Après une année blanche pour cause de Jeux Olympiques, Paris est Ludique est de retour sur la Pelouse de Reuilly, et du coup nous aussi.
Comme chaque année, sauf quand y a les Jeux Olympiques… et le Covid… et la fin du monde… et la flemme… Nachcar est monté à la ville, Smy a traversé le périph’ et Fylo a pris le métro pour se rendre à l’édition annuelle de Paris Est Ludique, braver les éléments ainsi que les files d’attente, pour tester tout plein de jeux de société dans la joie et la bonne humeur.
Cette année, on a trouvé que le festival avait perdu quelques exposants, avec quasiment toute une allée fermée. L’arrivée bienvenue de food truck a sans doute aussi dilué les interminables queues du côté des barbeuk et des mythiques sandwich merguez-frites ; à moins que ce soit la fréquentation qui ait diminuée (mais les organisateurs avaient l’air plutôt contents, donc bon…).
A part cela, l’espace Presse-Pro-Orga s’est agrandi, avec distribution de soft, de bières, de café, de crêpes et même de crème solaire… le samedi, car la crème solaire sous la pluie diluvienne de dimanche, c’était moins utile.
Tout au long de ces deux jours (enfin, une journée et demi), nous aurons pu tester pas moins de 9 jeux, un record ! Comme quoi, quand on s’organise un minimum, on arrive à tester plus de trucs. Faut absolument que je me note cette phrase pour la ressortir l’an prochain, quand on commencera à évoquer de faire PEL 2026 en mode YOLO !
Fifty – Iello
Sorti en juin dernier, Fifty est un petit jeu d’ambiance pour 3 à 7 joueurs (sachant que plus on est nombreux, plus c’est fun). Le jeu a des petits airs de bingo/loto, puisque il s’agit de compter de 1 à 49 jusqu’à ce qu’un joueur ou une joueuse ait noté le numéro sur sa feuille et dise « j’ai ». S’il est seul, il marque un point et compte à son tour, puis enchaîne les points jusqu’à ce qu’une ou plusieurs autres personnes se manifestent. Si elles sont plusieurs à avoir le même numéro, chacune entoure sur sa feuille le score déterminé par le jeu, en fonction de la case dans laquelle on a inscrit le nombre. Au bout de la troisième manche, on additionne les scores pour déterminer le ou la gagnante.
L’avis de Fylodindon : Fifty faisait partie des rares jeux que l’on avait prévu d’approcher dans notre semblant de programme. Pourtant, quand on s’est retrouvés autour de la table, à attendre notre tour, on s’est regardés avec un mélange d’amusement et d’appréhension. On avait l’impression d’assister à une partie de Loto, du côté de chez Toma. Et puis une fois attablé, faut reconnaître que c’est marrant ; simple mais amusant. Pas certain d’être motivé pour faire une deuxième partie par contre…
L’avis de Nachcar : Fifty est typiquement le genre de jeu qui peut autant floper que cartonner autour d’une table. Tout dépendra des personnes présentes. Fifty c’est avant tout un jeu d’ambiance complètement aléatoire et sans véritable stratégie. Ce qui fait la « force » de ce jeu c’est ce qu’il se passe autour de la table. Ca chouine, ça insulte gentiment et ça crie fort. J’aime bien la proposition. J’ai un groupe de joueurs moins coincé du cul que les Polygamer avec qui ça pourrait faire un petit carton. Pour une soirée…
L’avis de Smy : Notre partie de Fifty était sympa car nous étions sept, avec quatre joueuses appelées en renfort pour combler notre table, mais c’est un jeu vite oublié. Il est sympa pour son semblant d’interactions et pour montrer qu’on sait compter jusqu’à 49 sans se tromper, et encore.
Bomb Busters – Cocktail Games
Sorti en septembre 2024, Bomb Busters est un jeu coopératif dans lequel 2 à 5 joueurs incarnent des démineurs devant désamorcer une bombe sans se parler. Tout au long des 66 missions que propose le jeu de base, les joueuses et joueurs devront mettre leur mémoire et leur esprit logique à rude épreuve, afin de couper chacun des fils qu’ils ont devant eux, en trouvant son pendant chez leur coéquipiers. Et si pour ce faire, elles bénéficieront d’un équipement dernier cri, il faudra également faire avec les nombreux pièges prompt à faire immédiatement péter l’engin explosif.
