The House of the Dead Overkill, mother fuckin’ badass

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The House of the Dead Overkill est un jeu relativement méconnu issu d’une saga très connue à laquelle pourtant peu de gens ont déjà joué…

Bande annonce

Pour commencer et vous mettre dans l’ambiance, voici l’intro du jeu (version Wii mais sur PS3 c’est pareil) :

Jeu bis

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Exemple de présentation de chapitre. Je vous ai pris le plus intéressant…
J’avais joué pour la première fois à Overkill il y a quelques temps sur la Wii d’un pote durant le temps d’un chapitre, entre deux verres et des petites saucisses apéro. Il semblait assez cool (et je n’étais pas saoul). Mon dernier House of the Dead remontait au troisième épisode sur la Xbox et ne m’avait pas laissé un souvenir impérissable. Le rail shooter est un style de jeu typiquement Arcade pour lequel on prend un réel plaisir (en tout cas pour ma part) devant une borne à gros flingues en compagnie d’un camarade. Pour autant Overkill est cette fois une version spéciale console, pas un portage, et il faut avouer que le gameplay Wiimote se prête extrêmement bien au genre, de même, par extension, que celui au PS Move de cette « Extended Version ». Et le fait qu’Headstrong Games ait développé de A à Z cet épisode annexe de la saga de Sega (il est beau mon jeu de mots, il est beau) justement pour consoles leur a permis de pousser un peu plus le côté narratif et de se lâcher. Oubliez le côté nanar mal assumé et vite torché des bons vieux titres des salles d’Arcade pour faire place à du gros nanar extrêmement assumé, hilarant et référentiel (par exemple, on ne prénomme pas un personnage féminin badass « Varla » par hasard…). Les développeurs sont partis sur un univers grindhouse extrêmement bien vu et qui me touche particulièrement, moi fan du cinéma déviant. Pour vous donner des références un peu plus populaires, dites vous que mes chouchous Hollywoodiens que sont Tarantino et Rodriguez n’auraient pas reniés l’ambiance de cet Overkill. Suda51 non plus d’ailleurs. Vous saisissez ? (Accessoirement, l’histoire se passe avant les évènements du tout premier The House of the Dead sur Arcade.)

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Bien entendu le jeu a gardé l’esprit gore de la série, ça va de soit.
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Dans les rails shooter les dégâts sont un minimum localisés, un bien pour l’humanité toute entière.
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Un dialogue tout en finesse.

Les consoles sont le bien

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Chaque chapitre a sa propre affiche.
Pour finir de m’hypnotiser totalement devant l’écran comme je le serais devant une danse privée lascive et dénudée de Megan Fox, Overkill est entré à l’époque dans le guiness book des records pour avoir été le jeu vidéo le plus grossier de tous les temps (détrôné depuis par Mafia 2). Il y a du fuck et du mother fuck toutes les secondes pour des dialogues jouissivement débiles, à la hauteur des situations auxquelles sont confrontés les personnages. Les niveaux, présentés comme des chapitres de films pulp, sont autant d’hommages à différents types de récits horrifiques badass classiques tel que la prison, la fête foraine, le monstre des marécages et j’en passe, le tout avec bien entendu du zombie à défourailler à la pelle et du gros boss de fin de niveau qui nécessite un peu de skills (ce sont les principes de base des House of the Dead si je dois vous le rappeler). Headstrong s’est donné du mal jusque dans les détails visuels tel qu’un filtre sur images façon vieille pellicule abîmée qui grésille, et une bande son très variée et très appropriée. D’atroce mémoire pour mes oreilles précieuses, c’est d’ailleurs la première fois qu’un The House of the Dead bénéficie d’une aussi bonne B.O.. C’est dire. Comme quoi faire développer spécialement et exclusivement sur console un épisode d’une vieille licence Arcade qui n’a jamais vraiment su se placer avec brio ailleurs que dans les salles d’Arcade a du bon et cette phrase est beaucoup trop longue.

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Les boss aussi sont introduits par une affiche.
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Sexy n’est-ce pas ?
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Bon allez, je ne résiste pas à vous remettre Varla et Candy devant les yeux.

N’oublie jamais tes racines

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Il y a tout un tas de collectibles à dénicher en tirant dessus, comme on ne dirige pas la caméra c’est parfois assez difficile niveau timing. La classe.
Pour autant, Overkill ne dénature pas l’esprit House of the Dead en gardant ce côté challenge typique de l’Arcade. Les modes de jeux sont nombreux, le scoring est clairement mis en avant, et les bonus à débloquer coulent à flot. Pour ce qui est de la version PS3, elle dispose de deux missions Histoire en plus, de bonus et de modes supplémentaires, d’un mode 3D (pour les 3 personnes dans le monde à avoir une TV 3D) et de quelques améliorations techniques (temps de chargement moins nombreux et moins longs) même si le lissage HD n’en fait pas un beau jeu, loin de là (ça reste une sorte de « remake » d’un jeu Wii…). Ceci dit le graphisme est suffisamment stylisé pour qu’on le prenne avec philosophie tel un vieux sage qui saigne du nez lorsqu’il mate du porno. Overkill est pour moi l’atout numéro un sur PS3 du PS Move (même si la gâchette est un peu capricieuse). En fait je vous avouerai que s’il avait fallu que je me galère à y jouer au pad normal comme un tétraplégique devant un ballon de foot, je l’aurais fait de bout en bout tellement l’ambiance du jeu me parle. Bon, il reste des petits défauts un peu nases comme l’absence de sous titres sur les dialogues lors des phases jouables (et pourtant ils valent le mother fuckin’ coup), quelques fautes d’orthographes dans les sous titres des cinématiques ou encore un mode solo qui place notre partenaire de shoot présent à l’oreille mais sans que l’I.A. ne le contrôle… T’façon, c’est encore plus l’éclate d’y jouer avec un poto donc autant ne pas hésiter, au pire louez mes services, je suis pas cher et je prendrai plaisir à refaire à nouveau le jeu…

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Il y a des mini jeux d’adresse concernant votre habileté à la visée.
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Les gros sont plus résistants. Encore un truc des jeux vidéo visant à faire de vos enfants des obèses.
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L’hôpital, grand classique de l’épouvante et de la pornographie.

The House of the Dead : Overkill est l’une des trop rares raisons valables de posséder la Wii, il est désormais aussi l’une des trop rares raisons valables de posséder le PS Move. Sans être sans petits défauts, c’est probablement l’un des tous meilleurs rail shooter sur consoles et sans aucun doute l’un des tous meilleurs revival d’une vieille licence culte qui était tombée en décrépitude. Respect à Headstrong Games.

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