En Mars je ne travaille pas alors j’ai eu une idée débile, tous les jours je vais faire un jeu du PSN+ extra et dire si ça valait le coup ou non.
Aujourd’hui je suis allé piocher dans la catégorie « Jeux indés » du catalogue de jeux et c’est Coffee talk qui est sorti vainqueur de mon tirage au sort.
C’est donc parti pour un roman graphique où le gameplay se résume à lire des bulles de conversations entre différents protagonistes et à servir des boissons chaudes dans un café de Seattle.
Accompagné d’une musique jazzy digne des meilleurs ascenseurs des palaces de luxe, le jeu vous fera vivre tout un tas d’histoires sur des thèmes assez variés et bien plus matures qu’il n’y parait au début.
En effet malgré son look coloré en pixel art assez joyeux, Coffee Talk nous livre des messages sur l’éducation, la famille, le racisme, la santé au travail, le harcèlement ou encore l’écologie à travers les histoires que l’on est amené à suivre un peu malgré nous en incarnant un barista.
Il faut compter environ 6h pour finir l’histoire (toujours selon le compteur de la console). Des heures que l’on ne voit pas tellement passer, ce qui est plutôt bon signe pour la réussite du titre. Les conversations sont plaisantes et si l’environnement fantastique m’a semblé un peu n’imp au début, on s’y fait finalement et il est même assez bien utilisé. Certains personnages comme Freya sont même très attachants.
On notera les petites parenthèses de simulation de café où l’on doit préparer les boissons des clients. Jusqu’au latte art qui vous permettra d’exprimer à fond vos capacités artistiques, que j’espère meilleures que les miennes. Si les premières recettes sont évidentes, le jeu nous invite par la suite à les découvrir par nous même et il n’est pas évident d’arriver à la meilleure fin du premier coup.

Car oui, votre réussite en tant que barista va influencer légèrement la fin des histoires des principaux protagonistes. Je ne pourrais pas en dire plus n’ayant pas fait de deuxième partie complète pour comparer.
Au final je valide tout à fait l’expérience. Perso, c’est pas forcément ma tasse de thé (avec ou sans Latte Art) et je ne me lancerai pas dans une suite (également dispo dans le catalogue) mais la découverte était sympathique et je ne me suis pas ennuyé durant toute la partie. Après le contexte particulier du café de nuit pour m’accompagner alors que j’avais moi même des insomnies a peut-être joué en la faveur du jeu mais ça n’empêche que je valide.

2 Commentaires
J’ai bien kiffé le délire, moi aussi
Un vrai petit jeu sympathique qui se suffit à lui même : le 2 dégage pas la même chose, il m’a un peu donné la sensation de « la suite de trop ».
Ca vaut le coup cela dit d’aller chercher la vraie fin, qui fait voir la « première partie » d’un point de vue un peu différent.