The Elder Scrolls Online, Retour en Tamriel

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Trois ans après notre première expérience on retourne en Tamriel et cette fois on défonce Molag Bal, on explore toutes les régions et on vous livre une mise à jour de notre test sur ce MMO.

Préambule

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Superbe jaquette… ou pas.
A l’heure où j’écris ces lignes, mon personnage oscille entre le niveau 22 et le niveau 28 (Je n’ai pas rédigé cette critique d’une seule traite, mais en plusieurs fois). Je ne parlerai donc que de ce que j’ai vu et vécu durant ce laps de temps (une cinquantaine d’heures). Sachez toutefois qu’il existe du PvP où les trois factions s’affrontent pour contrôler Cyrodill (le meilleur joueur de la faction gagnante devient Empereur, d’ailleurs). Quant au PvE, les développeurs proposent des arènes à quatre joueurs (un mode Horde, quoi) et des raids à douze joueurs que je n’ai pas encore pu tester. Pour ce qui est du level cap, on peut monter son perso jusqu’au niveau 50 avant de passer au premier niveau de prestige (12 niveaux de prestiges à ce jour). De plus, s’agissant d’un MMO, des améliorations et du contenu supplémentaire peuvent être ajoutés à tout moment et changer radicalement la façon de jouer.

auton2.jpgMAJ de Fylo Décembre 2018 : Après une longue interruption de près de trois ans, je suis reparti quelques temps en Tamriel, voir ce qui avait changé depuis ma dernière visite. Sachez donc qu’à l’heure où j’écris cette mise à jour, mon premier personnage est niveau Champion 200 et des bananes (Les niveaux de Champion remplaçant les niveaux de prestige), mon second est niveau 20. Et pour info, lorsque j’avais quitté le jeu il y a trois ans, je m’étais arrêté un poil après le niveau 30. C’est vous dire le temps passé sur cette nouvelle formule. Toujours est-il que même après 300 heures de jeu, je n’ai toujours pas mis un orteil en Cyrodill ; je ne vous parlerais donc toujours pas du PvP.

toma021.pngMAJ de Toma021 Décembre 2018 : Fylo s’étant remis sur le jeu, Nach l’a suivi et ce dernier m’a quasiment obligé à l’acheter pour jouer avec eux. Du coup me voilà sur Eso. Et si je rédige aujourd’hui avec Fylo ce nouvel avis c’est parce qu’après m’avoir forcé la main, Nach a disparu de Tamriel. Du coup vu que j’aime pas faire les choses à moitié, j’ai testé 5 personnages, sorcier, chevalier dragon, lame noire, gardien et templier. Mon personnage principal est niveau Champion 350 et je ne compte plus mes heures de jeu pour ne pas me faire peur.

Politique d’austérité

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Cet été, après avoir écumé les moindres recoins de Novigrad, Velen et autres îles de Skellige, j’ai décidé de mettre le cap vers Tamriel pour voir si l’herbe y pousse plus verte. Et il faut bien admettre que mon arrivée fut quelque peu chaotique. Après la claque The Witcher 3, débarquer sur TESO pique sévèrement les yeux. Certes c’est un MMO, mais cela n’excuse pas tout. Clairement, le jeu est moche et très très oldschool dans ses mécaniques. Même le design général, de l’environnement comme de l’architecture, n’a rien de très engageant compte tenu de sa très grande banalité. Et je ne parle même pas de l’interface absolument imbitable qui n’engage pas à s’investir dans le jeu. Bref, vous l’aurez compris, la transition entre les deux titres m’a été particulièrement pénible au point de devoir presque me forcer à jouer (je l’ai quand même payé 50 boules, je me devais d’insister). Et puis, à force de persévérance, voire d’abnégation, on finit par s’y faire. On commence à prendre du plaisir à partir en randonnée dans les vastes étendues proposées et à rusher un donjon avec quelques potes. On avance dans le jeu, notre personnage progresse et c’est au moment où on comprend un peu comment tout cela fonctionne qu’on s’aperçoit qu’on a fait un peu n’importe quoi depuis le début. Heureusement, dans chacune des grandes villes du jeu, un autel divin vous permettra, contre de la monnaie sonnante et trébuchante, de réinitialiser vos compétences. Et maintenant que vous comprenez tous les tenants et les aboutissants de la fiche de personnages, vous pouvez l’optimiser au mieux. Ce serait dommage de s’en priver (surtout qu’à 2.300 pièces d’or, c’est donné… en comparaison, un cheval c’est 10k minimum).

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Techniquement, on a vu plus beau… même en MMO.