L’avis de Fylodindon : Ça faisait un bout de temps qu’on l’avait dans le collimateur celui-ci. J’avais même failli l’acheter en prévision d’un week-end chez Nachcar (mais j’ai finalement opté pour Zenith). Cette partie découverte a confirmé les bons retours qu’on avait pu lire ici et là, même s’il est difficile de juger et jauger un jeu sur un niveau aussi facile. Une deuxième partie sur un niveau plus compliqué n’aurait pas été de trop. J’ai un peu peur aussi de l’intérêt du jeu sur le long terme, si on n’enchaîne pas la soixantaine de niveaux avec le même groupe.
L’avis de Nachcar : Depuis le temps que je voulais l’essayer ! Ca y est, j’en enfin pu enfiler mon costume de lapin démineur ! Comme le dit Fylo difficile de se rendre réellement compte du potentiel du jeu sur le long terme. Notre partie a tout de même été très plaisante et convaincante. J’aime beaucoup les jeux à « communication limitée » mais j’ai bien peur que celui-ci passe à la trappe, remplacé (voir éclipsé) par un jeu dont on va vous parler un peu plus bas et qui a fait son petit effet sur nous.
L’avis de Smy : J’avais complètement oublié que ce jeu était nommé au Spiel des jahres 2025, qu’il a d’ailleurs gagné une semaine après PeL. Nous avons pu jouer une mission de démo à cinq et il est assez difficile de se faire une idée avec si peu. Je ne suis pas forcément convaincu par les illustrations de lapins, et le démonstrateur de Cocktail Games n’a sans doute pas aidé avec ses blagues animalières et charcutières.
En quittant le stand, nous nous sommes dit que nous réessayerions un jour, mais que si les missions devenaient de plus en plus difficiles, il fallait que les joueurs aient la même progression et donc que ce soit toujours la même équipe.
Eternal Decks – Tricktakers Games/Pixie Games
Jeu Japonais (signé Hiroken), jouable jusqu’à 5 en coopération mais via une communication limitée (voire interdite), et prévu pour ce mois d’Aout chez nous. Eternal Decks est un jeu totalement abstrait ou une équipe de joueuses et de joueurs vont devoir combattre de puissantes créatures baptisées les Eternels. Pour ce faire, tout le monde commence avec un deck de 5 cartes et va partir en quête de nouvelles pour pouvoir continuer à jouer, car dès que l’un des joueurs n’est plus en mesure de le faire, la partie est perdue.
L’avis de Fylodindon : Encore un jeu qu’on avait noté sur nos tablettes (et après on va dire qu’on n’est pas organisé), et a priori nous n’étions pas les seuls. En effet, il a fallu passer une demie douzaine de fois devant le stand, et attendre un bon quart d’heure autour d’une table, pour pouvoir enfin l’essayer. Après une explication de règles un poil trop rapide (ou une inattention de notre part, un poil trop exacerbée), on s’est lancé dans la partie, non sans demander toutes les deux minutes aux organisateurs à quoi correspondait tel ou tel picto. Au final on s’en est plutôt bien sorti, mais on a pourtant eu cette impression toute la partie que c’était tendu et qu’on n’y arriverait jamais ; comme quoi, la tension est plutôt bien gérée dans ce jeu. J’ai passé un bon moment sur ce jeu et je suis vraiment curieux de tester d’autres niveaux pour voir s’il se renouvelle bien.
L’avis de Nachcar : Celui-ci je ne voulais pas le rater ! Ca n’a pas été simple mais nous avons réussi à nous assoir à une table après moultes tentatives. Déjà, graphiquement, le jeu est très original. De l’original abstrait qui attire l’œil. Ensuite, un jeu coopératif abstrait à communication limitée (encore) avec de simples cartes numérotées ça intrigue forcément. Malgré une explication des règles express la partie a été plaisante et tendue par moment. Curieux de voir ce que peut donner le jeu sur la durée avec les autres scénarios. Forte envie d’y revenir !
L’avis de Smy : (NDLA Fylo a honteusement pompé mon avis, je l’avais écrit avant le sien, même si vous le lisez après) À chaque festivals, on a toujours un jeu que l’on veut essayer et pour lequel on n’arrive jamais au bon moment, toutes les tables étant prises. Mais cette fois, après trois passages sur le stand, nous attendons sagement et résistons au « t’as vu, il y a une table là-bas qui semble libre pour un jeu inconnu qui a l’air naze, mais on y va quand même ? ».
On nous explique les règles, ça semble touffu et je comprends mieux au moment où j’écris cet avis pourquoi on n’a pas tout compris ou pas tout écouté, il y a 24+34 pages de règles ! Les débuts ne sont pas simples, je manque plusieurs fois de me faire éliminer (enfin de nous faire perdre plutôt, c’est un coop…), mais finalement on arrive à avancer et même à gagner. Je ne sais pas si on a vraiment bien tout respecté, mais cette partie donne envie de rejouer.
