StarCraft II : Wings of Liberty, LA référence

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Le week-end dernier j’ai eu une subite envie de STR et donc quoi de mieux que de se payer une petite référence en la matière avec l’édition intégrale de StarCraft II.

Comme l’expliquait Nach’ dans une news il y a six ans de cela, StarCraft II a débarqué en 3 épisodes distincts vendus tous au prix fort (40€) et séparément à quelques mois d’écart (5 ans entre les Terrans et les Protoss quand même, mais on peut dire 60 mois donc je respecte la formule de Nach’ de l’époque). En ayant fait l’acquisition ce week-end sur un coup de tête (mais du coup dans une édition intégrale regroupant les 3 campagnes jeux pour 50€) j’ai décidé de revenir dessus en 3 tests séparés (Je n’ai pas fais l’épisode Zerg ni Protoss au moment où je rédige la partie Terrans).

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Les terrans toujours en finesse.

Première étape les Terrans

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La base à un univers très riche en dialogues et améliorations.

Tout commence environ 5 ans après la fin de StarCraft et de ses extensions. Le héros Jim Raynor est donc à la tête de la résistance, pas très content que l’empereur Mengsk ait abandonné Sarah Kerrigan lors de la guerre de l’essaim et l’ait laissé devenir la reine des lames, Raynor n’a plus qu’un objectif en tête, la chute de Mengsk et du Dominion. Le petit périple de Jim va s’avérer plus compliqué que prévu et attention spoil, va finir par une alliance avec le fils de Mengsk et le sauvetage de Kerrigan qui va redevenir humaine. Voila pour le résumé très bref jusqu’ici.
Ceux qui voudraient se remettre dans le bain et avoir plus de détails sur l’histoire peuvent aller droit sur ce lien qui résume très très bien toute l’histoire de StarCraft. D’ailleurs le site est vraiment classe niveau contenu.

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Kerrigan toujours au coeur du scénario.

la campagne

Tout au long de la campagne, on va alterner sur des missions assez classiques mais diablement efficaces. Une fois une mission commando qui doit détruire un bâtiment de propagande adverse, une fois une mission de stratégie classique avec l’installation d’une base pour battre le dominion (ou autre) ou encore la tenue d’une position avec un objectif chronométré. Les missions sont bien entendu scénarisées et même assez bien. Avec les dialogues entre les personnages, les cinématiques avant-après missions et tous les commentaires ou dialogues que vous pourrez débloquer dans votre base, le jeu est vraiment très riche. Je n’ai pas fais un STR depuis Command & Conquer et j’ai un peu pris une claque en voyant la richesse du menu hors missions.

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Vous avez le choix sur l’avancement de la campagne.

D’habitude quand on finit une mission on a le droit à un petit debriefing voir une cinématique et hop mission suivante. Là, on peut se balader dans les différentes salles du vaisseaux afin d’avoir accès aux améliorations des unités dans le hangar technique par exemple. Ou encore aller au laboratoire de recherche pour les améliorations uniques basées sur les savoirs Zerg ou Protoss récupérés lors des objectifs secondaires des missions ou simplement aller au bar ou à la salle de commandement pour discuter avec les autres personnages principaux de la campagne. C’est bien simple j’avais l’impression de jouer à Xcom plus qu’à un jeu de stratégie.
En plus, la campagne est loin d’être linéaire. Jim aura la lourde tâche de faire des choix. Tout d’abord, on choisit l’ordre des missions. Cela aura plus une influence sur l’ordre dans lequel vous débloquerez les unités que sur l’histoire elle-même. Mais nos choix ne s’arrêtent pas là. Certains détermineront l’orientation de l’histoire elle-même. Difficile quand on apprécie un personnage rencontré, d’aller contre lui deux missions plus loin. Mais l’histoire vous pousse pourtant à ce genre de choix. Dans le monde des résistants face à l’empire tout le monde n’a pas les meilleures intentions du monde. D’un point de vue scénaristique, on peut déplorer que ces choix ne soient pas plus nombreux mais d’un point de vue de joueur j’apprécie cet espèce d’équilibre entre les choix à faire et savoir qu’on ne rate finalement aucune mission ou presque.
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Toutes les missions sont rejouables même celles que vous n’avez pas faites à cause de vos choix.

Pour conclure et même si j’étais resté bloqué dans les années 90 pour ce qui est des jeux de stratégie, StarCraft II met une énorme claque en renouvelant le genre sans le révolutionner pour autant. La campagne est prenante, bien scénarisée, riche en dialogue, en évolution et en possibilités. Perso je suis resté accroché à mon mac (oui je sais je joue sur Mac c’est une hérésie) tout samedi soir et un dimanche complet. 25 missions plus tard, j’avais fini le jeu en deux jours.

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Les cinématiques de Blizzard sont toujours classes.

le multi

Alors je préviens je suis un pur amateur dans le monde du STR. J’ai bien fait des LAN il y a 15 ans de cela quand je jouais à C&C ou à StarCraft premier du nom mais je n’ai jamais été capable de battre qui que ce soit. Alors forcement si l’objectif de Blizzard est de sortir un titre digne de l’e-sport c’est pas moi qui vais juger si c’est réussi ou non.

Parlons surtout des modes de jeux disponibles. Le vieux con que je suis était complètement perdu car je n’ai pas retrouvé mon bon vieux mode escarmouche pour aller me battre contre l’IA. Mais la richesse de contenu est encore une fois au programme. Vous aurez un mode entrainement pour vous faire la main face à l’IA. D’ailleurs pas de mode facile, moyen ou difficile pour débuter. Mais une série de trois affrontements pour que le jeu décide lui même de votre niveau et qu’il s’adapte. Quand vous tenterez votre chance en multi vous serez donc reversé dans une ligue de votre niveau sur Battle.net.

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Avec 13.000 parties en cours, il n’est pas difficile de jouer en multi.

Ensuite vous pourrez choisir de monter ou descendre la difficulté, de partir affronter d’autres joueurs selon leur niveau, en 1V1, 2V2, 3V3… sur des cartes personnalisées ou des parties avec classement.

Vous pourrez donc aussi tenter votre chance dans les WSC (World Series Championship) ou bientôt dans la saison 5 de la « ligue grand maitre » qui regroupe les 200 meilleurs joueurs de chaque région.

Le jeu comprend même un mode Coop où 2 héros de SC partent en mission avec un objectif commun.

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Dugland prêt à sauver le monde en Coop.

Enfin le mode Arcade vous propose plein de petits jeux (tous gratuits, vous pouvez même y jouer sans payer StarCraft 2 puisqu’il suffit d’avoir la version découverte de SC2 pour profiter du mode arcade) tous basés sur StarCraft. Perso j’ai eu l’impression de tomber sur Little Big Planet quand j’ai vu ça.

Conclusion

Quelle putain de claque que ce StarCraft 2 Wings of Liberty. Qu’on soit bien d’accord, si je ne découvre qu’aujourd’hui la trilogie SC2 c’est justement parce que c’est une trilogie et que le modèle mis en place par Blizzard m’a dégouté lors de la sortie du jeu.
Aujourd’hui avec l’édition intégrale à 50€, je découvre la richesse de ce premier opus dont un mode solo très solide. Exactement ce que je cherchais. Et même plus. Et pour avoir commencé l’épisode suivant, le jeu s’annonce bien différent d’un épisode à l’autre. Rendez-vous donc la semaine prochaine pour parler des Zergs.
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