Metal Gear Rising : Revengeance, la nalyse

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Insérer ici une phrase d’introduction pleine de poncifs de « journaliste » en jeux vidéo histoire de meubler et de tenter d’attirer le pèlerin.

La nalyse n’est pas systématiquement raccord avec l’actu, elle n’est pas objective, ce n’est pas une fiche technique, elle ne fait pas de détails ou en donne tout plein selon l’humeur, elle n’est pas faites pour influencer tes achats de consommateur fou parce qu’elle n’en tirerait aucun intérêt, elle est juste écrite pour te faire partager mes goûts à moi, ton K.mi qui t’aime (un peu comme un gosse qui fait popo et qui est fier et émerveillé de le montrer à tout le monde.)

Je vous l’introduis tout entier

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Raiden a un clébard, mais juste en cinématiques.
Metal Gear Rising : Revengeance est dans les bacs avant tout grâce à l’humilité d’Hideo Kojima. Lui et son studio n’ont pas réussi à trouver le bon équilibre de gameplay, il a alors insisté auprès de Konami pour qu’un studio externe reprenne le flambeau, et en fasse un peu ce qu’ils veulent. Kojima réalisa alors ce qu’il a souvent souhaité faire sans jamais y arriver avec la saga Metal Gear Solid : complètement déléguer le travail à d’autres, pour juste devenir consultant.

Le pitch dans ta potch

Raiden, il kiffe le coupé décalé, du coup il décide d’en faire son leitmotiv mais au sens propre. Située après Metal Gear Solid 4, l’intrigue met en scène le célèbre personnage androgyne – à qui on a tâté l’entrejambe pour voir si c’est un mec ou une gonzesse dans un épisode précédent – qui officie comme garde du corps d’un premier ministre africain. Mais les terroristes viennent foutre la merde, Raiden et son équipe d’ingénieurs Benetton se retrouvent ainsi impliqués au beau milieu d’un trafic d’organes d’enfants et de cyborgs. C’est le moment de faire chauffer sa lame de ninja.

https://youtube.com/watch?v=PSHrsjbgGfY%3Fhl%3Dfr_FR%26version%3D3%26rel%3D0

Attardons-nous là-dessus (enfin, moi, surtout…)

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Du sang et des déguisements idiots, une belle recette.
La première heure de jeu de ce MGR m’a semblé extrêmement longue tellement je l’ai trouvé pénible. Un peu lent à démarrer, le titre nécessite un apprentissage pour réellement savourer son gameplay et se laisser porter par les évènements foufou qu’ont concoctés les princes du beat’em all 3D : PlatinumGames. Doté d’une parade offensive, il faut attaquer dans la bonne direction pour réussir finalement automatiquement à contrer les coups. Assez déroutant, on s’en accommode par la force des choses puisqu’il suffit en fait de bourriner comme un malade jusqu’à la fin du jeu, qui intervient d’ailleurs quatre heures plus tard en mode normal…

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Raiden court sur les murs, mais juste en cinématiques…
Il m’a aussi fallu une bonne heure pour me laisser un peu faire par la narration digne d’un vrai Metal Gear Solid – comprendre 5 minutes de gameplay, 3 minutes de cinématique, ad vitam eternam… -, pour un beat’em all il faut quand même admettre que c’est compliqué à avaler…

Ca sentait rudement mauvais et puis j’ai fini par kiffer les heures suivantes. Certes, en terme de gameplay les amateurs de beat’em all peuvent passer leur chemin tant l’absence de technicité fait défaut, certes les fans de la saga n’auront pas leur injection de soap habituel en terme de scénario même si PlatinumGames a fait des efforts pour rester dans un délire proche. Mais la folie des créateurs les rattrapent souvent, tant dans la mise en scène de l’action que dans les petites vannes débiles semées tout au long du titre. On a parfois quand même l’impression qu’ils se retiennent de tout faire exploser, d’avoir eu envie de tutoyer le too much volontaire tellement délirant d’un Bayonnetta sans jamais vraiment pouvoir le faire.

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Comme tout beat’em all qui se respecte, MGR est un jeu de poseurs.

Reste tout de même une histoire (un peu) moins crétine qu’un beat’em all lambda, quelques tentatives de thèmes adultes chers à Kojima – bon ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit hein, l’histoire ne vole pas bien haut – et des idées. A savoir des boss ultra charismatiques et surtout tous bien pensés en terme de gameplay, un truc de dingue de mise en scène souvent malheureusement mal servie par des décors assez répétitifs et ternes, une reprise de vie qui n’est pas pour les glands et qui se fait en réussissant à couper judicieusement son adversaire pour y plonger la main et arracher sa colonne vertébrale, et une mise en scène de ouf. Ho et j’ai déjà dit qu’il y avait une super mise en scène ?

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Un bon combo, un découpage avec justesse, un bouton à presser contextuellement et hop…
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… un arrachage de colonne vertébrale qui fait reprendre de la vie.

Cette mise en scène n’est pas aussi grisante qu’un Bayonetta pour rester dans un titre du même genre, par le même développeur, mais c’est suffisant pour que ça reste en mémoire. Le combat contre Sam par exemple, au beau milieu de la pampa, entre bonhommes, façon duel à la Dragon Ball Z, ça défonce. Je cherche un peu dans ma mémoire pour essayer de trouver quand j’ai pris autant mon pied dans un combat de boss sur cette génération de machines… Croyez moi, ce n’est pas facile à trouver. Metal Gear Rising Revengeance n’est pas le meilleur beat’em all du monde, ce n’est pas le meilleur PlatinumGames, ce n’est pas le meilleur Metal Gear mais ça reste un jeu jouissif, généreux. C’est pas comme si c’était le cas pour toutes les sorties…

Les trucs à ressortir en société pour susciter de nombreux fantasmes chez les personnes de ton choix

– A l’origine l’histoire devait se situer entre Metal Gear Solid 2 et 4.
– Mes copains de Gamerside ont réalisé un dossier complet sur le personnage de Raiden.

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