For a Crown – Repos Production
Sorti en janvier 2025, For a Crown est un jeu de cartes qui se joue de 3 à 5 joueurs/joueuses dans lequel on incarne une famille influente du royaume, qui mettra tout en œuvre pour accéder au trône. Le but est donc d’acheter des mercenaires (illustrés par des cartes aux effets distincts), afin de s’enrichir au maximum, gagner en influence et mettre des bâtons dans les roues de ses adversaires. Chacun achète donc des cartes à tour de rôle, avant que celles-ci (ainsi qu’une poignée de cartes événements), ne soient révélées et résolues aléatoirement.
L’avis de Fylodindon : C’est marrant cette propension qu’on a à toujours se diriger vers les jeux de putes… comme si nous n’étions qu’une bande de connards prompts à se foutre sur la gueule à la moindre occasion. Toujours est-il que le genre doit bien nous sied, car on s’est plutôt bien marrés autour de la table ; y compris avec les deux joueurs inconnus qui ont complété notre groupe d’ailleurs. Après, la mécanique est marrante mais j’ai peur que ça tourne rapidement en rond et qu’on s’en lasse au bout de trois ou quatre parties à force d’entendre Smy chouiner parce qu’on s’en prend toujours à lui (en même temps, il a une bonne tête de victime).
L’avis de Nachcar : Les jeux de roublardise et de coups bas, nous on aime ça ! Impossible donc de passer à coté de ce For a Crown qui a pas mal fait parler de lui à sa sortie. Comme prévu ça a couiné fort et rigolé autour de la table. Les règles sont très malines avec un système de pochettes assez original. Le fait de connaitre toutes les cartes qui vont tomber lors de la manche en cours pousse au mensonge concernant le contenu de notre coffre et incite à détourner l’attention vers les autres joueurs. Du gros bluff et de la victimisation quoi. Achat prévu pour très bientôt !
L’avis de Smy : J’ai un rapport assez étrange aux sales coups dans les jeux de société, au point de m’énerver si j’ai l’impression que des joueurs ne sont pas fair-play et s’acharnent contre moi (mais non je ne suis pas parano, mais vous ne connaissez pas les membres de la rédac’ à Terraforming Mars). Par contre, quand le jeu est prévu pour, je sais dès le départ que je vais être celui qui empêchera mes potes de monter dans le radeau de Galerapagos…
Je classerai For a Crown dans la catégorie des « Familial Pute », un jeu tout mignon, avec des illustrations d’animaux parfaitement à la mode actuelle de l’anthropomorphisme dans les jeux, mais avec un fond de petite puteries toutes aussi mignonnes. Sa mécanique de jeu est très originale et cela provoque des interactions vraiment funs. On y a joué à cinq avec deux inconnus et la partie était très réussie, au point de l’acheter quelques jours plus tard.
Tir Na Nog – Lucky Duck Games
Terre de l’éternelle jeunesse dans la mythologie celtique, Tir Na Nog est également un jeu de cartes et de combinaisons de chez Lucky Duck Games, pour 1 à 5 joueurs. Pour effectuer ces combinaisons, le jeu se base sur un système de draft via réservation, en plaçant l’un de ses trois voyageurs entre deux cartes d’un plateau qui en comporte 18 (3 lignes de 6). Quand vient notre tour, on récupère donc l’une de ces deux cartes préalablement réservées, à moins que quelqu’un se soit servi avant nous. Ces cartes sont ensuite placés devant nous, sur trois lignes distinctes représentant chacune d’elles une possibilité de scorer différente.
L’avis de Fylodindon : Afin de rendre hommage à Toma, on s’est laissé tenté par ce jeu au titre très bretonnisant sans trop savoir dans quoi on s’embarquait. Très vite on est mis dans le bain, par notre hôte particulièrement enthousiaste et zélé dans l’explication du lore, pour un jeu dont la thématique n’est pourtant pas super présente. Quoi qu’il en soit, ça ne m’a pas dérangé et j’avoue avoir été plutôt séduit par cette mécanique. Par contre, c’était la deuxième fois en un jour et demi de salon que quelqu’un nous parlait de draft au masculin… LA draft, bordel ! Et pourquoi pas la WiFi aussi, pendant que vous y êtes ?!
L’avis de Nachcar : Mouais…
L’avis de Smy : Il a fallu que je reregarde mes photos de PeL pour me souvenir de ce qu’était Tir Na Nog, normalement c’est mauvais signe mais là c’est juste lié au nom du jeu qui n’exprime strictement rien chez moi, et peut-être à la thématique un peu plaquée. Le fonctionnement est original et permet des interactions sympas, on y a joué avec un couple rencontré à la table, a cinq joueuses et joueurs ça marche bien.
