beaucoup aimé cette salle.

Dès l’arrivée de la GM (plutôt douée et flippante) nous sommes plongés dans une ambiance froide et stricte. Le tout est renforcé par des décors une fois de plus vraiment bien réalisés et parfaitement (mal) éclairés. Quelle belle ambiance oppressante ! Une fois lancés dans l’horrifique aventure, pas de temps morts ! Pas d’ennuis, il y aura toujours de quoi s’occuper. Les énigmes sont assez nombreuses et variées. De plus, une petite paranoïa s’installe rapidement. Petit conseil d’ami : « Toujours jeter un petit coup d’œil par dessus son épaule quand on se promène dans un lieu renfermant des gens à la psychologie instable ! » Bon ok, dans le noir, c’est plus compliqué… C’est ça les vieilles bâtisses aussi, l’électricité n’est pas vraiment aux normes.

Encore une très bonne salle ! Et même si je n’ai pas entendu Fylo crier j’ai passé un excellent moment dans cet Asile un peu particuilier.

 

Le site du Donjon

Non seulement il a fallu que je me fade la réservation, que je choisisse une salle qui fait peur alors que je suis un trouillard, mais en plus c’est moi qui a payé !! (bon ok, les autres m’ont remboursé… mais c’est anecdotique ça).

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *