1 jour 1 jeu, Killer Frequency

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En Mars je ne travaille pas alors j’ai eu une idée débile, tous les jours je vais faire un jeu du PSN+ extra et dire si ça valait le coup ou non.

Déniché dans la catégorie « jouez de suite ! » du catalogue, Killer Frequency est une comédie d’horreur où l’on incarne en vue à la première personne, un animateur de radio d’une petite ville paumée des États-Unis un soir de 1987. Sauf que ce soir en plus d’animer votre émission, vous allez devoir remplacer le standard de la police alors qu’un tueur rôde en ville. La nuit risque d’être longue dans une ambiance de slasher téléphonique.

On incarne donc Forrest Nash, DJ célèbre de Chicago qui, après un rebondissement quelconque a fini à Gallows Creek, faisant passer son audimat de quelques millions à quelques dizaines. Sauf que ce soir, le siffleur, célèbre tueur ayant sévi une vingtaine d’années plus tôt, refait surface. Ayant tuer le sherif, la secrétaire du 911 vous confie les appels, le temps d’alerter des renforts. C’est le point de départ de notre nuit très spéciale où chaque appel d’auditeur sera une question de vie ou de mort.

Le concept est franchement cool. Au départ on prend rapidement nos marques pour la diffusion de titres très années 80, ambiance classiques rock et synthwave. Notre éditrice nous accompagne et nous guide pour savoir quand passer une pub locale, enregistrée sur K7 ou quand prendre un appel d’auditeur, en pensant bien à couper la musique avant. On regrette d’ailleurs que ce soit pas un peu plus libre, certains boutons de volume ou une console de bruitages ne servant pas à grand chose puisqu’on nous oblige à couper net la chanson quand on pourrait jouer avec les volumes. Mais c’est un détail.

La suite du titre est basée sur un principe simple. Chaque auditeur (ou presque) est poursuivi par le tueur et c’est vos choix en direct (parfois chronométrés) qui vont aboutir à l’une des deux issues possible… la vie ou la mort.

L’ambiance vieux slasher est réussie et on a tout de suite envie de faire plusieurs tentatives pour connaître les issues de chacun mais on reste ici dans une comédie d’horreur. Forrest Nach (vous) n’est pas le plus impliqué dans l’urgence de la situation et alors que l’on apprend à une potentielle victime à démarrer sa voiture sans les clés, l’animateur ne manquera pas de réciter son texte calmement « ici Forrest Nach, vous êtes bien sur KFam, 189.16, les ondes de la nuit ! » ou encore, il passera gentiment au disque suivant après n’avoir pas réussi à sauver une bande d’étudiants.

Personnellement ça ne m’a pas gêné mais faut bien savoir que si l’ambiance années 80, neons flashy, vieux slasher est là, ça ne se prend quand même pas au sérieux et comme par hasard, il nous suffira de fouiller notre propre radio pour trouver tout ce dont on a besoin pour sauver les habitants locaux. D’un magasine de mécanique parlant justement de comment démarrer une voiture sans les clés au plan du labyrinthe de maïs local. Moi j’ai trouvé ça marrant, les énigmes sont simples mais certains moments vous feront quand même hésiter surtout quand on sait l’enjeu derrière chaque erreur.

L’efficacité tient surtout jusqu’au bout de la nuit. Quand on sent que ça s’essouffle un peu, le jeu sait se renouveler juste ce qu’il faut pour nous faire tenir jusqu’au final. Il m’a fallu 5h09 pour compléter ma première expérience d’animateur radio et connaissant mon approche perfectionniste il n’est pas impossible que j’en lance un deuxième pour tenter de sauver tout le monde.

C’est donc un oui franc et net pour valider Killer Frequency. Entre puzzle game, walking simulator scenarisé et jeu d’horreur ambiance slasher saupoudré d’années 80. Perso y’avait tout pour que ça colle et ça l’a fait.

 

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