7 Wonders Dice – Repos Production
Qui ne connait pas 7 Wonders ?! Le gros carton d’Antoine Bauza ?! Mais si, le jeu de civilisation avec des cartes et du draft ! Le jeu qui a déjà deux déclinaisons, une en duo et une en version ultra familiale bien mais pas top ?! C’est bon vous le remettez ? Et bien le revoilà en version Roll & Write. Ou plutôt Shake and Write… Il est toujours question de développer sa cité. Plus de carte ici mais des dés. A chaque tour une boite divisée en quatre compartiments est secouée. En fonction du compartiment ou il se trouve, un dé coutera plus ou moins cher. Tout le monde choisit un dé (simultanément) qu’il peut payer et coche la case associée. A vous de faire les bons choix pour prospérer plus efficacement que vos adversaires. Sortie prévue en septembre.
L’avis de Fylodindon : Si je connais bien 7 Wonders, je suis sans doute celui des trois qui y a le moins joué. J’ai un peu testé Architect et Duel, et pas mal joué tout de même à la version originelle, mais j’avoue que ça me lasse un peu de revoir toujours les mêmes licences. C’est un peu comme Ticket to Ride ou autres Azul (en plus récent quand même). Toujours est-il qu’on passe toujours un moment agréable sur un 7 Wonders et celui-ci ne déroge pas à la règle. Je le trouve d’ailleurs bien plus réussi qu’un Architect ou qu’un Duel, et la mécanique de dés évolutifs et plutôt intelligente et transforme un peu le jeu en course (le 1er joueur à faire évoluer un dé, l’impose aux autres qui ne pourront pas l’utiliser tant qu’ils ne l’auront pas débloqué).
L’avis de Nachcar : Je ne suis pas un grand amateur de Roll & Write mais j’avais tout de même très envie d’essayer celui-ci. Etant fan de 7 Wonders j’étais très curieux de voir comment l’auteur avait réussi à adapter son mythique jeu à ce format à la mode. Et bien contre toute attente j’ai beaucoup aimé. On retrouve les grandes lignes du jeu original et la mécaniques des dés dans la boite compartimentée qui fait varier leur coût est très bien trouvée. On retrouve même l’asymétrie des merveilles. Très envie d’y retourner. Achat assuré à la sortie.
L’avis de Smy : Autant j’ai énormément aimé le premier 7 Wonders, j’ai fait des dizaines de parties en famille (c’est un jeu qui s’explique bien dès 7 ou 8 ans et il permet de franchir un grand pas dans les jeux modernes à faire avec ses enfants), autant j’ai suivi de loin toutes les extensions et déclinaisons. J’ai juste testé la version Duel par curiosité et on a dû faire quelques parties d’Architect via BGA, donc pas la meilleure solution.
Nach avait très envie de jouer à Dice et il nous a réservé un créneau dans l’espace presse pour que l’on puisse le découvrir. Je ne sais pas comment sera la version finale, mais il y a plus de matériel que les habituels petits Roll & Write à emporter en vacances. C’est surprenant de voir arriver des dés et du hasard dans 7 wonders et cela intrigue. Notre partie était très agréable et fluide grâce aux actions simultanées. A réessayer.
Avant/Après – Old Chap Editions
Avant/Après est un petit jeu d’enquêtes et d’énigmes d’Old Chap Editions, disponible dans toutes les bonnes boulangeries pour à peine plus qu’un jambon-beurre parisien (15-20 balles quoi). Le but ici est d’observer chacun de son côté, une image illustrée par Martin Vidberg représentant la même scène, à quelques minutes d’intervalle. Ensuite, les deux joueurs (ou plus, en équipe), doivent communiquer et décrire ce qu’ils voient, afin de répondre à une série de questions en lien avec les événements dépeints.
L’avis de Fylodindon : Les jeux d’énigmes, c’est pas ma tasse de thé habituellement. D’ailleurs, si j’ai trouvé Micro Macro sympathique, il ne m’a pas non plus laissé un souvenir impérissable. Du coup, forcément je n’ai pas vraiment accroché à celui-ci non plus. Je n’ai pas grand chose à lui reprocher, l’idée étant sympa, le dessin réussi (forcément) et les énigmes marrantes. Mais ça reste du vite joué vite oublié avec zéro rejouabilité.
L’avis de Nachcar : Un Micro Macro like avec un supplément communication et « asymétrie ». Le tout est bien illustré mais le contenu semble assez léger. Six scénarios c’est peu. Sympathique mais loin d’être indispensable.
