Les 10 tares du beat’em all

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Le beat’em all commence doucement à retrouver ses lettres de noblesse depuis l’ère 2D où il régnait parmi les genres maîtres, sans pour autant corriger une tripotée de tares et non sans en avoir créé de nouvelles.

# 1 – Le cinéaste foireux

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Les mouvements et les placements de caméras tout bizarres provoquent parfois chez le joueur une sorte de… rejet.
Dans les beat’em all 3D il faut toujours qu’on ait une caméra complètement pourrie avec laquelle il est parfois impossible de jouer, qui va se placer derrière un mur ou qui va soudainement complètement changer la vue et troubler notre direction pire que si on était bourré. Enervant. Bon, sauf quand elle se place sous la jupe du personnage féminin.

# 2 – Le triple effet Kiss Kool

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D’où qu’elle est ta centième barre de vie ? Je me suis à peine échauffé.
Dans les beat’em all faut toujours qu’on se tape des boss à triple barre de vie cachée que quand tu crois l’avoir battu hop il a une deuxième barre de vie… Bon soit, t’en viens à bout après la sixième fois que tu recommences, t’es sur les nerfs, et paf, une troisième barre de vie… Tchulé va.

# 3 – Le clonage

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Ce sont frères et sœurs ?
De tous les genres de jeux vidéo, le beat’em all est sans aucun doute celui usant jusqu’à la moelle le principe du clonage. Si on a 5 types d’ennemis différents sur les centaines de personnages rencontrés dans un seul beat’em all c’est déjà énorme, c’est pour dire. On nous prétexte souvent le coup des armées, pfff, c’est facile ça.

# 4 – Le code de l’honneur

Il n’est pas rare de jouer à un beat’em all où malgré le fait qu’on a 45 ennemis autours de soi ils ne nous attaquent jamais en même temps. C’est les uns après les autres, gentiment. Merde ils ont un code de l’honneur ou quoi ? Ils ont beaux être des monstres ou des super méchants ils ont un minimum de courtoisie faut croire, vachement crédible.

# 5 – Les poches magiques

Une tare commune à beaucoup de style de jeux : les fameuses poches magiques. Dans un beat’em all qui se respecte on a en moyenne 5 armes sur lui (ou pas loin) dont une hache géante, un méga sabre super tranchant, un hachoir de boucher obèse et une batte de baseball. Et rien n’apparaît sur notre personnage, évidemment.

# 6 – Le système de point de contrôle très ingénieux

Dans les beat’ em all j’aime beaucoup quand on en chie grave, qu’on réussi à défoncer 3 vagues d’ennemis de ouf de sa race trop dure à battre en y passant une heure rien que sur eux, hyper tendue. Intense satisfaction garantie. Sauf quand on se fait niquer par le dernier type de la dernière vague et que bien entendu on doit ensuite tout recommencer à zéro au lieu de simplement nous faire reprendre depuis la dernière vague…

# 7 – L’animation tricheuse

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Meuheuheuuu y font que d’me faire bobo en trichant que je peux plus bouger bouhouhou.
Dans les beat’em all il y a toujours une animation à la con qui t’empêche de jouer, vous savez cette petite animation où notre perso est légèrement groggy pendant une demie seconde et qui intervient un peu n’importe quand n’importe comment. Ca fait stylé à l’écran, les développeurs sont fiers, sauf que pendant cette demie seconde où tu peux rien faire les ennemis te démontent la gueule en puissance… J’connais rien de plus frustrant.

# 8 – La politesse

Je ne sais pas vous mais moi si je passais mon temps à maraver des gens j’aurais autre chose à dire que « ho, tu es très méchant » ou « enfer et putréfaction, qu’est-ce que c’est que ça ? » ou encore « ce n’est rien mon ami, je vais te venger, je te le promets »… Nan, moi, et j’pense que c’est foutrement humain, je serais plutôt en train de dire « Bordel d’enculé de ta race prend ça et tiens et tiens et tiens, tu vas crever oui ? Salope ! ». D’ailleurs c’est ce que je dis devant mon écran en fait… (Je viens de comprendre pourquoi on demande aux enfants d’aller dans leur chambre quand je joue.)

# 9 – La princesse personne à sauver

Encore une tare commune à beaucoup de style de jeux : le personnage à sauver. Dans un beat’em all c’est rarement une princesse mais c’est le même principe, soit le bad boy de service retient le copain (ou la copine, ou la femme ou le gosse ou que sais-je, le pain d’épice favoris du héros) prisonnier dans son repère machiavélique qui sera forcément le stage de fin, soit il l’a kidnappé et se barre aux quatre coins du monde avec le pote (ou la potesse, ou la meuf, ou le pin’s parlant préféré du héros) sous le bras.

# 10 – Le genre de jeux casseur de pad

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Oups !
On a tous fait voler une manette un jour ou l’autre à cause d’un beat’em all, au moins étant petit lorsqu’on n’avait que faire de maîtriser ses nerfs (maintenant on est grand alors on ne s’emporte plus pour des trucs aussi futiles, bordel à cul de conneries de jeu de sa race de putain… QUOI ! ? Ah merde lâches moi j’en ai rien à foutre que tu m’aimes chérie, ça m’énerve là putain ! Mais non je m’énerve pas arrête de me faire chier aussi là ho, merde alors…). A cause d’un Street of Rage je me souviens que mon poing a traversé une porte de placard par exemple (je fais attention à mes manettes en général).

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