En Mars je ne travaille pas alors j’ai eu une idée débile, tous les jours je vais faire un jeu du PSN+ extra et dire si ça valait le coup ou non.
Bon si y’a bien un truc que j’ai jamais compris c’est tous ces jeux Jap avec des héroïnes en culotte et des hauts plus petits que les maillots de bains des James Bond girls. Je ne pouvais donc pas passer à côté pour mon challenge. J’ai donc décidé de télécharger au moins une semaine de jeux japonais (en tout genre pas juste des pseudo truc sexy) et j’ai commencé avec celui qui avait la jaquette la plus provoc. Le vainqueur : Onee Chanbara Origin, un jeu du studio Tamsoft sorti en 2019.
On est une chasseuse de morts vivants et quelle tenue est plus pratique pour surveiller si on n’a pas été mordue que la plus petite tenue possible. Ça doit être la logique de notre personnage puisqu’on se balade en bikini armée d’un sabre dans ce qui ressemble à un Hack & slash 3D, de mémoire ça ressemble un peu à un Dynasty warrior mais version chasseuse contre morts vivants.

Pour ceux qui n’auraient toujours pas saisi je ne fais quasi aucun jeu japonais et je m’autorise à dire bien n’importe quoi en terme de comparaison ou autre. Le jeu se retrouve découpé en niveau qui obtiendront une note sûrement basé sur votre style via un tableau de score récapitulant comment vous avez découpé vos ennemis. En gros après avoir martelé le bouton carré un bon millier de fois pour votre 576 hits combo, on vous colle une note genre V dont vous ignorez totalement la signification.
En même temps on s’en fout un peu et on repart dans un nouveau niveau aux graphismes dignes de Silent Hill, premier du nom, où l’on va recommencer à découper du zombie dans des vastes salles vides en profitant de notre héroïne au 9/10e nue et remplie de sang. Pour info, pour ceux qui kiffe le sang ça s’appelle le syndrome de Reinfeld ou vampirisme clinique mais c’est plus bateau. Ouai, j’ai cherché histoire que ce « test » puisse apporter au moins une connaissance mais le résultat est assez décevant. D’autant que la page qui liste toutes les « déviances » est assez hallucinante alors quand on finit par vampirisme ça fait pas des masses scientifique. Bref, revenons à notre jeu.

On a quand même l’occasion d’améliorer notre perso entre deux stages, comme s’il y avait une once de rpg là-dedans et que ça changeait quoi que ce soit à notre façon de jouer.
Une petite lumière au bout de mon tunnel d’ennui, les combats de boss. C’est bien entendu du grand n’importe quoi (j’imagine qu’il y a déjà eu des études pour découvrir pourquoi les japonais étaient aussi chelous) mais au moins ils apportent un intérêt au jeu. Cette fois il faudra apprendre les patterns, esquiver ou contrer et attaquer au bon moment si vous voulez avoir une chance de continuer le jeu (ça serait dommage de s’arrêter là). D’ailleurs petit détail mais quand on meurt le jeu nous propose de base de quitter et non de continuer. Combien d’aller retour sur le menu j’ai fait à cause de ça… En tout cas ces boss rehausse le niveau et heureusement. D’autant qu’il y a un boss tous les deux niveaux (je crois).

Le gros problème de ces phases de boss c’est qu’on a plus l’impression de se battre contre la caméra que contre notre adversaire. Déjà qu’il faut avouer que les combats ne sont pas simple. Un petit son nous avertit des attaques ennemies, ce qui est bien pratique car elles sont très rapides et très nombreuses et on passe donc son temps à esquiver. Le problème c’est qu’en plus de toujours défendre, on passe son temps à chercher l’adversaire ce qui nous prend à peu près tout le temps restant entre deux attaques. Du coup ce sont les nôtres d’attaques, qu’on a du mal à placer lors de ces combats. Sinon autre détail marrant les mecs ont quand même réussi à mettre une touche « reload » pour un jeu de sabre. En fait votre épée se couvre de sang au fur et à mesure et il faut la nettoyer pour retrouver son tranchant.

Par la suite on est rejoint par notre petite sœur qui deviendra un personnage jouable également. Elle nous accompagne, combat à nos côtés et d’une simple pression sur les flèches haut/bas, on peut passer de l’une à l’autre. Je vous rassure elle est habillée en petite écolière avec une jupe trop courte et on voit facilement sa culotte lors des combats. Faudrait pas que ce soit purement un élément de gameplay non plus.
Bon ce genre de jeu ce n’est vraiment pas ma tasse de thé mais heureusement on en arrive à bout en 7h environ. Et vous savez quoi, j’étais pas loin de le valider au final. Petite précision en me tapant tout le jeu j’ai en réalité fait Onee Chanbara 1 et 2 puisque Origin est en fait le remake de ces deux premiers épisodes… d’où le nom. Quel courage exemplaire.

En conclusion Non je ne valide pas Onee machin truc, pour une raison simple. Mais qu’est-ce que c’est que ce chara-design. Franchement, le jeu, j’aime pas, mais il en faut pour tous les goûts, du coup, ok pour sa présence dans un catalogue de jeu. Mais là, ça sert à quoi ? Penchez-vous plutôt sur un DMC ou autre, quitte à aimer ce genre.