Gears of War – Le jeu de plateau

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Jouer à Gears of War sur la table de la salle à manger c’est maintenant possible…

C’est quoi ?

Gears_of_War_BOX_FR.pngGears of War – le jeu de plateau est, comme son nom l’indique, l’adaptation du célèbre jeu vidéo en jeu de société. Ce jeu de société est une création de l’homme au nom imprononçable (Corey Konieczka) et est édité par les américains de chez Fantasy Flight Games habitués aux adaptations de grosses licences de jeux vidéo (Doom, Warcraft, Starcraft…). Pour la VF c’est bien évidemment Edge qui s’y colle. Edge Studio s’est d’ailleurs chargé de la partie graphique du jeu composée essentiellement d’illustrations/images tirées des épisodes 1 et 2 de la saga créée par Epic Games. Le jeu propose à 1 à 4 joueurs de se mettre dans la peau des célèbres soldats de la CGU et de survivre à 7 missions aux objectifs variés et à la « cartographie » générée aléatoirement. On nous promet donc des parties sans cesse renouvelées. 4 joueurs contre le jeu dans l’univers de Gears of War… Ça sent bon le jeu coopératif brutal et viril.

Dans la boite.

Fantasy Flight Games oblige, la boite est lourde et pleine à craquer. C’est tout simplement l’orgie de matériel. Des cartes, des tuiles, des pions, des dés spéciaux pour le combat et bien évidemment de chouettes figurines finement sculptées. 4 figurines représentent les héros et pas loin d’une trentaine d’autres représentent les vilains Locustes. Si reconnaitre les viles créatures ne posera pas de problèmes particuliers (que vous connaissiez le jeu vidéo ou non) il n’en sera pas toujours de même pour Marcus et ses 3 comparses. Les figurines n’étant pas peintes il n’est pas toujours évident de différencier un héros d’un autre. Il arrivera donc parfois qu’un joueur un brin bigleux active le personnage d’un ami par mégarde. On regrettera également quelques problèmes de lisibilité sur certaines tuiles. En effet certains murs et certaines cases ne sont pas toujours facilement identifiables. Pour le reste c’est du tout bon et le matériel est de très bonne qualité. C’est beau et ça aide à l’immersion. C’est bien simple, une fois ce beau matériel installé on na qu’une envie : JOUER !

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Voici de bien belles tuiles.
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De bien belles figurines.
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Pour un bien beau jeu.

On joue comment ?

Après avoir choisi l’un des 7 scénarios, installé aléatoirement les tuiles qui composent le niveau, généré les Locustes qui vont barrer la route des joueurs, les hostilités peuvent commencer. Un tour de jeu est composé de 3 étapes :

Étape de soins : Le joueur actif pioche 2 cartes ordre afin de se soigner. Dans Gears of war la main de carte d’un joueur fait office de santé. Quand une carte action est utilisée c’est un point de vie en moins. Plus aucune carte et c’est un soldat au tapis qui devra être relevé par un coéquipier.

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Quelques cartes action.

Étape d’ordre CGU : Lors de cette étape le joueur actif joue une carte de sa main pour réaliser les actions indiquées sur celle-ci, se déplacer de 2 zones ou effectuer une attaque. Certaines cartes proposent de faire plusieurs attaques alors que d’autres proposent par exemple de se déplacer puis d’attaquer. La carte choisie dépendra des actions que souhaite réaliser le joueur. Se déplacer puis se mettre à couvert ? Attaquer ? Autant de questions que les joueurs devront se poser afin d’adopter la meilleurs stratégie.

Étape d’activation des Locustes : C’est à ce moment qu’est tirée une carte IA qui permet d’activer les Locustes. Le joueur actif pourra également jouer une carte de sa main pour jouer une action de réaction (attaquer une créature avant son déplacement par exemple). Mais attention, ça fera une carte de moins. Sachant que les dégâts subit par les attaques des Locustes en font également perdre il va falloir utiliser ces cartes avec précaution.

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Voici les dés de combats qui vous feront régulièrement serrer les fesses.

Une fois ces trois étapes réalisées on passe au joueur suivant et ce jusqu’à ce que les joueurs terminent le scénario (qui peut être composé de plusieurs niveaux) ou qu’ils se retrouvent tous à terre. Et vue la tonne de combats qui attend les bidasses c’est cette seconde conclusion qui sera la plus fréquente. Gears of war oblige il sera beaucoup question de combat. Ceux-ci se règlent à coups de dés spéciaux. Un pool de dés pour l’attaquant (qui varie selon l’arme utilisée), un autre pour la cible (avec un bonus si celle-ci est à couvert) . On soustrait le nombre de boucliers au nombre de touches pour savoir si la cible meurt ou si elle est simplement blessée. C’est simple, rapide et violent.

Pour conclure

Fantasy Flight Games nous propose encore une fois une très bonne adaptation de grosse licence vidéoludique. Le thème est bien rendu avec ses nombreux combats et son ambiance bourrine. On retrouve tout ce qui a fait le succès de la série : Les Lanzors avec leur tronçonneuse, le système de couverture, la possibilité de relever un camarade tombé sous le feu ennemi et j’en passe. Les fans du jeu vidéo seront aux anges. Les autres devraient également apprécier car on est face à un vrai bon jeu coopératif. Impossible de foncer dans le tas tout seul en laissant ses alliés derrière sous peine de mort prématurée. La cohésion sera de mise et les tactiques varieront selon le scénario choisi. Bon c’est Gears of War hein, vous vous doutez bien que ce seront bien souvent les affrontements qui primeront. La bonne idée du jeu est cette fameuse main de cartes qui sert à faire ses actions et qui fait également office de santé obligeant ainsi les jouer à les utiliser avec précaution. L’IA quant à elle fait des merveilles et permet des parties sans trop d’automatismes comme c’est généralement le cas pour les autres jeux coopératifs. On regrettera tout de même le manque de scénarios qui, malgré une configuration du plateau toujours différente, perdent leur effet de surprise une fois joués. Malgré tout Gears of War – Le jeu de plateau est un très bon jeu coopératif qui fait fortement penser à Doom – le jeu de plateau mais sans maitre du jeu. Pas le jeu du siècle mais une valeur sure pour peu qu’on ne soit pas réfractaire à la testostérone.

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Quand on connait le jeu vidéo on plonge avec plaisir dans cet univers qui nous est familier. Quand on ne le connait pas on plonge avec plaisir dans cet univers qui ne nous est pas familier… Voilà un verdict pas clair qui va vous obliger à lire la critique en entier.

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