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Pour construire intelligemment son personnage, il faut faire des choix et s’y tenir.
Car comprendre la fiche de personnage, quand vous arrivez dans le jeu, s’avère plus insurmontable que de gravir l’Everest en tongs. En effet, quasiment tout ce que vous allez faire en Tamriel et soumis à des compétences distinctes. Il y a d’abord les compétences liées à votre race, puis celles liées à votre choix de classe (trois arbres distincts par classe), pour le type d’armure que vous portez (légère, intermédiaire, lourde), le type d’arme que vous maniez, les différentes guildes que vous approchez (Mages, Guerriers et Indomptables) ou encore les différents corps de métiers pour le craft (Forge, Couture, Travail du bois, Alchimie, Enchantement et Cuisine). Seulement, à chacune de vos montées en niveau, vous ne gagnez qu’un seul et unique point de compétence. Difficile donc de savoir où le dépenser quand on débute. En général, on privilégie les compétences de classe, histoire de gagner en puissance. On « s’achète » des sorts et des coups spéciaux jusqu’à s’en retrouver bardé, alors que seulement six sont assignables. Arrivé à un certain stade, la réinitialisation vous permet de zapper les compétences inutiles et de se spécialiser niveau artisanat. Car très honnêtement, vu la difficulté à progresser dans ce domaine, mieux vaut se concentrer sur un, deux, voire trois matières max, que de toucher à tout. En effet, l’artisanat est un métier presque à plein temps. Il faut passer des heures à arpenter forêts et donjons pour récupérer de la matière première, sacrifier de l’équipement pour faire de la recherche de traits (bonus d’équipement), sacrifier des points de compétences pour monter en niveau d’artisan plutôt que d’accroître la puissance de son perso, etc. De plus, l’artisanat d’équipement (Couture, Forge, Travail du bois), ne devient réellement intéressant qu’à partir du moment où vous pouvez crafter des sets, où lorsque vous disposez d’assez de tanin pour améliorer la qualité de vos items (seul l’équipement Peu Commun et Rare se trouve dans la nature. L’équipement Epique et Légendaire s’obtient via le craft). En gros, s’investir dans l’artisanat, c’est de l’investissement à long terme, ce qui peut s’avérer frustrant pour ceux qui cherchent des résultats immédiats.

auton2.jpgMAJ de Fylo Décembre 2018 : Si le jeu n’est toujours pas un mètre-étalon de beauté, la diversité des environnements lui accordent un certain crédit esthétique. Malheureusement, il faudra souvent passer par la case DLC payant, afin de profiter des plus belles régions de Tamriel. Et si des petites modifications ont été apportées à l’interface, comme les symboles permettant de repérer facilement les équipements ornés (achetés plus cher par les commerçants) ou ceux sur lesquels il est possible de faire une recherche, l’interface reste toujours un bordel incompréhensible et rebutant pour les néophytes. Peu de changements donc, si ce n’est l’ajout d’un nouvel arbre de compétences passives, qui se débloque à partir du niveau 50. Là encore, c’est bien le boxon, mais si vous arrivez jusque-là, c’est que vous aurez fait preuve d’un profond discernement pour comprendre votre fiche de personnage. Vous ne devriez donc pas avoir trop de mal avec ce nouvel arbre.

toma021.pngMAJ de Toma021 Décembre 2018 : Plutôt d’accord avec Fylo sur l’aspect du jeu. On avance tellement à l’aveugle dans les menus qu’on peut vite rater un onglet de personnalisation. Quand à l’inventaire et les compétences on s’y perd assez vite. Il faudra un peu de temps pour s’y habituer mais vu le temps qu’on passe sur un MMO on trouve quand même ses marques et même si beaucoup de choses restent mal foutues (coffre de guilde s’y tu m’entends) on s’y retrouve. Chaque nouveauté fait la même impression et l’arbre de champion laisse dubitatif durant un bon nombre de niveaux. Mais une fois encore quand on sait où on va avec son personnage, les points de compétences ou de champion à répartir sont tout de suite plus facile à appréhender.

