Pixies, les petites créatures dans la petite boîte

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Test express pour un petit jeu de société au plaisir de jeu inversement proportionnel à la taille de sa boîte…

Dans la gamme Sea, Salt & Paper, l’éditeur Studio Bombyx a sorti un nouveau jeu petit format répondant au doux nom de Pixies. Loin du groupe de rock des 80’s, ce jeu de Johannes Goupy, illustré par Sylvain Trabut, est mignonnet tout plein avec ses petites créatures tout droit issues des légendes britanniques.

L’Académie des neufs (blague de vieux)

Les cartes sont organisées en tableau de 3×3 cases

Le principe est simple : On met autant de cartes sur la table qu’il y a de joueurs (jusqu’à 5), le double si on joue à deux (soit 4, pour les nuls en maths), puis chacun son tour on vient choisir une des cartes dévoilées pour l’ajouter sur son plan de jeu. Ce plan est matérialisé par une grille invisible de 9 cases, réparties en 3 lignes et 3 colonnes :

1 – 2 – 3

4 – 5 – 6

7 – 8 – 9

Les cartes étant numérotées de 1 à 9, on les pose alors sur leur case virtuelle correspondante, face visible si cette case est vide, face caché si celle-ci est déjà occupée par une autre carte (en vrai, on choisit laquelle des deux on retourne face cachée). S’il y a déjà deux cartes sur la case en question (une visible, une cachée), on place alors notre nouvelle carte face cachée dans un emplacement totalement libre.

Il existe 4 couleurs distinctes, plus une couleur joker

Cette mécanique de carte cachée signifie que la carte visible est « validée », c’est à dire qu’à la fin de la manche, elle rapportera autant de points que son numéro (un 2 vaut 2 points, un 4 vaut 4 points et un 9 vaut… [vous l’avez ?] 9 points). Deux autres façons de scorer viennent alors s’ajouter : Des points en plus ou en moins en fonction du nombre de symbole spirale (+) et croix (-) présents sur les cartes, et la plus grande zone de cartes contigües d’une seule et même couleur (joker compris). Pour ces deux méthodes de scoring, il n’est toutefois pas nécessaire que les cartes soient « validées ».

L’application Bombyx pour remplacer les feuilles de score, je valide !

Une fois la première manche terminée, on continue avec une deuxième puis une troisième manche, où le scoring de zone rapportera 3 et 4 points par carte (contre 2 sur la première manche). Bien évidemment, le plus gros score à la fin des trois manches l’emporte.

Les règles sont vites lues, vite expliquées (y a même une vidéo explicative sur Youtube) et le jeu se joue en une vingtaine, trentaine de minutes max. A l’instar d’un Sea, Salt & Paper, il s’agit d’un jeu parfait pour l’apéro, avant d’entamer un gros jeu expert, et idéal pour partir en vacances : ça ne prend pas de place dans le sac et peut même se jouer dans le train/avion.

Alors il ne faut pas espérer pouvoir déployer des dizaines de stratégies différentes, il s’agit plus d’un jeu d’opportunité avec un brin de hasard dû à la mécanique de pioche. Mais ça se joue bien, ça se joue avec n’importe qui et c’est amusant, ce qui est bien là l’essentiel. Bon par contre, j’ai toujours pas compris pourquoi les cartes n’étaient pas carrées mais rectangulaires ; ce qui me paraissait plus adapté pour une grille de 3×3. Je dis ça je dis rien…

Test réalisé avec une petite boîte achetée à l’occasion d’un voyage chez Nachcar… où on n’a pas joué au jeu. :'(

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