Enfanter volontairement un handicapé

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Prenons les armes, pendons-les par les testicules, vidons-les comme des truies et sus aux jeux mal finis !

Un peu de morale

handicapes.jpgAssumer un enfant qui a des problèmes mentaux ou moteurs est une charge lourde réclamant de grandes responsabilités et beaucoup d’amour. Le fruit de la génétique ou du hasard n’est pas quelque chose que l’on contrôle et il convient d’accepter la nature comme elle est et de faire preuve de tolérance, c’est la vie. C’est fait. C’est une normalité. Par contre, mettre volontairement au monde un enfant pour qu’il soit handicapé, écourter sa période de gestation en sachant très bien que ça le rendra défaillant, voir même finir à la pisse sa conception pour accoucher volontairement d’un petit golmon… Là ça demanderait de sérieuses explications, une putain de correction à base de poings dans la gueule, ou même une peine de prison exemplaire.

handicapes-bloquent-tour-police-expulse-L-1.jpgEt si la science permettait d’améliorer le petit dégénéré une fois qu’il est sur Terre, ça ne justifierait en aucun cas une prise d’initiative aussi dégueulasse. « Ho tiens je vais faire naître un petit Jean-François avec une absence de neurones conséquente et au fil des mois je vais lui en rajouter. Hooo et si au départ il n’avait pas de bras et qu’après je lui en mettrais ?» Rien que pour la famille du petit, personne ne ferait volontairement un baveux qui nous reluque avec des yeux vides alors qu’il fait pipi sur la table du salon… Ce serait immonde. Merde alors, c’est logique, on ne souhaite à personne et encore moins aux siens qu’ils aient des problèmes les empêchant de mener une vie simple d’entrée. Et décemment, paf, on nous collerait dans les pattes un résidu de capote trouée d’ouvriers de Tchernobyl ? Juste par plaisir de le modifier après sa venue au monde ? Non, une telle pratique serait dégradante, flippante, déshonorante, glauque et autres adjectifs pas cools.

La réalité vidéo ludique dépasse la fiction

361606-brink-xbox-360.jpgC’est pourtant ce qu’il se passe désormais dans le jeu vidéo. Depuis l’avènement du online sur consoles, on se tape des monstruosités de la nature qui étaient autrefois réservées au marché du PC : On a des jeux pas finis à la pelle qui sortent dans nos bacs ! Et qui se font patcher le derche encore des mois après leur sortie parce qu’en fait les développeurs n’ont pas eu le temps de copuler ensemble suffisamment pour faire un petit être vidéo ludique sain de corps et d’esprit avant l’accouchement. On joue à des prématurés triso manipulés, au moins une fois sur deux si ce n’est plus !

69b92143d0-la-noire-58206.jpgAlors moi j’ai rien contre les jeux handicapés hein, s’ils le sont c’est pas de leur faute, c’est comme ça et puis c’est tout, je les laisse de côté en leur jetant des cailloux et en me moquant. Normal. Mais s’ils sont handicapés exprès à cause de leurs géniteurs parce qu’ils pourront devenir normaux après la biotechnologie des patchs, non là c’est plus juste, c’est de la triche, c’est dégueu, c’est de l’abus ! On a beau basher les magazines et les sites qui se font des rush de critiques pourraves juste pour être les premiers à parler des jeux, n’empêche que si les jeux en question sortaient finis ça éviterait déjà pas mal de problèmes. Récemment, par exemple, le petit Brink là, vous le remettez ? Ben il est sorti de la chatte de Splash Damage en fauteuil roulant avec une tronche à œdème, pour être aujourd’hui beau comme un prince presque pas boiteux après les retouches. Et ils savaient d’avance qu’il serait accouché avec des morceaux de caca, les parents. Abusé. L.A. Noire c’est pareil, il débarque faussement normal et pouf, Gilles de la Tourette aigu, il te fait cramer des consoles et vas-y que j’te lag et compagnie, et hop un pansement patch online sur la gueule et roule. (Les sujets témoins sont innombrables, j’en ai juste pris des récents.) Moi je n’ai qu’une solution en tête pour lutter contre ça : Brûlons les parents (ou ceux qui les forcent à sortir des mongols) !

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