Corne d’abondance

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Une fois que vous possédez un item, vous pouvez en avoir 46 sans que ça prenne de la place dans l’inventaire. Par contre, une fiole de santé pèse aussi lourd qu’une armure de plates.
L’avantage de cette feuille de personnage particulièrement fournie c’est que du coup, on façonne son héros à l’envi, sans être bridé par sa classe de départ. En effet, si la plupart des (MMO)RPG proposeront des sorciers avec robes et bâtons, ici rien ne vous empêche d’en créer un avec armure lourde et hache à deux mains. A l’inverse, vous pouvez également opter pour un gros barbare, vous équiper d’un bâton de soin et faire évoluer votre magie au détriment de la santé/vigueur. Certes, ce ne serait pas très intelligent d’être aussi extrémiste, mais c’est possible et cette liberté dans la construction de son avatar est particulièrement plaisante. Bon, il faut bien admettre qu’à l’arrivée, le classicisme est tellement avantageux qu’on finit par rester dans les clous. Mais on ne va pas se plaindre d’avoir la liberté de faire n’importe quoi, pour une fois qu’on l’a. Et puis tout cela sert l’immersion du joueur dans cet univers. Car ici la variété n’est pas un vain mot, et chaque joueur croisé au hasard de vos pérégrinations aura un look singulier, quelques similitudes aussi, forcément, mais les différences techniques et physiques très marquées renforcent ce sentiment de faire partie d’un tout. Et puis c’est toujours mieux que les clones d’un Destiny, pour ne citer que lui… Bon, ce qui est un peu dommage, c’est que les skins les plus cool (notamment pour les montures), ne soient disponibles qu’en boutiques ; et qu’ils ne sont pas forcément donnés en plus. On se moquait de l’armure de cheval en DLC dans Oblivion à l’époque, mais on en est encore là aujourd’hui (en même temps c’est la même licence). Alors que TESO n’est pas un Free 2 Play, il en a tous les atours avec ses boosts, ses skins d’armures, ses montures ou familiers aux tarifs particulièrement onéreux. A titre d’exemple, certaines montures sont vendues au même prix que le sera le DLC, La Cité Impériale. Alors c’est principalement de l’esthétique (encore heureux), mais ça n’en reste pas moins une pratique douteuse pour autant. Enfin bref, on ne va pas refaire le monde, et l’équipement « gratuit » est suffisamment varié pour s’en contenter.

auton2.jpgMAJ de Fylo Décembre 2018 : Si je pestais déjà à l’époque sur la volonté farouche de l’éditeur de se faire du pognon sur le dos des joueurs via une prolifération outrancière de contenu téléchargeable, ce n’est pas aujourd’hui que je vais changer d’avis tant ça a pris des proportions dingues. Car il est toujours question de claquer des euros pour se refaire une beauté avec toutes sortes de skins, montures et autres familiers ; voire pour refaire votre personnage quand vous n’avez pas fait gaffe aux onglets vous permettant de le personnaliser au début du jeu (ne riez pas, j’en connais à qui c’est arrivé). L’esthétisme est donc plus que jamais onéreux aujourd’hui (même s’il y a beaucoup de skins offerts également, il faut le reconnaître), mais surtout il existe bon nombre de DLC payants offrant de nouvelles régions, de nouveaux donjons et même de nouvelles classes et compétences. Et là, il ne s’agit pas simplement de look, mais bel et bien d’expérience de jeu. Le bas blesse d’autant plus qu’il n’est aujourd’hui plus possible d’acheter les DLC directement. Les joueurs sont obligés de débloquer le nouveau contenu via la boutique à couronnes, en acquérant des couronnes au préalable. Et bien entendu, il n’existe pas de pack de 2.000 couronnes, prix généralement observé pour chacun des DLC proposés, mais des packs de 1.500 ou 3.000. Notez enfin qu’il est possible de vous abonner à ESO Plus aujourd’hui, une formule mensuelle qui nous rapproche des MMO à abonnements d’antan, vous donnant accès à l’intégralité du contenu.

toma021.pngMAJ de Toma021 Décembre 2018 : Vendre une personnalisation de personnage à 10 balles alors qu’on peut le faire gratuitement au début du jeu c’est pire que ce que tu annonces. C’est un scandale n’ayons pas peur des mots. Mais alors se moquer des pauvres gens qui auraient raté leur personnalisation du début c’est encore plus bas que les pratiques des développeurs. Plus sérieusement le jeu est largement assez fourni pour ne pas crier au scandale mais les prix de la boutique sont complètement aberrants. Pour donner une idée, l’évènement Summerset à permis aux possesseurs de Summerset d’obtenir une villa. Vous savez une grande maison vide qui ne sert à rien. Bah une villa c’est en moyenne 12.000 couronnes soit 85€ (le pack le plus proche étant 14.000 couronnes). Vous me direz de quoi tu te plains c’est un joli cadeau du coup. Bah oui j’ai plus qu’à acheter un ensemble de cuisine, 4.000 couronnes, un ensemble de salon, 4.000 couronnes, un lot de meubles de chambre à coucher 2.000 couronnes et tant qu’on y est le lot de bains 2.500 couronnes et un coffre de rangement 1.000 couronnes pour meubler ce grand espace vide. Cout total : 13.500 couronnes soit 85€ de plus. D’un coup je trouve que ça sent l’arnaque à plein nez. J’insiste mais pour bien se représenter la chose ça fait 35€ l’ensemble de salon. Le jeu vaut environ 20€ aujourd’hui. Ça ne choque que moi ?

