La post-apocalypse vidéoludique

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En marge de The Last of Us dont l’indispensable Nalyse arrivera d’ici les prochains jours, revenons sur les différentes visions de la post-apocalypse que nous ont offert les jeux vidéo.

LES TERRES DÉVASTÉES, DÉSERTES ET ARIDES

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La post-apocalypse à la fin des années 80 c’était ça.
Une des visions de la post-apocalypse la plus utilisée dans notre média reste la conséquence d’une guerre nucléaire nous plongeant dans un univers futuriste désertique aux couleurs poussiéreuses. Soleil omniprésent, terre sèche et craquelée, bidonvilles, chaos technologique, reconstruction gouvernementale difficile, mutants. Wasteland sorti en 1988 en est le précurseur et la saga Fallout le plus grand représentant. Avec cette dernière, il est aujourd’hui difficile d’imaginer la post-apocalypse sans cynisme, abus en tous genres et Nuke Cola… Récemment, Rage a lui aussi proposé une vision de la post-apocalypse assez similaire avec ses kilomètres de déserts et ses villages de fortune construits à partir de bric-et-de-broc dans un contexte politique flou.

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LA CATASTROPHE CONTEMPORAINE

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L’Ukraine, terre d’apocalypse.
La série S.T.A.L.K.E.R. propose un contexte contemporain où la centrale nucléaire de Tchernobyl aurait refait des siennes. Seuls quelques téméraires s’aventurent illégalement dans la zone mise en quarantaine par l’armée où l’on trouve des artefacts, se négociant à prix d’or auprès des scientifiques, mais aussi des mutants et des fous. Si la poussière et le soleil sont rarement présents, les décors dévastés sont bien évidemment de la partie mais dans un style ukrainien, ce qui change beaucoup nos habitudes post-apocalyptiques « ouest- américanisées ».

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LA LÉGENDE ASIATIQUE

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La nature a repris ses droits dans Enslaved.
Tout comme Dragon Ball, Enslaved s’est inspiré du roman chinois Le Voyage en Occident pour construire son univers. Ici, même si nous sommes dans un lointain futur après une terrible guerre, la végétation a repris ses droits et envahie la moindre parcelle des vestiges de l’humanité pour proposer des décors très colorés. Les machines dirigent le monde et réduisent les quelques humains restant en esclavage.

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UN MÉTRO SALVATEUR

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Une post-apo, vite, dans le métro. Proverbe russe.
Et si les couloirs et dédales du métro étaient le dernier bastion de l’humanité ? C’est le postulat de base de Metro 2033 (et de sa suite, Metro : Last Light), qui proposent une histoire futuriste en plein Moscou inspirée d’un roman du même nom, où la guerre a une fois de plus tout ravagé mais à cette fois rendue la surface de la Terre difficilement praticable, frappée par un hiver nucléaire interminable ayant en prime donné naissance à des créatures mutantes à la pelle. Dans ce contexte, un nouveau système monétaire s’est imposé naturellement auprès des survivants : les munitions d’armes à feu…

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LES ZOMBIES

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Sous genre de la post-apocalypse encore plus populaire : les zombies.
Dans les jeux vidéo, l’invasion des zombies est tellement courante qu’on en oublierait presque qu’ils donnent parfois lieu à des univers post-apocalyptiques atypiques. L’un des plus réussis et des plus récents est The Walking Dead inspiré des célèbres comics où finalement les créatures mort-vivantes ne sont pas nos pires ennemis. En effet, nos semblables humains devant faire face à la reconstruction de leur société ne ratent jamais une occasion de devenir cruels, atroces, violents, sadiques ou encore complètement dingues.

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LES LUGUBRES MAIS CHEVALERESQUES

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Dans I Am Alive, on doit prendre de la hauteur sur la poussière ambiante pour respirer correctement.
Frappés d’une direction artistique marquante, I Am Alive et Limbo mettent en avant le côté sombre de leur histoire à travers un univers en noir et blanc teinté de violence. Si le premier s’ancre totalement dans la post-apocalypse classique, plaçant son héros dans un futur proche où une catastrophe a fait vaciller l’humanité et où la nourriture et l’eau sont devenues des denrées rares, le deuxième est autrement plus original avec son petit garçon qui vogue au milieu d’étranges et inexpliquées actions… Les deux héros sont par contre aussi bien l’un que l’autre à la recherche d’un personnage du sexe opposé. Romantisme quand tu nous tiens.

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L’ÉCOLOGIQUE

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Le petit monde de Brink est un prétexte à un affrontement entre deux camps, sans véritable scénario.
Brink se déroule dans un futur proche sur un endroit fictif nommé l’Arche, une cité flottante autosuffisante et non polluante. Suite au réchauffement climatique ayant eu pour conséquence une inévitable montée des eaux, des dizaines de milliers de réfugiés ont débarqué sur l’Arche, réclamant l’asile, et divisant alors les habitants en deux camps – ceux qui veulent bien et ceux qui ne veulent pas – qui s’opposent alors à coups de flingues et de stratégies militaires de groupes.

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L’EXTRATERRESTRE

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La planète Sera va mettre du temps à se remettre des guerres qu’il y a eu dessus.
Pourquoi est-ce toujours sur Terre que l’on a droit à la post-apocalypse ? Bien conscient de cet état de fait, la saga Gears of War nous place dans des conflits guerriers face à la race des Locustes sur les terres en ruine de la planète Sera. Le style architectural rappelle Londres époque victorienne, et si les premiers épisodes disposaient d’un aspect graphique assez terne, le dernier en date, « Judgement », offre des paysages parfois bien colorés.

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LA VITESSE

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Faire des courses sur des pistes en train de subir d’énormes dégâts. Riche idée.
Si les jeux d’action ont la main basse sur la post-apocalypse, les jeux de courses abordent parfois également le genre. Même si c’est plus à proprement parlé apocalyptique plus que post-apocalyptique, on est quand même curieux de voir ce qu’il reste du trajet après une course sur MotorStorm : Apocalypse (justement) au beau milieu des catastrophes naturelles ambiantes, séismes et tsunami compris.

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