En Mars je ne travaille pas alors j’ai eu une idée débile, tous les jours je vais faire un jeu du PSN+ extra et dire si ça valait le coup ou non.
Présents dans les jeux « ajouté récemment » Sayonara wild hearts aurait dû y rester sans attirer mon attention. Mais c’était sans compter sur le 1 jour 1 jeu. En cliquant dessus je découvre qu’il est édité par Annapurna Interactive qui a édité bon nombre de très bons jeux avec des titres souvent trop longs pour que je prenne la peine de les ressortir. Je lance donc le trailer et paf, un espèce de truc chelou pop aux accents d’Amplitude (premier du nom bien sûr) me saute au visage. Ok, c’est sûr, ça sera mon jeu du jour.

Le jeu date de 2019 sur switch et fait une nouvelle sortie sur Ps5 en Février 2025 donc il a dû être dispo day one sur le catalogue. Sous couvert d’une histoire de dieux et de malediction et de planète à sauver j’incarne donc une petite nana qui dormait paisiblement et qui est jetée de sa maison sur des tracés musicaux avec des cœurs à récupérer. Si visuellement le tracé est découpé en 4 ou 5 voies, on se déplace librement de gauche à droite et non par déplacement formaté d’une voie à l’autre. Ce qui me gêne un peu. Mais ce jeu n’est pas forcément le nouveau Amplitude. Bon j’éclate quand même un joli score en or pour commencer.
Le deuxième niveau est moins glorieux, l’occasion de me rendre compte que l’obtention de ces cœurs n’influe en rien sur la musique. On n’est donc clairement pas sur le nouvel Amplitude. Heureusement je me rattrape pour finir en argent tout de même. Et la musique est assez sympa, planante, éléctro.

Les niveaux défilent en apportant des modifications de gameplay. Je ne sais plus trop quoi en penser. En tout cas c’est rapide, nerveux, flashy et très bon pour l’épilepsie. On fait de la moto façon Tron, on se bat, on vole, on glisse, on ramasse des cœurs en avant, en arrière, on évite des projectiles, on se synchronise sur des actions, on nous explique rien et tout va à 1000 à l’heure. Je traverse le jeu comme dans un trip sous acide ou champi (dont je vous déconseille la consommation bien sur). Comme si je regardais un West side story psychedelic rempli de neons et de synthwave où j’alterne entre ramasser des cœurs briser et des affrontements de bandes rivales. De toute façon l’histoire est trop cryptique pour tenter de vraiment tout comprendre.

Pour l’instant je me concentre donc sur le gameplay, une fois, une espèce de temple run où les cœurs remplacent les pièces, une fois, un jeu de rythme à travailler ma synchro et par d’autres moments je ne saurai même pas décrire ce que je vis. Petite pensée pour le morceau Parallel Universes qui est vraiment cool (et de loin le plus dur) puisqu’il nous fait jouer deux niveaux en même temps en alternant de l’un à l’autre sur le rythme du morceau. De quoi devenir fou. D’ailleurs, pour l’anecdote, le jeu est présenté comme un album découpé en morceaux plus que comme un jeu classique avec des niveaux. L’ensemble est signé par Daniel Olsen parfois accompagné.
Au final, l’histoire se découvre sous le thème du chagrin d’amour. Tout devient plus clair et le jeu n’est pas plus long qu’un film, avec une grosse heure de jeu. J’irai pas jusqu’à dire que j’ai tout compris mais l’essentiel n’est pas là. Pour ceux qui aiment, ils restent des défis à aller chercher dans tous les niveaux et bien sûr le scoring pour obtenir l’or partout. Personnellement je valide ce trip original sans aller plus loin.