Scott Pilgrim vs. The World, dans un vieux pot

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A l’occasion de la sortie de l’adaptation du comic en film, Ubisoft a décidé d’adapter l’œuvre originale en jeu… Une fois n’est pas coutume, on le croirait tout droit sorti de nos consoles 16 bits, du coup je fais la critique en vieux françois (ou à peu près…).

Bouttre le bas de Ramona

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Avant chaque niveau on se déplace sur une map pourrie façon Super Mario.
Scott Pilgrim Vs. The World, dans sa forme originale en bande dessinée metasse en scène le preux chevalier du titre, un ado avec une tête kikoolol qui tombire en émois de Ramona pour qui je me passeraisse de faisaire un formidable amusement de mots pourtant tentant. Sauf que la gourgandine pour faire jointure avec, il faut d’abord corriger ses 7 ex (qui plus est vils manants). Un délire typiquement manga qui malgré ses nombreuses références gamers et mon penchant pour la BD au sens large ne me feronnasse jamais posure les yeux sur ce truc plus que je ne l’ai déjà fait sur le site officiel. (Et celà même si cette petite gouge de gore pissouse de Ramona comptelle parmi ses anciens prétendants une damoiselle et des jumeaux.) Pour ce qui est du jeu, il est paraitasse-il très fidèle à l’œuvre de base (encore inachevétéche puisque le dernier volume n’est pas encore parute) ce qui est plutôt de mauvaise augure quant au scénario… Toujours este-il que le tout se prêtute plutôt bien à un beat’em all aux graphismes 2D tout en pixel art et plutôt rigolo.

Chapeler mais avec moult intellect

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Ninjas, zombies, loubards, robots, tous les clichés y passent (sauf peut-être les pirates et les cowboys).
Calque parfait de Street of Rage dans ses mécaniques, qui ne nécessitusse donc aucunement d’apenser mais qui resterâte bien technique et demande parfois appertise. Et ce même parfois lorsqu’il s’agitasse de faire mordrasse la poussière a une simple malmaisnie de base. Pas de sauvegarde moderne, si on perdasse on reprendasse au début du niveau, des boss de fin (dont le dernier disposette de je ne sais combien de formes et d’une durée de vie écœurante, voir même chiante), et la possibilité de jouer en herpaille jusqu’à 4 (uniquement offline et presque indispensable pour l’amusement et la difficulté un peu amoindrie, même si parfois l’écran offre un tas de chamaillis). HDisé mais tout en pixel art old school c’est tout de même assez biau, les personnages non joueurs sont variés autant que les décors et même la musique nous replongute dans l’air MIDI (pour le meilleur comme pour le pire). Volonté ou non d’Ubisoft de fairasse un jeu des années 90, ils ont même gardésse les bugs d’époque (qui obligeantent parfois à redémarrerasse le jeu) ce qui est parfaitement stupide, palsembleu ! Pas très profond, pas très original, Scott Pilgrim Vs. The World est pourtant très sympathique, surtout à plusieurs.

Que trépasse si je faiblis : Ca pourrait être la devise de quiconque joue à ce jeu en solo au demeurant fort amusant, mais surtout à plusieurs.

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