Maintenant pour me contredire tout seul on note quand même une volonté de ne pas être complètement pourri de la part des développeurs et même loin de là. Par exemple si vous adhérez à ESO plus, votre espace de banque est doublé ou un sac d’artisanat est accessible. Quand vous arrêtez votre abonnement ses éléments restent le temps de vider le surplus. Vous ne pourrez plus les utiliser mais vous ne perdrez rien. De la même manière, quand vous utilisez un parchemin d’expérience, c’est en temps de jeu et non en temps réel comme la plupart des boosters d’aujourd’hui. Encore une fois pas de perte. A l’inverse, les temps des recherches sont en temps réel. Du coup c’est arrangeant pour le joueur dans les deux sens. Ce sont des détails mais mine de rien aujourd’hui c’est triste mais c’est presque surprenant. On retrouve aussi énormément d’évènements qui rapportent tous leur lot de récompenses. On a eu Summerset, avec la villa, la monture et le familier, puis les évènements de fin d’année avec des récompenses quotidiennes doublées, des lots inédits… Vous avez aussi les récompenses quotidiennes (dont le nouveau chapitre Murkmire en Novembre) qui sont très généreuses pour les joueurs les plus réguliers. Bref le tableau est loin d’être tout noir.

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C’est malheureux, mais si vous voulez monter autre chose qu’un cheval, faut sortir la carte bleue (adage valable également irl) !

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Au niveau 25, soit une bonne cinquantaine d’heures de jeu, voilà ce que j’ai débloqué de la map…
Cette variété se retrouve d’ailleurs également dans les différentes quêtes proposées, même si généralement, ça finit par du poutrage d’ennemis (on n’est pas là pour faire du macramé). On trouve énormément d’activités à faire en se baladant quelques instants sur la map. Des personnes à secourir, des messages à transmettre, des items à trouver, des factions à soutenir, mais aussi des antres à explorer, des bastions à attaquer/défendre, des ressources à récolter ou carrément des donjons multi à parcourir entre amis. Le jeu nous pousse même au craft avec de très lucratives missions d’artisanat. On est en plein dans le syndrome Besancenot et Casimir cher à K.mi, on a du mal à trouver une justification à tous ces coups de main donnés (contrairement à The Witcher où ça fait clairement partie des prérogatives d’un sorceleur), mais au moins on ne s’ennuie jamais. Le seul vrai bémol que j’émettrais, c’est que certaines missions modifient profondément l’attitude des PNJ et empêchent alors toute rejouabilité. Par exemple, si vous délivrez une ville occupée mais que votre camarade de jeu ne l’a pas fait, il devra se démerder seul (les PNJ seront passifs pour vous et agressifs pour lui). Et ça pour un MMO, ça fait un peu tâche. Je suis assez dubitatif également sur l’intérêt des missions vous demandant d’enquêter ou chercher des indices, car ces derniers sont indiqués bêtement et simplement par une grosse flèche. Nul besoin de fouiller, on est pris par la main. D’ailleurs, globalement, le jeu est assez simple. Ou plutôt, les zones et quêtes étant classées par niveau, la difficulté est laissée à la discrétion du joueur. Seulement, n’importe quel aventurier un tant soit peu sain d’esprit sera machinalement attiré par les quêtes dont les niveaux sont les moins élevés. C’est d’autant plus vrai que les faire seul ou accompagné (d’un ou plusieurs amis, ou simplement d’autres aventuriers présents au même endroit), ne changera rien sur la force et le nombre des ennemis rencontrés. Sachant que toutes les quêtes, à partir du moment où vous avez le niveau recommandé, sont réalisables en solitaire, à plusieurs ça devient alors presque aussi dangereux qu’un pique-nique dominical au parc de Saint Cloud (et encore d’avantage si les joueurs vous accompagnant sont d’un niveau supérieur). Résultat, seuls les donjons multijoueurs proposent un challenge suffisant… ce qui a toujours le don de surprendre, tant on perd rapidement l’habitude de se faire défoncer.

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Quand je joue ça avance quand même plus vite qu’avec Fylo

auton2.jpgMAJ de Fylo Décembre 2018 : Le paragraphe ci-dessus est sans doute celui le plus soumis aux changements, dans cet article. En effet, même si la variété des quêtes et leur syndrome UPS est toujours d’actualité, les différentes régions ne sont aujourd’hui plus morcelées par niveaux. Aujourd’hui, peu importe où vous irez, les ennemis seront adaptés à votre personnage. Mieux, vous pourrez faire vos missions en groupe, avec des amis de niveaux différents, sans que ça puisse nuire à l’un d’entre vous. Bien sûr, certains donjons ou boss de régions seront toujours délicats à appréhender pour les joueurs de bas niveaux, mais c’est surtout l’équilibrage du personnage et les compétences acquises qui seront en cause (les meilleures compétences actives, comme passives, étant souvent celles qu’on débloque tardivement). Toujours est-il que l’essentiel des innombrables quêtes que vous trouverez à faire, n’offre guère de difficulté. Seuls les donjons et boss de régions le font, ainsi que certaines zones de la région de Raidelorn, spécialisée dans les ennemis de haut niveau et autres événements de groupe. Bref, TESO se veut aujourd’hui un peu plus MMOesque qu’il ne l’était à l’époque, mais il reste toutefois très orienté solo pour un jeu massivement multijoueurs.

