Razer Chimaera, headset pour headshot

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Pour tous les joueurs qui souhaitent rester en bons termes avec leurs voisins, voici le Razer Chimaera, le casque exclusif de la 360.

La fête des voisins

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Le Chimaera, posé sur son socle… sobre, élégant, classe.
Le jeu vidéo est un passe-temps ingrat, très souvent incompris des non-initiés. J’en veux pour preuve l’intolérance de mon ex-voisine de pallier, frappant sur le mur comme une hystérique à trois heures du matin, parce qu’elle ne pouvait plus supporter les bruits de tronçonneuse que je m’appliquais à étrenner sur le multi de Gears of War. Ou que dire de mon actuel voisin du dessous, lui aussi mécontent et n’hésitant pas à le faire savoir de sa voix la plus grave, quand à deux heures et demie, ma chasse aux terroristes dans les favelas de Modern Warfare 2 résonnait dans tout l’immeuble en s’échappant de ma fenêtre ouverte ? Ce que ces profanes ne comprennent pas, c’est que le jeu vidéo est un sport exigent, et à fortiori lorsqu’il se transpose online, réclamant un maximum de concentration et d’investissement. Une attention qui ne peut être rendue possible sans ambiance sonore autre que les cliquetis des touches du pad qui résonnent sous nos doigts. Non, le son est indispensable pour jouer. La solution pour contenter tout le monde, c’est donc un casque audio qui va bien, avec micro intégré pour vanner ses petits camarades à la peine. Et ça tombe bien, car c’est précisément ce que le constructeur Razer m’a prêté pour une dizaine de jours, dix jours qui ont fait le bonheur de mon voisinage : Le Razer Chimaera.

La mélodie du fraggeur

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Les boutons de volume, mais aussi de mise en tension, synchro ou mute sont accessibles sur les oreilles.
Avec son micro intégré, ce casque est spécialement conçu pour jouer sur 360, même s’il peut être adapté sur PC au moyen de câbles RCA supplémentaires non inclus. Il est vendu avec un socle de charge lui permettant une autonomie de douze heures, pour une durée de charge de trois heures maxi. Petit bémol à ce propos : Le câble reliant la télé à la base du casque s’avère un peu court, m’obligeant dans mon cas personnel, à le planquer derrière l’écran compte tenu de l’étroitesse de mon meuble TV. Mais bon, c’est un détail. Coté son, car c’est bien ce qui nous intéresse avant tout, il n’y a rien à redire, du moins pour le jeu. L’entrée de gamme (celui testé ici) n’est qu’en 2.1, mais suffit largement à retranscrire une ambiance sonore des plus agréables, me faisant véritablement redécouvrir mes jeux. Vous allez peut-être me prendre pour un psychopathe, mais jouer à Battlefield et entendre les déflagrations des armes résonner dans mes oreilles est une douce musique dont je ne me lasse pas. Pour moi qui ne jouais jusqu’ici qu’avec le son de la télé (pas d’ampli, enceintes et autres home-cinéma qui le fait grave), ce fut un choc.

Le poids des notes

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Notre testeur tenant à garder son anonymat, nous l’avons VOLONTAIREMENT flouté… ce n’est pas du tout parce que j’me suis pris en photo comme un nase avec mon téléphone. Mauvaises langues !
Pour les oreilles fragiles et les voix qui portent, le casque propose des boutons pour régler le volume, du casque mais aussi du micro, directement implantés sur les oreillettes… enfin oreillettes, je me comprends. Car le Chimaera n’a rien de simples oreillettes, bien au contraire. Il est plutôt lourd et volumineux, ce qui s’avère assez gênant à l’emploi, du moins au début, même si le confort des larges coussinets sur les oreilles est optimal. De plus, il est bien entendu possible de le régler à la taille de sa tête, à l’aide de crans numérotés. Mais s’il est plutôt bien pensé pour le jeu (en même temps heureusement, il est fait pour ça) et s’avère tout aussi performant pour les films, l’absence d’equalizer le rend beaucoup moins intéressant pour écouter de la musique. Dommage, mais pour être honnête, ce n’était pas sa cible. Bref, malgré une certaine lourdeur au sens premier du terme, le Chimaera rempli parfaitement son office en nous isolant relativement bien des sons extérieurs et retranscrivant parfaitement bien les sons de nos jeux. Pour moi qui n’est guère équipé en matériel Hi-Fi, ce fut une véritable révélation. Un très bon produit donc, si tant est qu’on ait 130 euros à mettre dans un casque. Les plus fortunés pourront même s’offrir la version 5.1 (200 euros), dont je ne doute pas un seul instant qu’elle doit poutrer sévère dans les oreilles !

Du bon son dans les oreilles pour redécouvrir vos jeux et tailler le bout de gras avec les copains en ligne, mais un casque un poil lourd et imposant.

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