Korsar, Comment pirater une soirée entre amis…

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Durant l’été où les apéros se multiplient, il est bien venu d’apporter un peu d’ambiance à une soirée. Et partir à l’abordage en pourrissant ses amis, c’est toujours sympathique.

C’est quoi ?

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Pour ceux qui préfèrent le pitch éditeur…

Édité par Asyncron Games, qui a notamment réédité Fief, la version française de Korsar de Reiner Knizia est illustrée par Pierre-Louis Puaud. Korsar est un jeu familial pour 2 à 8 joueurs. Vous, pirates, devrez naviguer dans les mers douteuses à la recherche de galions de commerces pour s’emparer du plus de richesses possible, tout en protégeant vos propres bateaux. Comme tout jeu de cartes (ou la plupart), la durée n’est pas excessive, les règles sont simples et l’ambiance est au rendez-vous pour une utilisation familiale ou entre amis (joueurs ou non).

Dans la boîte

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En haut, l’amiral et les quatre capitaines. Avec la boite et un exemple de cartes d’attaque.

Pas grand chose à dire à part que vous trouverez 78 cartes dans la ainsi qu’une règle. Au moins la taille de la boite est proportionnelle au matos. Les cartes sont divisées en 2 catégories, navires de commerce et les cartes pirates. Les navires de commerce représentent les points de victoire à se partager. Au total 100 points avec des bateaux d’une valeur de 2 à 8. Les pirates, eux, sont divisés en 4 couleurs avec des forces d’attaque de 1 à 4. Chaque couleur possède également un capitaine. Enfin la dernière carte du jeu est l’amiral. Une sorte de capitaine avec une meilleure éthique et qui ne servira donc qu’à défendre vos propres bateaux de commerce.

Comment on joue ?

Le tour de jeu est constitué d’une seule action : Piocher ou Poser une carte.

Le vainqueur sera le pirate ayant récupérer le plus de points sur les bateaux de commerce. On pourra donc, à notre tour, poser un bateau de commerce, dans l’espoir de le récupérer ou poser une carte de pirate pour attaquer un bateau adverse.

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Toujours une pensée pour K.mi quand on parle de pirates.

Les joueurs gagnent les bateaux quand ils restent majoritaires durant un tour complet. A savoir, si votre bateau n’est pas attaqué, vous le gagnez quand le tour revient à vous. S’il est attaqué, le joueur ayant la plus grande force d’attaque remporte le bateau s’il reste majoritaire un tour complet.

Les cartes capitaines (1 par couleur) remportent automatiquement la bataille. Vous devez déjà avoir posé une carte de la couleur correspondante pour pouvoir les jouer. Si deux capitaines sont posés sur le même galion, le dernier remporte la bataille.
Enfin, l’amiral se joue de la même façon mais ne nécessite pas de couleur particulière et ne peut être joué qu’en défense.

Pour vous ravitailler et accumuler des cartes d’attaque, vous pourrez donc piocher à votre tour au lieu de poser une carte.

La partie se termine dès que la pioche est épuisée et qu’un joueur n’a plus de carte en main.

Pour conclure

Pur jeu d’ambiance et familial, Korsar parvient aussi à séduire les vrais joueurs. Certes on ne passera pas une soirée entière dessus mais entre deux gros jeux on enchaine avec plaisir 2 à 3 parties (de 10 à 30mn). Tout le plaisir résulte souvent dans les batailles et les manipulations de joueurs où l’on incite les autres à attaquer tel ou tel bateau pour pouvoir passer le sien tranquillement pendant ce temps.
Au vu de la taille et du prix du jeu (10 euros) Korsar rempli parfaitement son contrat, il n’encombre pas vos étagères et vaut largement la somme investie.

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Encore la boite… oui je manque d’illustrations.

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