toma021.pngMAJ de Toma021 Décembre 2018 : Moi je suis un associal. Et du coup quand Nach m’a forcé à acheter le jeu pour jouer avec lui alors qu’il n’y joue plus, j’étais moyen chaud. Un MMO. Pas trop mon genre. Finalement je me suis rendu compte que j’étais dans Skyrim ni plus ni moins. Du coup je suis aller reprendre mon addiction pour piocher de l’ébonite. Et accessoirement faire 8.467 quêtes pour aider des gens que je ne connais pas et qui ont tous grand besoin d’aide. Et parfois j’ai même une sorcière plutôt bonnasse qui m’accompagne avec le drôle de nom de Fylodindon au dessus d’elle. Du coup on fait des donj et des boss car oui Teso est bien un jeu multijoueur. N’ayant pas connu l’ancien fonctionnement j’avoue que le nouveau fonctionne très bien. On est libre d’aller n’importe où et certaines rares fois, on se fait poutrer la gueule. Bah c’est bien ça donne envie de revenir plus fort ou plus nombreux. Et c’est bien ça qui vous maintient sur le jeu non ?

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Nachcar essaie de nous faire croire qu’il sait lire une carte…

Suivre sa voix

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Doublages, animations faciales, humour, les dialogues sont une vraie réussite.
Si je parlais d’une technique déplorable en début d’article, il y a un point qui est épargné et dont je n’ai pas parlé, c’est la bande son. En effet, si les musiques sont plutôt sympatoches (sans être transcendantes non plus) et les Fx très acceptables (bien qu’assez minimalistes), c’est côté doublage que TESO force l’admiration. Car ici, tous les PNJ ayant une quête à vous donner (et ils sont nombreux), sont intégralement doublés… et plutôt bien doublés dans l’ensemble, d’ailleurs. C’est un plaisir d’écouter vos interlocuteurs abuser de votre gentillesse pour que vous alliez chercher son frère/sœur/père/mère/ami (rayez la mention inutile) disparu depuis plusieurs jours, plutôt que d’avoir à lire des pavés interminables. Parfois même, des PNJ vous héleront lorsque vous passerez à proximité ou discuterons entre eux. Encore une fois, c’est bon pour l’immersion et c’est bien le seul truc un peu convivial qui vous aide à persévérer dans les débuts. Les dialogues sont d’ailleurs souvent drôles, que ça soit par le biais d’une situation cocasse ou d’une petite vanne lâchée au beau milieu d’une conversation dramatique. Il faut dire que nombre de personnages sont particulièrement tarés. Malheureusement, toutes ces lignes de dialogues servent une histoire d’une banalité à faire peur ; tout n’est que prétexte à se défouler sur les mobs qui pullulent sitôt sorti des routes et sentiers (avec des respawns un peu bizarres). Le jeu se pare d’ailleurs d’un mode solo, où l’on incarne une sorte de mort-vivant baptisé Vestige (un corps sans âme si j’ai bien tout compris), dont le destin semble d’affronter Molag Bal, un genre de dieu des ténèbres comme on l’habitude d’en voir dans 99,99 % des Fantasy-RPG. Bon, de vous à moi, c’est un peu du pipi de chat et n’a quasiment aucun lien avec le reste de l’aventure (le MMO à proprement parlé). Par contre, sachez-le, il est impératif de finir le scénario principal pour pouvoir passer au premier niveau de prestige. D’autres instances solo sont disséminés aux quatre coins de l’univers, notamment les quêtes des guildes de mages et guerriers.

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Les ancres noires font partie des rares trucs visuellement impressionnants.

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Vous pouvez jouer à la 1ère comme à la 3ème personne. Les deux formules fonctionnent plutôt bien.
Vous l’aurez compris, TESO chauffe régulièrement le chaud et le froid. Il est moche et banal, il a un peu tendance à oublier qu’il est un MMO (surtout quand il ne te permet pas de faire une quête avec tes potes parce que tu l’as déjà complété) et surtout, il est d’une austérité à rebuter les plus enthousiastes d’entre nous. Malgré tout cela, une fois immergé dans son univers, on y trouve son compte et on prend plaisir à évoluer en Tamriel. Ceci étant, l’absence de MMO digne de ce nom sur Xbox One y est sans doute pour quelque chose, et les joueurs PC lui préféreront forcément nombre d’autres titres (Guild Wars 2 pour commencer). En tout cas, me concernant, j’avoue m’être surpris à passer des journées entières à arpenter les forêts à la recherche de plantes pour bosser mon alchimie, ou de bois pour me fabriquer des bâtons de sorcier ; chose que j’étais bien incapable de faire dans Destiny tellement ça me gavait ces allers et retours sur une map de 30m². Il y a quelques années, je m’étais juré de ne jamais toucher à un MMO, aujourd’hui j’ai presque envie de ne jouer qu’à ça, sans doute motivé par ce besoin de grand air et de liberté, dans ce média qui semble avoir fait du couloir, la clé de voûte de son industrie.

