The Raid, la nalyse

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The Raid, à ne pas confondre avec « Le Raid« . L’un est un film d’action superbement burné, l’autre un navet de Djamel Bensalah. J’ai choisi de faire la nalyse du premier, je ne sais pas pourquoi…

La nalyse n’est pas systématiquement raccord avec l’actu, elle n’est pas objective, ce n’est pas une fiche technique, elle ne fait pas de détails ou en donne tout plein selon l’humeur, elle n’est pas faites pour influencer tes achats de consommateur fou parce qu’elle n’en tirerait aucun intérêt, elle est juste écrite pour te faire partager mes goûts à moi, ton K.mi qui t’aime (un peu comme un gosse qui fait popo et qui est fier et émerveillé de le montrer à tout le monde.)

Je vous l’introduis tout entier

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Y a rien de plus ridicules que des photos de film d’action.
Sorti de nulle part mais très vite acclamé par la critique, The Raid vient donner ses lettres de noblesse à l’Indonésie en terme de film d’action.

Le pitch dans ta potch

Le Parrain de Jakarta est bien peinard dans les bas fonds, dirigeant son business au sommet d’un immeuble, intouchable. On suit le périple d’une poignée d’homme du raid indonésien (oui, y en a un) chargé en secret de le prendre d’assaut. Malheureusement pour eux ils se retrouvent très vite pris au piège…

Attardons-nous là-dessus (enfin, moi, surtout…)

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Dans 3 secondes cet homme va tuer une dizaine d’autres hommes en un battement de cils.
« Des flingues et des arts martiaux », ça aurait pu être l’autre nom de The Raid. Inspiré indéniablement par Piège de Cristal pour les bases de son histoire, Gareth Evans (Gallois expatrié en Indonésie) livre une réalisation couillue extrêmement efficace et maîtrisée. Son John McClane à lui s’en prend un peu moins dans la gueule mais est capable de buter toute une bande de mecs à mains nues avec panache et volupté – ou un truc du genre – en plus de savoir se servir d’une arme à feu, une polyvalence qui n’est pas souvent le cas chez les héros adeptes de la tatane dans la gueule. L’avantage d’avoir un expert en silat comme acteur principal. Iko Uwais n’a peut-être pas le charisme d’un Bruce Willis, ni les punchline, mais son énergie et son savoir faire valent au moins autant le détour.

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Les chorégraphies sont franchement nerveuses et efficaces.

Construit de manière classique, sans énormément de moyen, The Raid se concentre ainsi sur la mise en scène des combats. Violents, impressionnants, sans trop de chichi, direct là où ça fait mal, fidèle à l’image du silat, tout amateur se trouvera comblé par les chorégraphies et la caméra judicieusement placée d’Evans. Cependant, malgré une réalisation d’une qualité indéniable, le long métrage est tout de même bien loin de « la plus grosse claque du cinéma d’action depuis Die Hard » et autres petites gâteries gratifiées par la presse à son égard. Faut pas déconner. Certes c’est un bon film d’action, mais ce n’est ni une énorme claque, ni une réinvention du genre, ni même un déluge de débauche. Il ne corrige pas non plus les poncifs du film d’action où par exemple le héros encaisse sans sourciller une multitude disproportionnée de coups bien précis qui quelques minutes avant ont tués ses adversaires en trois secondes, ou encore le classique « le héros a une femme enceinte » pour essayer de le rendre humain et de donner un côté mélo…

Reste tout de même, effectivement, un des meilleurs films d’action de ces dernières années, ce qui est déjà énorme.

https://youtube.com/watch?v=My02wp9fsho%3Fversion%3D3%26hl%3Dfr_FR%26rel%3D0

Les trucs à ressortir en société pour susciter de nombreux fantasmes chez les personnes de ton choix

– Gareth Evans s’est jaunit la peau pour se faire accepter en Asie comme réalisateur. Nan j’déconne, mais j’ai rien à dire dans cette rubrique fallait bien que je remplisse.

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