Star Citizen, Chris Roberts is back

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Des années que j’attendais ça fébrilement, que je rongeais mon frein en pleurant à chaudes larmes sur les vestiges du passé. Mais cette fois ça y est, l’enfant prodigue est de retour ! Hallelujah mes frères !

Le messie galactique

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Privateer 2, le plus grand jeu de l’histoire de l’humanité.
Wing Commander, Privateer, StarLancer, Freelancer, si vous n’avez jamais joué à l’un de ces jeux, vous ne pouvez pas comprendre. En tout cas, vous ne pouvez pas ME comprendre ! Car très sincèrement, et sans exagération aucune, je crois qu’il n’existe pas un jeu qui m’ait fait prendre mon pied autant que ces quatre-là (enfin un peu plus que quatre, vu que Wing Commander et Privateer ont connu des suites). Je voue même un culte à Privateer 2 (et pas seulement parce que Mathilda May était au casting), brûlant des vierges et éventrant des chats tous les dimanches en espérant revoir un jour, un titre de cet acabit. Alors je sais, vous allez me parler de EVE Online et gnagnagni et gnagnagna. Mais franchement, qu’est-ce que j’en ai à carrer des MMO ? S’il existe des gens assez cons (ou assez riches) pour se payer un abonnement mensuel qui les autorise faire mumuse avec leur clavier, tant mieux pour eux. Mais moi je trouve que le jeu vidéo est déjà un loisir suffisamment dispendieux pour qu’on s’emmerde l’existence à dépenser des sommes faramineuses tous les mois pour UN SEUL jeu. M’enfin bon, je m’égare du sujet là. Bref, entre ces quatre licences, il existe un lien, un dénominateur commun : Chris Roberts !

001-845.jpgChris Roberts est à la simu spatiale, ce que Neil Armstrong est à la conquête de la Lune : Un précurseur, une figure de proue (même si les premiers Space Opera sont plutôt Epic et L’Arche du Captain Blood). Alors quand il annonce son retour, après tant d’années de silence radio, forcément ça fait des vagues. Et quelles vagues ! Car avec Star Citizen, Chris Roberts souhaite juste cristalliser tous mes rêves de simu spatiale. D’abord, parce qu’il n’a pas l’intention de céder aux sirènes du MMO à la con. Oui, Star Citizen proposera une campagne solo, baptisée Squadron 42 (curieux choix que de donner un nom à une campagne solo), mais aussi est surtout une composante massivement multijoueurs, GRA-TUI-TE ! En effet, le monde de Star Citizen sera un monde persistant, qui évoluera en fonction des actions des joueurs. Par exemple, une économie de marché fera fluctuer le prix des matières premières. Trop de plutonium qui transite dans un système X et les prix dégringolent, pas assez dans le système Y et là son cours monte en flèche. Même la navigation sera régie par les découvertes des joueurs, puisque lorsque l’un d’entre eux découvrira une nouvelle galaxie ou un point de saut en hyper-espace, il pourra revendre sa découverte qui portera par la suite son nom. La galaxie Fylodindon… C’est la classe ultime quoi !

Le soucis du détail

002-815.jpgOutre ces consonances très MMO, Star Citizen proposera aussi du multi en coopération, afin de parcourir la galaxie avec ses amis. Ainsi, si vous tombez dans une embuscade et que l’un de vos potes se trouve dans le coin, vous pourrez lui demander de venir vous aider. Il rejoindra alors automatiquement votre partie. Mieux encore, si vous commandez un vaisseau de grande ou moyenne importance, vos amis pourront voyager avec vous, et utiliser ses tourelles de défense ou errer dans ses entrailles pour y effectuer les réparations nécessaires en temps réel. Car dans le jeu imaginé par Chris Roberts, les vaisseaux sont des entités creuses. Comme des bâtiments volants. Vous n’incarnez pas un vaisseau comme dans la plupart des jeux du genre, mais un pilote. Dès lors, dans le cas d’un chasseur, vous verrez votre avatar bouger en temps réel, que ça soit ses mains sur le manche ou ses pieds sur le pédalier. Et dans les grands vaisseaux, vous pourrez tout simplement vous y déplacer et visiter chacune de ses salles, y voir le personnel qui évolue à l’intérieur. Même une fois dans l’espace, en vous approchant des plus gros vaisseaux, vous pourrez admirer l’intérieur par les hublots et autres baies vitrées.

003-772.jpgLa conséquence de tout ceci malheureusement, c’est que je commence sérieusement à douter que le jeu final puisse tourner sur mon PC. Le titre utilise le moteur de Crytek, le CryEngine 3, et offre en effet une foultitude de détails assez hallucinants, que ça soit pour l’espace qui nous entoure ou chacun des vaisseaux que l’on croise. Les détails sont tellement minutieux que même les dégâts sont localisés. Ainsi, si l’un de vos thrusters est détruit, c’est la maniabilité de votre engin qui en sera perturbée, puisque chacun de vos mouvements est déterminé par l’action de ces mini-réacteurs. A ce propos d’ailleurs, sachez que le jeu devrait gérer tout aussi bien la souris, le clavier, le gamepad ou toutes sortes de joystick et appareil ultrasophistiqués que les dingues de simu aériennes ont tous chez eux. Le but étant que tout le monde puisse y jouer comme il l’entend, en fonction de ses préférences. Enfin, un dernier mot pour rappeler que s’il est prévu pour le moment pour 2014, Star Citizen n’est pas encore totalement assuré de voir le jour. Un système de crowd funding type Kickstarter est mis en place sur le site officiel, et à l’heure où j’écris ces lignes, le projet n’a réuni que 67% des 2 millions de dollars que cherche à lever Chris Roberts et son équipe. Avec une quinzaine de jours seulement pour récolter près de 700 milles dollars, je ne suis vraiment pas certains que le but puisse être atteint. Espérons que cela ne sonnera pas le glas de ce projet exceptionnel à plus d’un titre.

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