toma021.pngCe qu’on peut vous dire de nouveau en Décembre 2018 :

Vu que tout ce que l’on peut dire de nouveau se résume principalement à tous les DLC que l’on a pu essayer, on vous propose un tour d’horizon de chacun d’entre eux. Sachez qu’avec Eso +, vous pouvez profiter de tout ce qui va suivre « gratuitement » sinon chaque DLC est en vente dans la boutique à couronnes.

Eso +

Je vais commencer par un petit mot rapide sur Eso+, le service d’abonnement au MMO que l’on a pu tester gratuitement quelques jours lors de l’évènement « l’anniversaire de la citée mécanique ».

Pour rappel ESO + c’est ça :

  • Accès complet aux Packs de jeu téléchargeables
  • Espace de stockage illimité pour les matières premières d’artisanat
  • 1 650 Couronnes par mois pour les montures, familiers et autres
  • Espace de banque doublé pour le compte
  • 10 % d’augmentation à l’acquisition d’or et d’Expérience
  • +10 % à l’inspiration et à la vitesse de recherche des traits
  • Deux fois plus de places de mobilier et d’objets de collection dans les foyers des membres
  • Possibilité exclusive de teindre les déguisements
  • Limite de devises doublée pour les Cristaux de transmutation
  • Accès exclusif à des promotions uniques de la Boutique à Couronnes

Ce que je peux dire après quelques jours c’est que je ressens encore le manque provoqué par la disparition de mon sac d’artisanat. Il faut dire qu’on a vécu une aventure courte mais passionnelle lui et moi. Il était tellement utile avec sa capacité sans fond et on imagine mal l’espace qu’il libère dans vos poches et dans votre banque tant qu’on ne l’a pas essayé. Avec lui tout devient plus simple, on ne réfléchi plus quand on croise une ressource, on la pioche, on la cueille, on la ramasse… on ne rate plus rien. Oh sac d’artisanat… tu me manques.

L’espace de banque doublé est aussi appréciable même si avec le sac d’artisanat j’en avais presque plus besoin de cet espace de banque supplémentaire.

Enfin le principal avantage reste bien sûr les DLC gratuits et les couronnes mensuelles. Mais pour le moment même si je passe autant de temps en Tamriel que dans le monde réel, je n’arrive pas à me résoudre à lâcher 13€ par mois pour ça.

Orsinium

Orsinium permet de débloquer la région de Wrothgar. Une grande région au nord de Daguefilante. Étant un orc j’ai forcement beaucoup aimé ce DLC basé sur ma chère patrie. Les quêtes y sont assez originales, j’ai même été proclamé chef de clan orc sans vraiment le vouloir. Toutes les missions principales avec le roi sont classes et la fin ne gâche rien.

Vous aurez également 18 nouveaux éclats célestes, de nouveaux donjons, 2 nouveaux donjons publiques, des boss de monde, un nouveau familier et bien d’autres surprises. Comme dans presque tous les DLC la région à un design très intéressant, entre style Breton et Orc, entre plaines et montagnes enneigées. Le bestiaire y est aussi varié avec des nouveautés créées uniquement pour la région.

Orsinium débloque aussi l’Arène de Maelström, un lieu de défis solo qui représente une des plus grosse difficulté du jeu. Vous devrez traverser 9 arènes de combat sur des thèmes variés pour prouver que vous êtes le plus fort.

Enfin il est bon de signaler (à Fylo autant qu’aux lecteurs) qu’Orsinium fait parti d’un pack regroupant 4 DLC avec la cité impériale et les guildes des voleurs et des assassins. Vous vous douterez que c’est donc bien plus avantageux que de tout acheter séparément.

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C’est quand même plus joli que chez les elfes non ? (au moins plus sauvage)

Orsinium a été mon DLC préféré. Pas le plus fourni (Summerset le bat et de loin), pas non plus le plus utile (Summerset encore une fois ou les guildes des voleurs et des assassins) ni même le plus travaillé (le design de la cité mécanique est un cran au dessus) mais tout simplement le plus plaisant entre la région et l’histoire proposée. Après les goûts et les couleurs.

Guilde des Voleurs

La guilde des voleurs ou Thieves Guild vous fera redécouvrir une guilde bien connue de l’univers Elder Scroll. Elle est située au Trépas des cognées, une région assez désertique avec un design assez agréable. La ville en revanche est un vrai labyrinthe, un bon endroit pour des voleurs mais un enfer pour les joueurs.

