Uchronia, De Rome aux Dinosaures

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L’auteur du très bon La Gloire de Rome revient avec Uchronia, un nouveau jeu mais presque pareil…

C’est quoi ?

mockup_Uchronia.jpgJ’aime beaucoup La Gloire de Rome. Oui j’aime vraiment beaucoup La Gloire de Rome, un jeu de Carl Chudyk sorti chez Filosofia en 2011. En décembre dernier (2012 donc) le monsieur revient avec Uchronia, cette fois édité par IELLO. Un nouveau jeu qu’il nous présente comme étant la version ++ retravaillée tout ça tout ça de La Gloire de Rome. Uchronia c’est donc normalement La Gloire de Rome en mieux. Les joueurs (de 2 à 5) y incarnent les patriarches de grandes maisons influentes luttant pour le contrôle de la cité d’Uchronia. Pour ce faire il va falloir construire les plus prestigieux bâtiments et développer son quartier.

Dans la boîte

Dans la petite boîte on trouve des cartes, des cartes et encore des cartes de différentes tailles. Ah oui il y a également 5 petits plateaux individuels (appelés Domaines). Du matos de bonne qualité bien que les cartes ressources soient un peu petites et donc peu pratiques à mélanger. En effet mélanger 174 toutes petites cartes n’est pas une mince affaire.
Un petit mot tout de même sur les illustrations. Uniquement présentes sur les cartes bâtiments, celles-ci sont relativement belles. Rien de bien transcendant mais assez jolies tout de même. Elles me font penser à celles signées Miguel Coimbra sur 7 Wonders en moins réussies. Elles collent bien au thème, c’est déjà ça. D’ailleurs le thème n’est pas particulièrement attirant. Enfin je n’accroche pas trop à ce mélange de Jurassic Park et de Gladiator.

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Divers bâtiments.

Comment on joue ?

5454_1199045339275_7341253_n-2.jpgA son tour un joueur a le choix entre deux « actions » : Commander et Comploter. En choisissant la première action le joueur joue une carte de sa main sur son domaine et exécute l’ordre qui y est indiqué. Il pourra par exemple lancer une construction ou produire des ressources bien utiles pour achever les bâtiments en cours de construction. Si le joueur joue de malchance lors de la pioche des cartes il lui est possible de choisir deux cartes identiques afin de jouer l’ordre de son choix. Une sorte de joker en gros. L’action Comploter permet quant à elle de piocher afin de refaire sa main de cartes. Grâce à cette action il est également possible pour le joueur, sous certaine conditions, de copier un ordre précédemment joué par un adversaire.

Le gagnant sera le premier à atteindre le seuil de points de victoire. La première source de points est la construction de bâtiments. Ceux-ci en plus de donner des points en fin de partie donnent des avantages une fois achevés. L’autre façon de marquer des points est d’avoir le monopole dans une activité. Par exemple le joueur ayant le plus de cartes avec l’ordre Explorer dans la zone activité de son domaine remporte 1 point de victoire par carte de ce type. En plus de se battre pour acquérir les plus puissants bâtiments, les joueurs vont également tenter de prendre le « contrôle » des différentes activités.

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Voici à quoi ressemble le plateau Domaine.

Pour conclure

En tant que fan de La Gloire de Rome j’avais très peur de me lancer dans une partie d’Uchronia. D’une part parce que le thème, même s’il n’est pas spécialement présent, ne m’attirait pas mais surtout parce que les règles me semblaient bien trop proches de celles de La Gloire de Rome. Au final le jeu est très proche mais les modifications apportées l’améliorent selon moi. Par exemple le fait que les bâtiments pouvant être construits soient visibles de tous permet un jeu plus agressif et plus lisible. Si un joueur se lance dans la brique il serait peut-être bon (et amusant) de lui piquer le bâtiment le plus intéressant utilisant cette ressource. Le jeu est également plus interactif et plus contrôlable que La Gloire de Rome. Alors oui je le dis et je n’ai même pas honte : je préfère Uchronia ! C’est pour moi une version épurée et réussie d’un jeu déjà très bon à la base… Donc un très très bon jeu. L’un de mes coups de coeur de fin 2012.

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