L’avis de Smy : Martin Vidberg évoque pour moi l’Actu en patates, le Journal d’un remplaçant, forcément les anciennes affiches de PeL, un Monde de jeux ou encore les illustrations de Philibert. Mais en illustration de jeu à proprement parler, j’avais acheté il y a longtemps Casse-toi pov’ con, et je n’avais pas du tout suivi Avant Après. Dans la veine des jeux coopératifs d’observation, j’ai comme tout le monde craqué et beaucoup apprécié le premier MicroMacro. Avant Après est plus simple d’accès et pas besoin d’une immense table pour déplier la carte. Il est fun, par contre j’ai juste un doute sur le peu d’enquêtes dans la boite.
First Rat – Pegasus Spiele
Des rats moches qui veulent partir dans l’espace en parcourant une piste assez illisible… C’est dispo mais ne perdez pas de temps.
L’avis de Fylodindon : Ce n’est pas de ma faute ! Je me suis fait alpaguer alors que j’attendais les deux autres qui faisaient je ne sais trop quoi, je ne sais trop où. Du coup, on s’est retrouvés enrôlés de force pour jouer à ce jeu de l’oie rat. Franchement, ça casse pas 3 pattes à un canard rat, mais Nachcar a eu l’air d’adorer vu comme il nous a mis une branlée. La prochaine fois, je les attendrais à la buvette… c’est plus sûr.
L’avis de Nachcar : J’ai gagné haut la main ! Pour autant et malgré le seum intersidéral de mes compagnons de jeu, je n’ai franchement pas accroché. J’ai donc gagné uniquement grâce à mon talent naturel.
L’avis de Smy : Aucun lien avec le fait que j’ai perdu (enfin 3ème ex-aequo), mais là je ne suis pas du tout dans la cible. Wikipedia date l’apparition du jeu de l’oie au XVIème ou XVIIème siècle, je pense que ça aurait dû s’arrêter là et ça nous éviterait la millième déclinaison 400 ans plus tard…
Take Time – Libellud
Take Time est un jeu de défis coopératif à communication limitée pour 2 à 4 joueurs. Il faut résoudre des énigmes d’horloges mystérieuses en plaçant judicieusement des cartes autour d’un cadran sans possibilité de communication… Sortie prévue pour le mois d’octobre.
L’avis de Fylodindon : On termine avec un énième jeu qu’on avait listé dans notre programme ; pire, on avait même pris un rendez-vous pour l’essayer dans l’espace pro. Franchement, un tel niveau d’organisation venant de notre part m’impressionne… on est à deux doigts d’arriver enfin à s’organiser un Essen ou un escape à Amsterdam ; les deux running gags annuels des 10 dernières années. Pour en revenir à Take Time, à l’explication des règles j’étais plus que dubitatif. Je me demandais bien comment tout ça pouvait être possible et quel intérêt ça avait. Et pourtant, c’était très sympa, très tendu et vraiment très malin ; et ce même en modifiant nous-même les règles avec une variante encore plus difficile (on peut leur céder l’idée pour 500k€ symboliques).
L’avis de Nachcar : La mécanique est ultra simple et fluide. Au départ nous ne savons pas trop comment appréhender le défi qui nous est proposé. Un semblant de stratégie se met en place. Une fois lancé, interdiction de parler. La stratégie est foireuse et c’est un échec. Mouais, je ne sais pas trop quoi en penser. On retente. Les discussions deviennent vraiment intéressantes ! Nous affinons la stratégie. Nouvel échec ! Allez cette fois c’est la bonne ! Il y a un petit gout de Die and Retry pas déplaisant. On se lance dans un nouveau défi et la magie opère. J’ai envie d’y rejouer ! Belle surprise que ce Take Time. Gros coup de cœur !
L’avis de Smy : Take Time est mon coup de cœur du festival. J’ai pu y jouer à la fois pendant une heure avec les Polygamer dans l’espace presse et avec mes filles dans une version plus réduite quelques heures plus tard, toujours à PeL.
La communication limitée n’est pas notre fort à la Rédac’, par contre nous sommes excellents dans la compréhension limitée des règles ! Aucun de nous trois n’intègre le système de « jokers » et nous faisons toutes les énigmes avec les cartes cachées alors qu’il est possible d’en poser certaines face visible. Notre variante involontaire des règles apporte beaucoup de tension et rend le jeu encore plus génial. Dans ma partie suivante, cette fois avec les bonnes règles, je prends toujours beaucoup de plaisir. Vivement la sortie à l’automne du jeu.