En plus de la nouvelle région du Trépas des Cognées, vous découvrirez de nouveaux donjons, de nouveaux boss, de nouvelles récompenses dont de nouveaux styles. Un système de nouvelles quêtes quotidiennes dont les casses. Des missions de furtivité ou vous devrez voler des trésors sans vous faire repérer dans un temps imparti. Plus vous réussissez d’objectifs secondaires et plus la récompense est intéressante. Le reproche que l’on peut faire par contre sur ces quêtes quotidiennes est qu’elles sont très peu nombreuses. Du coup vous arrivez même à avoir le même objectif deux fois de suite. Du coup si c’est prenant au début, on se lasse vite d’aller chercher le même objet dans le même donjon pour la 14e fois.

La guilde des voleurs vient parfaitement compléter la ligne de compétence de l’escroquerie et on remarque surtout qu’un personnage suivant la voix de la guilde des voleurs est un personnage qui pourra s’enrichir particulièrement vite. En effet, une fois vos compétences améliorées, le vol est vraiment rentable.

La plus importante nouveauté est donc la nouvelle ligne de compétence basée sur la discrétion vous permettant d’ouvrir les trésors des voleurs, de petits coffres à la lueur bleue qui trainent partout en Tamriel. Le marchandage vous permet d’obtenir de meilleurs prix chez les marchands, la clémence vous permettra d’échapper, une fois par jour, aux gardes qui vous arrêtent. Le reste améliorera vos capacités de fuite, diminuera les primes et augmentera votre discrétion.

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La ville du trépas des cognés est un vrai labyrinthe. Parfait pour accueillir la guilde des voleurs.

Guilde des Assassins

La guilde des assassins ou The Dark Brotherhood, est un DLC qui révèlera votre côté obscur. Parfait pour les joueurs privilégiant la furtivité, vous pourrez pactiser avec la mère de la nuit pour devenir un assassin redoutable.

Une des nouveauté est la présence des missions de contrats. Ils sont l’équivalent des casses, de la guilde des voleurs. Le but sera de ne pas se faire repérer et d’éliminer 1 ou 2 cibles avec en objectif bonus d’utiliser du poison ou la lame du malheur. Ces contrats rapportent 10 points de la branche de compétence de la guilde ainsi qu’un coffre de récompense qui s’améliore selon votre performance.

Vous aurez également à plusieurs endroits des missions quotidiennes. Certaines sous forme d’assassinats à réaliser dans une région donnée et d’autres sous forme de primes disponibles dans les 2 villes de la région. Celles-ci vous emmènerons dans les donjons et contre les boss de la côte d’or. Même reproche que pour la guilde des voleurs, les missions quotidiennes apparaissent très vite répétitives et une fois la branche de compétence montée, elles ne représentent donc plus aucun intérêt.

La région quant à elle est équivalente au trépas des Cognés en terme de taille. Une région plutôt petite donc qui vous offrira un design agréable, de nouveaux ennemis, de nouveaux styles, de nouveaux donjons, de nouveaux éclats célestes, de nouveaux défis et des nouveaux boss. Bref tout ce qu’on a l’habitude de voir.

La plus grosse nouveauté de ce DLC vient encore de sa ligne de compétence qui ravira les fans de furtivité. Elle commence par l’obtention de la lame du malheur qui vous permet d’assassiner une cible d’une simple combinaison de touches si vous arrivez dans son dos sans être repéré. La contrepartie est une perte de points d’expérience et bien entendu elle ne fonctionne pas contre les boss. Les autres compétences vous permettent de diminuer vos primes, de réduire votre zone de dégât à cheval, d’obtenir un fournisseur des ombres qui vous offrira des récompenses quotidiennes et d’augmenter votre furtivité.

De manière générale la guilde des assassins est très proche du DLC de la guilde des voleurs. Mêmes mécanismes, même type de missions, zone de jeu comparable et pour intérêt principal la ligne de compétence.

Morrowind

La région est largement plus grande ce coup-ci et comme partout ailleurs c’est assez riche. En plus de la ville principale de Vivec, vous croiserez Seyda Neen, Balmora et Sadrith Mora. On retrouve dans la région toutes les nouveautés qu’on croise dans chaque extension, nouveaux éclats célestes, nouveaux boss, nouveaux donjons…

Le level design par contre est une horreur (à mes yeux). Ok il y a un volcan au centre de Morrowind mais du coup la carte n’est franchement pas pratique, les montagnes sont très présentes dès qu’on s’approche du centre et certains accès demandent des contours qui vous prennent trop de temps pour rien. Exactement le genre de galère qui me saoule.

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A Morrowind, il vaut mieux suivre les routes sinon c’est blocage et demi-tour garanti.

