Enslaved, la belle et la bête

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Après un moyen Heavenly Sword, l’équipe de Ninja Theory revient cette fois avec une production bien plus aboutie.

Trip

Bienvenue dans mon monde. Un monde ravagé où la nature a repris ses droits et où les machines ont pris le pouvoir, réduisant en esclavage les rares humains encore en vie. Autant vous dire que la vie y est plutôt difficile. Et pour bien faire, me voilà perdu je ne sais où à des kilomètres de mon village suite à mon évasion d’un vaisseau prison. Heureusement pour moi je me suis crashée avec un… un… un homme… C’est trompeur avec son faciès de chimpanzé. Il n’est pas particulièrement beau mais plutôt costaud. Il m’est bien utile pour rentrer chez moi. Heureusement j’ai toujours sur moi une couronne me permettant de « maîtriser » et de commander l’individu qui la porte. Et le voilà bien emmerdé le gars Monk. Obligé de m’obéir au doigt et à l’œil. Ses capacités physiques et ses techniques de combat devraient me permettre de survivre assez longtemps pour revoir mon papounet. Bon s’il est super agile quand il s’agit de faire des acrobaties de branche en branche ou de brique en brique, au sol il est super lent et lourdeau. Va falloir le foutre au régime.

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Trip est plutôt mignonne.
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Ce mélange de post-apocalyptique et de végétation abondante est plutôt original.
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Les phases sur le disque volant sont chiantes au possible.

Et va falloir le calmer aussi. Par moment monsieur oublie un peu facilement qui commande ! Surtout qu’en général c’est pour me jeter en pâture à l’ennemi, pour faire diversion pendant qu’il les contourne. Après il vient faire son malin et son gros balèze alors que c’est grâce à moi qu’il ne se fait pas trouer la peau. Vivement qu’on arrive au village que je me débarrasse de lui. Bon je suis méchante avec lui, surtout qu’il m’a sortie de quelque situations plutôt périlleuses. Du genre me libérer de l’emprise d’une machine. Il n’a pas hésité une seule seconde à se lancer à la poursuite de l’horrible créature. Il a l’air de galérer un petit peu sur son espèce de disque volant. Cela ne semble pas très maniable. Mais bon, le résultat est là, il me protège. Évidemment il sait que si je meurs il y passe aussi, mais c’est tout de même touchant cette dévotion. Et puis il m’appelle par mon petit nom. Roh non, ce n’est pas possible, je ne peux pas craquer pour lui, il sent la bête sauvage.

Monkey

Mais qu’est ce que j’ai fait pour mériter ça ? Pourquoi ça tombe sur moi ? Cette foutu rouquine a fait de moi son esclave. Je peux même pas lui briser la nuque à cause de la couronne qu’elle a posé sur ma tête pendant que j’étais dans les vapes. Maintenant je suis bien obligé de lui obéir sinon elle m’exécute comme un vulgaire condamné à mort. Tout ça pour la reconduire chez elle. Et ça va pas être de tout repos. D’une part il y a des robots prêts à casser de l’humain absolument partout et d’autre part parce que c’est une vraie potiche cette gonzesse. « Peux-tu me porter » par-ci, « Lance-moi » par-la, « Aide moi à monter », « A l’aide », » Fais-ci », « Fais-ca »… Insupportable ! A la moindre occasion je la trucide. Si je survie assez longtemps… Heureusement je ne me débrouille pas trop mal avec mon gros bâton (aucune allusion graveleuse ici). Les robots ne font pas long feu face à mes combos dévastateurs ou mais exécutions classieuses. Faut dire aussi que le challenge n’est pas bien relevé tant les ennemis sont stupides et peu résistants. Grâce à mon arme je peux également me les faire à distance.

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Monk a réellement des airs de singe (d’où le nom).
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T’as vu mon gros bâton ?
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Les phases d’ascension sont ultra simples.

Si je me débrouille bien au combat, je pense être encore meilleur à l’escalade. Ayant grandi seul j’ai du apprendre à me déplacer dans les arbres pour échapper aux robots esclavagistes. Il est donc très facile pour moi d’atteindre des points normalement inaccessibles. C’est d’autant plus facile que, comme par magie, les prises nécessaires à mon ascension brillent de mille feux. De plus, Trip (l’autre chieuse) possède une libellule permettant de scanner la zone dans laquelle nous nous trouvons. Facile pour moi de repérer le meilleur chemin à prendre et d’éviter les bombes, les tourelles et autres créatures mécaniques. Elle m’est au moins utile pour quelque chose celle-là. Ah et je suis mauvaise langue, elle est plutôt douée pour pirater les ordinateurs et ouvrir les portes de sécurité. Chose également bien utile, elle peu améliorer mon matos, me permettant ainsi de devenir encore plus redoutable. Finalement elle n’est pas si inutile que ça, je vais bien arriver à la tirer… Euh à en tirer quelque chose. Pour ne rien gâcher, elle est sacrément bien gaulée la bougresse !

Ninja Theory nous livre une chouette ré-interprétation du roman Le Voyage en Occident. Une aventure courte et parfois trop facile mais bien rythmée et joliment réalisée.

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