SoulCalibur IV, la Force est avec lui

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Premier épisode mythique sur Dreamcast, second non moins légendaire sur PS2, Xbox et GC, troisième volet tout aussi réussi mais exclusif à la Playstation, c’est en seigneur et maitre qu’arrive SoulCalibur IV.

2008, l’année des pains

2008 restera sans conteste l’année du jeu de combat. Car avec les nouveaux Mortal Kombat, Street Fighter et Soul Calibur, ce n’est ni plus ni moins que trois des plus grandes licences du genre qui devraient débarquer sur nos PS360 en cette deuxième moitié d’année.

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Si vous ne devez retenir qu’une chose de ce jeu, c’est sans conteste les nénés d’Ivy !
Tout ça sans compter les Street Fighter II Alpha Remix et SoulCalibur (voire peut être même Killer Instinct) sur le Marché Xbox Live. Mais pour l’heure c’est SCIV qui nous intéresse, avec un titre qui n’a cessé de nous interloquer, en bien et en mal, avec ses graphismes de haute volée, son gameplay toujours ravageur mais aussi son casting tournant parfois au ridicule. Ainsi petit à petit nous apprenions que Yoda et Vador feraient leur guest stars respectivement sur les consoles Xbox 360 et PS3. Bon, c’était pas forcément du goût de tout le monde, il faut l’avouer, mais la série est plutôt coutumière du fait et on se souvient de Spawn ou de Link dans le deuxième opus. Mais très vite cela a tourné à la farce avec des combattants issus ou inspirés de mangas et même avec l’apparition de l’Apprenti de Vador, héros du jeu d’action à venir chez Activision, Star Wars : Le Pouvoir de la Force. A croire qu’ils ont peur de ne pas en vendre assez chez Acti.

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Mieux vaut raser le crâne de Maxi à la shaolin sinon il chante Love me tender en plein combat.
Une fois le pad en main, la pilule passe pourtant bien mieux. Bon, je n’ai pas essayé Vador vu que je n’ai pas de PS3 (j’attends vos dons) et je n’aime pas du tout Yoda, petit et virevoltant comme dans la nouvelle trilogie (qui tranche radicalement avec l’image de Yoda dans la première). Mais l’Apprenti fait son petit effet et les personnages rajoutés à l’arrache comme Schéhérazade, Shura et consœurs ne sont que de pales copies de combattants déjà existants. Autant dire qu’on ne les utilisera pour ainsi dire jamais. D’autant plus qu’avec le système de création de personnages, nous pourrons en faire autant mais avec d’avantage de style que n’aurons jamais ces pétasses. Bref, le casting nous a fait peur un temps, mais il est finalement très rapidement rentré dans l’ordre. Du coup, il faut bien admettre que ça manque de réelles nouveautés, même si le nombre de combattants est conséquent. On regrettera aussi que le très jouissif mode de création de personnages ne permette pas de coupler différents styles de combats (Def Jam FFNY) ou carrément de créer sa propre palette de coups (MK Armageddon). Mais bon, c’est un détail et cela ne nous empêchera pas de passer presque plus de temps à peaufiner ses persos plutôt qu’à jouer.

Sans chemise, sans pantalon

Après plus d’une dizaine d’heures à squatter la bête, j’oserai presque dire qu’il s’agit là du meilleur jeu de combat de la console (quelle qu’elle soit).

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La possibilité de créer et/ou customiser ses persos, ça évite de se lasser beaucoup trop vite.
Après j’imagine que selon les goûts de chacun, la préférence ira à SoulCa ou à Virtua Fighter, les deux ayant de grandes qualités. Le gameplay n’a que très peu changé depuis le deuxième opus, dernier en date que j’ai eu la chance d’essayer. Quelques ajouts ont été fait comme les K.O. Critiques et la possibilité de briser les armures (et donc les défenses) mais bon… Après plus d’une dizaine d’heures à squatter le jeu, je n’ai toujours pas fait un seul K.O. Critique malgré un entrainement intensif suivi grâce à une petite vidéo tuto sur youtube. Par contre je kiffe la possibilité de pouvoir briser les armures… non pas pour les possibilités de gameplay que ça apporte (franchement, pour le joueur lambda, c’est peanuts), mais parce qu’une nénette sans armure, c’est une nénette en bikini !

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Le K.O. Critiques donnent lieu à des anim’ bien sympatoches, mais les sortir relève de l’exploit.
Un grand jeu donc, auquel il faut ajouter quelques bémols. Le mode histoire est terriblement court pour commencer et n’arrive pas à la hauteur de celui de SoulCalibur II. Le mode tour des âmes quant à lui est vraiment sympa avec plein de bonus super chaud à débloquer, mais terriblement jubilatoire quand on y parvient. Et puis ça nous fait une excuse pour retourner sur le mode création de personnages pendant les vingt minutes qui suivent. D’ailleurs à noter que le système de « carotte » qui récompense le joueur de nouveaux accessoires tous les cinq succès débloqués devrait rapidement faire des émules. Car à l’instar du mode online de Call of Duty 4, il pousse le joueur pas forcément malade de succès à tenter d’en débloquer un maximum. En tout cas, avec moi ça a très bien fonctionné (bon faut dire que j’suis peut-être un peu influençable). Bref, pas la peine de chercher midi à quatorze heures : Si vous aimez les jeux de baston, vous achèterez SoulCalibur IV… et j’suis même persuadé que malgré mon esprit critique acéré et la qualité incommensurable de ma plume, vous ne m’aurez pas attendu pour vous le procurer. Comme quoi je me demande bien à quoi on peut servir parfois…

Un an après Virtua Fighter 5, SoulCalibur IV arrive à point nommé pour ravir les fans des jeux de combat, tout comme ceux qui, comme moi, aime s’adonner à ce genre sans se prendre la tête avec des double contres super cancel de la mort qui tue.

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