Au final ce DLC est vraiment riche avec une histoire prenante mais le level design est de loin un de ceux qui m’a le plus saoulé.

Clockwork City

Comme tous les DLC, la cité mécanique apporte son lot de nouveautés. Ce que l’on peut noter de particulier c’est que le design de la région est très réussi. Par contre son gamedesign en devient un peu pénible. Beaucoup de bâtiments, d’étages et de raisons de se perdre. La quête principale est plutôt sympathique dans l’histoire mais le nombre d’allers-retours à effectuer est bien trop important entre la cité et les lieux de missions.

Pas de nouvelle ligne de compétences. La plus grosse nouveauté est la nouvelle capacité de transmutation. Elle permet de changer un trait d’une armure ou d’arme mais l’intérêt me parait assez limité sachant qu’en plus l’objet devient lié donc vous ne pourrez même pas en faire profiter les autres.

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La cité mécanique est aussi jolie que ses allers-retours incessants sont pénibles.

Summerset

A la façon d’un Morrowind, Summerset est un deuxième chapitre majeur du jeu. Si le DLC vous permet de découvrir l’ordre psijique (et sa ligne de compétence), vous aurez également le plaisir de poursuivre l’histoire engagée avec Morrowind et La Cité Mécanique en combattant les forces de l’ombre. C’est d’ailleurs une des meilleures quêtes principales d’ESO. Pour la nouvelle ligne de compétence, les développeurs se sont surpassés dans le genre quêtes bien pourries comme pas permis. Vous aurez donc des failles à fermer (appuyer sur un bouton) partout dans le monde. En gros vous êtes partis pour de longues balades tout partout à travers Tamriel. Heureusement les compétences sont elles bien plus intéressantes et il serait donc dommage de passer à côté.

Autre nouveauté majeure, la joaillerie ! Ce nouvel artisanat va certes vous coûter une dizaine de points de compétence en plus mais il permet de passer de 7 pièces d’armure à 10 en ajoutant 2 anneaux et un collier. Et si on calcule bien 10 pièces vous permettent donc d’avoir deux sets complets de 5 pièces. Un bonus non négligeable (sauf si vous préférez utiliser un set d’indomptables de 2 pièces).

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Un fond d’écran représente mieux qu’une capture le côté

Côté balade à cheval, la région du Couchant et Arteum sont très plaisantes. On voit bien qu’on est chez les elfes. Tout il est joli, tout il est beau. C’est très verdoyant avec quand même quelques montagnes qui vous obligent à bien calculer vos itinéraires. Étant sur une ile, vous serez entouré de côtes sur lesquelles vous rencontrerez des failles abyssales, l’équivalent des ancres noires mais version gros mollusques. D’ailleurs comme à chaque nouvelle région, le bestiaire a été largement revu. Du coup vous aurez le droit en vrac à des griffons, indriks, Lézards des mers, Salamandres…

Avec la taille de la région, la ligne de compétence psijique, l’histoire supplémentaire et le nouvel artisanat, la joaillerie, Summerset est probablement le DLC le plus complet du jeu et donc le plus intéressant.

Murkmire

Murkmire a été offert dans les récompenses quotidiennes de Novembre, du coup j’ai pu aller faire un tour rapide dans ce tas de boue. Mais sa seule valeur ajoutée est de pouvoir me moquer des argoniens et de leur « civilisation » et donc de Nach. Vu que Nach joue un lézard. Sauf que s’il m’a forcé a acheter le jeu pour les rejoindre, il n’y joue pas (ça faisait longtemps que je l’avais pas accusé) donc se moquer de lui ça ne marche pas.

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De la boue, des champs et de la pluie, on est bien chez Nach.

La cité Impériale

Compris dans le pack que j’évoquais plus haut, la cité impériale est un dlc un peu particulier. Déjà pour y avoir accès il faut voyager en Cyrodiil. La zone de PVP. Pour nous qui n’avons joué qu’au PVE, ça fait tout drôle de voyager dans cette région. En plus le voyage n’est pas aussi aisé qu’ailleurs. Vous débarquerez dans la région via le menu et un chargement. Ensuite par de voyage via les oratoires. Il vous faudra traverser la région à cheval (et elle est grande) en évitant les combats si vous souhaitez survivre. Les gens qui trainent ici ne rigolent pas. L’accès à la cité impériale se fait au centre de la région. Une fois à l’intérieur, la navigation par les égouts est assez compliquée, avec des sorties vers tous les quartiers regroupées par endroit. En même temps si vous passez par la ville c’est encore pire avec des ennemis qui vous attendent partout et qui ne rigolent pas non plus.

Je ne vais pas m’étendre plus que ça sur ce DLC car son fonctionnement totalement différent du reste ne m’a pas vraiment séduit et j’ai fait tout mon possible (c’était pas chose facile) pour quitter la région et revenir sur des terres moins hostiles.

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